16/ Captif

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Je suis là-bas depuis plus d'une semaine et la fatigue commence sérieusement à se faire ressentir. Ils m'enlèvent mon bâillon pour que je puisse manger et boire au moin une fois par jour mais je refuse leur nourriture de merde, je n'accepte que l'eau car malgré tout j'ai conscience que je dois boire pour survivre. J'ai du perdu cinq ou six kilos depuis que je suis retenu captif dans cette sombre pièce. Le soleil me manque et plus les jours plus mes espoirs de le revoir un jour s'estompe. Eijiro me manque horriblement. Être assis sur cette chaise m'a quand même permis de réfléchir à ce que j'ai pu faire ou dire qui a pus le blesser et j'en suis arrivé à la conclusion que renier mes sentiments de cette façon ou de le repousser à chaque fois n'était pas la solution. Si je sors d'ici un jour je me fais la promesse de m'excuser pour tout et de lui dire qu'il avait raison sur toute la ligne. Mes sentiments pour lui sont bien réels et ne se résumes pas qu'à de l'amitié.
-Alors tu vas jouer le prisonnier de guerre encore longtemps ?
Mais qu'il est drôle se dabi. Ce mec m'énerve au plus au point et je ne sais pas trop pourquoi mais il me rappelle vachement double face, c'est peu être à cause du faistqu'il maîtrise les flammes aussi, même si les siennes sont bleus. Ou alors parce qu'il a la face défoncé. Je sais pas trop, il va falloir que j'y réfléchisse aussi.
-Tu sais c'est shigarski lui même qui m'a demandé de t'apporter à bouffer ou même de te ramener ici. Les gamins dans ton genre je préfère les voir mort plutôt que bâillonné.
Non sérieusement, j'avais pas compris, c'est vrai je me demandais pourquoi dès que ton très chère boss tournait le dos t'en profitais pour me refaire la face. Enfoiré. Franchement, c'est quoi déjà son nom de criminel à lui, ah oui c'est vrai. Crématorium. Franchement il aurait pu trouver autre chose, c'est vraiment de la merde comme pseudo, et c'est hyper chiant à prononcer. Red Riot, ça c'est cool, simple efficace, un peu comme lui d'ailleurs. C'est dur à admettre mais je donnerais tout pour le revoir même une seule fois. Rien qu'une.

Tu m'aimeras un jourOù les histoires vivent. Découvrez maintenant