Au Clair de Lune : T1 La nuit des Hommes

Chapitre 10 :La Nouvelle.

Bryan est devant les portes de la grande salle, le regard dirigé vers elle. Notre fin de mois à Poudlard a été extrêmement éprouvant, pour mini Dracula. Certains des professeurs y sont pour quelque chose, surtout ce Quirrell, maître dans l'art de la défense contre les forces du mal... Je dirais plutôt dans la fuite, contre les forces du mal.

Ce peureux à turbans ne voulait pas faire cours à Bryan. Quand il a découvert que Dumbledore était déterminé à garder mon ami dans son école — Merlin merci — Quirrell a même menacé de n'enseigner à aucun élève de première année. — Il craignait que Bryan les transforment tous en Vampire, la plus grande peur du professeur bègue. — Ce à quoi, Dumby a répondu dans une grande sévérité, qu'il chercherait alors un nouveau professeur de DCFM. Après cela, Quirrell n'a plus vraiment posé de problème, évitant juste de se retrouver sur notre route.

Mais le mal était déjà fait.

Vamp était parti dans une sorte de panique, refusant de voir qui que ce soit, de peur de nous mettre en danger. Même Remus avec qui il s'était pourtant considérablement rapproché au plus grand désespoir de Rogue, n'arrivait pas à lui parler à moins de dix mètres.

Les professeures McGonagall, Chourave et Flitwick, en avaient été sacrément attristés et aussi étonnant que ça puisse paraître, c'est au final Rogue, qui a réussi à sortir Bryan de son isolement. Je ne sais trop pourquoi ni comment, mais le "chef" des Serpentard a décidé de prendre mon ami sous son aile — Tout en m'ignorant royalement, comme toujours — allant même insulter la Professeure Sinistra parce qu'elle faisait partie de ceux qui refusaient mini drac' dans l'enceinte du château.

Pourtant, Morgane sait à quel point Rogue a toujours mis un point d'honneur à détester toute personnes n'étant pas de Serpentard et à quel point il aimait favoriser sa maison. Aux dernières nouvelles, Bryan sera à Poufsouffle, moi à Serpentard et le Professeur Sinistra est déjà, à la maison des serpents, ce qui n'a donc aucun sens.

M'enfin. Je crois qu'avec ça, ce n'est plus la peine pour moi d'essayer de comprendre quelque chose à ce cher homme que je connais pourtant presque depuis ma naissance.

Je m'approche de Bryan, posant une main sur son épaule. Sentant mon contact, il se met à sourire tout en parlant.

« C'est beau, n'est-ce pas ? »

Je hoche la tête et regarde à mon tour, la grande salle. C'est vrai qu'elle est magnifique, bien que trop vide. Une armure reluisante est posté de chaque côté de la porte. Malheureusement, celle de gauche nous parle dans un langage tellement ancien et soutenue que même moi, qui pourtant ai dû prendre des cours de langues, je ne le comprends pas. La deuxième, elle, n'est pas mieux. Elle est extrêmement grossière et ose même insulter les professeurs.

Derrière, se dressent quatre grandes et longue table, parallèle les unes aux autres, représentant les quatre maisons. Elle est couverte de plat en or, pour le banquet de bienvenu aux autres étudiants qui arriveront ce soir. Le plafond magique, représentant le ciel, irradie, donnant une grande luminosité à la salle.

Le moment que je préfère, c'est le soir. Quand la table du fond, perpendiculaire aux autres, est emplie de professeurs parlant encore de leurs vacances, propageant une joie contagieuse dans la pièce, et quand le plafond présente la constellation. Les multiples bougies flottantes sont alors allumés et que les cinq cheminées diffusent une chaleur bienvenue.

Souvent, après le repas, je reste et m'allonge sur la table des Poufsouffle, pour contempler les étoiles et la lune, jusqu'à ce que les petites bougies s'éteignent, laissant apparaître les résidus célestes, magnifique, de mon point de vue.

Je regarde rapidement le trône en or du professeur Dumbledore, et sourit.

« C'est vraiment magique. » Commenté-je plus pour moi-même que pour mon ami.