Bonsoir chers lecteurs, chères lectrices,
D'abord je tenais à m'excuser pour cette attente de plusieurs semaines, j'ai dû mettre de côté l'écriture puisque j'étais en période d'examen je devais impérativement me concentrer sur mes oraux si je voulais que les tiroirs dans mon cerveau ne se mélangent pas les un avec les autres.
Mes examens étant terminés j'ai pû reprendre l'écriture et je suis ravie de vous retrouver pour un nouveau chapitre de Vendôme. Avec ma pause prolongée j'ai dû apprivoiser une nouvelle fois ma plume si je souhaitais garder l'authenticité de mon écrit, ce qui n'a pas toujours était facile. J'espère que vous l'apprécierez et n'hésitez pas à me donner votre ressenti, qu'il soit positif ou négatif (cela peut arriver ce n'est pas grave tant que c'est abordé avec bienveillance) cela me permet de progresser comme je vous l'ai déjà expliqué.
J'espère que vous êtes heureux de me retrouver, de les retrouver, ils vous attendent avec impatience.
Je n'ai rien à ajouter si ce n'est de me pardonner pour les éventuelles fautes.
Je vous laisse avec le chapitre.
Bonne lecture à vous !
Note de vocabulaire :
* Cuistre : homme pédant, ridicule et vaniteux de son savoir.
*Avoir pignon sur rue : avoir une certaine notoriété
*Molly-houses : lieu de rendez-vous pour ceux n'appartenant pas au modèle social traditionnel cis-hétéro.
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Année 1852, l'écrivain allemand Johann Ludwig Casper dévoilait sa théorie sur ce qu'on appellera ensuite « l'homosexualité », qu'il considérait lui, comme innée et non acquises.
Pensez-vous que cette théorie à fait l'unanimité au sein des populations européennes ?
Non, évidemment non.
« Homosexualität » ou « homosexualité » en bon français, vit le jour en 1869. Cette dénomination fut utilisée pour la première fois dans un pamphlet allemand rédigé par le militant austro-hongrois Karl Maria Kertbeny, qui tentait de convaincre l'opinion publique et les autorités prussiennes que les relations charnelles entre deux individus masculins ne devraient pas être pénalisées.
D'après lui, l'homosexualité ne relevait plus de la justice mais de la médecine.
C'est ensuite les discours de notre cher ami Richard Von Krafft-Ebing qui affublèrent l'homosexualité de, je cite point-virgule à la ligne :
« tare névro-psychopathologique »
Communément appelée dégénérescence.
Oui, évidemment oui.
Ce cuistre* de Richard semblant débordant d'imagination, aurait été un admirable compagnon de table avec lequel j'aurai tant aimé discuter de mes fameuses défaillances psychiques. Installé à ses côtés autour d'une délicieuse coupe d'absinthe, portant mon fidèle cuir noir.
Une boisson de dégénérée pour un dégénéré.
Grâce à ses talents irréfutables et irréfutés j'en aurai certainement plus appris plus sur moi qu'avec mes dix-neuf d'existence.
Au nom de cette soi-disant dégénérescence, qui évidemment fit écho dans une société européenne conservatrice, on justifia de mettre tout en œuvre pour guérir les homosexuelles. En cas d'échec, il était impératif de les mettre à l'écart de cette même société qu'ils mettaient indéniablement, en péril.
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Vendôme ♘|ₜₖ
FanfictionParis, printemps 1889. Il y avait toi, moi, mais pas encore de nous à l'époque.