J'aurais voulu que ça le soit

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Je recommence désespérément mais il ne me laisse pas entrer. Je sais qu'il est triste mais ce n'est pas une raison de me rejeter de la sorte.

-Yohan tu es là ?

Le silence me répond. Je n'ai pas le choix.
J'ouvre sa porte, vue qu'elle n'est pas verrouillée, et entre dans sa chambre.
Je le trouve allonger sur son lit, de dos à moi. Il ne fait aucun geste en sachant que je suis dans sa chambre.

-Désolée de m'incruster comme ça. Mais j'ai besoin de te parler.

Il ne réagit toujours pas. Je regarde autour de moi, cherchant une idée pour engager une conversation entre nous. Je me rappelle soudainement de nos souvenirs d'enfances. C'était des moments très agréables pour nous deux. Quand ma gouvernante me faisait coucher chaque soir je sortais discrètement de ma chambre pour venir dans celle de Yohan et ensemble on jouait. Souvent nous faisions des battaient d'oreillers. Et je me rappelle encore du regard de kagami quand il nous surprenait entrain de jouer en plein nuit au lieu d'être endormis.

Un sourire se dessine sur mes lèvres. Je m'assois sur le lit de Yohan en le regardant gentiment.

-Action ou vérité ?

Il hésite un long moment mais finit par répondre :

-Vérité...

Je savais qu'il ne pouvait pas s'empêcher de répondre. C'était son jeu préféré à l'époque et à chaque fois qu'il boudait je faisais la même chose, ça marchait à tous les coups.

-Pourquoi tu es si triste ?

Cette fois-ci il ne répond pas. Je me penche vers son oreille et lui murmure quelque chose au creux de l'oreille :

-Je veux que tu me sourit comme avant. Ton beau sourire d'ange me manque...

Il se lève brusquement en me regardant très surpris, les joues déjà rosé. Je le prends dans mes bras en le serrant très fort contre moi. Il met du temps avant de répondre à mon câlin. Et d'un coup se blottir dans mes bras.

-Je suis désolé, dit-il en essayant désespérément de retenir ses larmes.

-C'est moi qui suis désolée, j'aurais dû faire attention à tes sentiments.

-Alors vous...

-pas besoin de me vouvoyer, nous sommes deux. N'oublie pas comme quand on était petit.

-Oui je sais... Mais tu le savais ?

-Oui... Mais je n'ai pas pu te dire la vérité en face.

Il se détache de moi et me regarde sincèrement.

-Maintenant que nous sommes face à face. Je veux le savoir.

-Tu en es sûr ?

-Plus que sûr !

-Okay... Comme tu insistes. Je t'ai toujours considéré comme un ami d'enfance c'était dur pour moi de changer ce lien en autre chose. Alors j'ai voulu jouer à ton jeu. Désolée...

Il ferme ses yeux un moment et inspire profondément avant de les réouvrir. Il me fixe de ses yeux bleus.

-Excuse accepté. Action ou vérité ?

Je cligne plusieurs fois des yeux, il me sourit pour de bon ! Je lui sourit en faisant mon choix sans même réfléchir.

-Action !

Il se rapproche de mon oreille et dire un petit mot qui le fait rougie. Je ne suis pas étonnée de sa requête...

-C'est qui lui ? Demandai-je en voyant un garçonnet sortie d'une voiture.

 Ma Maladie Et MoiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant