Pour une amie

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Nous nous sommes vite habituer l'un à l'autre. On se donnent très souvent des rendez-vous et en secret bien évidemment. Mademoiselle Agnès ne sais rien pour l'instant.

     Au fil du temps j'ai fini par me rendre compte qu'il n'est pas aussi méchant que ça. C'est juste une personne qui n'aime pas montrer ses sentiments, en gros il est renfermé sur lui même. Même si je ne sais vraiment pas pourquoi.

-Et pourquoi tu dis ça ? Me demande-t-il en me regardant.

-Tu devrait toujours être ouvert aux autres, sourit un peu plus. Et arrête d'être toujours méfiant.

Il ricane discrètement et détourne son regard vers des enfants qui jouent. Je me redresse et le regard avec perplexitée.

-Je vois que tu ne connais rien de ce monde, avoue-t-il calmement.

-Hein ? Pourquoi tu dis ça ?

Il me regarde silencieusement et détourne très vite son regard vers son téléphone.

-Tu ne comprendra jamais, ou peut-être...

Il se relève en mettant son sac au dos. Je me relève aussi en le regardant. Je sais qu'il est sur le point de s'en aller comme toujours. Je me lève à mon tour. Et comme je l'ai deviner il me jette un dernier regard comme pour dire au-revoir avant de me donner dos.
  Je serre mes mains un peu nerveuse. S'il crois pouvoir repartir comme ça, non ! Je saute sur lui par surprise.
    Son sac tombe par terre suivit de lui même. Je me retrouve assise sur lui, comme la dernière fois. Et là encore il me regarde étonnement.

-Non tu te trompes, ce n'est pas pour ce monde que tu dois être comme ça. Mais pour toi même.

Il rougie légèrement en écarquillant ses yeux. On est pas indiscret, normal nous sommes dans un jardin public. Les enfants qui jouent nous prêtent toutes leurs attentions arrêtant leur jeu.

-Oh les amoureux ! Dit l'un d'eux en nous pointant du doigt.

-Vous croyez qu'ils vont s'embrasser ? Demande une fillette.

-Sûrement !

Il me repousse de lui et se redresse. Les propos des enfants le mettent mal à l'aise.

-Si tu pouvais arrêter de te comporter comme une gamine ça me ferait plaisir. N'oublie pas que nous sommes en public, dit-il gêné.

-Tu veux dire que tu préfères que nous soyons seuls ?

Il rougie de plus belle, ce geste fait rigoler les enfants.

-Eh bien... Mais non pas du tout ! C'est juste qu'on est très différent l'un de l'autre.

-Différent ? Pourquoi tu dis ça à chaque fois ?

-Oublie, c'est pas important.

Il se relève et prend son sac puis part en courant. Je me relève aussi en le regardant partir silencieusement. D'un coup je sens une main chaude me tenir la main, je me retourne pour voir qui s'est. Un souris orne mon visage en voyant la fillette avec les enfants qui rigolaient.

-Il reviendra j'en suis sûr ! Les princes reviennent toujours vers leurs princesses, dit-elle en souriant.

Les autres se remettent à rigoler, je rigole à mon tour. Mais l'un d'eux s'arrête de rire en écarquillant les yeux. Les autres le remarquent et s'arrêtent aussi.

-Qu'es ce que tu as ? Demande une fille.

-Mais c'est Érika !! Crit-il en me pointant du doigt.

Les autres me regardent considérablement et finissent par le comprendre. Pour ne pas me faire remarquer par les autres j'essaie de m'en aller. Mais ils m'en empêchent.

 Ma Maladie Et MoiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant