Les Toits

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Bonsoir chères lectrices, bonsoir chers lecteurs !

Je m'excuse pour se retard conséquent (très) je suis en plein d'emménagement et j'ai un impévu de dernière minutes qui m'a empêcher de poster avant j'espère que je saurai me faire pardonner avec un nouveau chapitre de Vendôme avec lequel je me suis beaucoup amusée alors j'espère qu'il vous plaira !

Je m'excuse pour les coquilles éventuelles.

Je vous laisse avec mes mots prenez en soin 😉







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« Juliette. »

Les perles de coton de ma voix contrastait avec le tumulte des minutes précédentes.

Le jongleur jouant des vertiges de mon cœur me laissait un peu de répit avant son prochain lancer. Les mots de Jimin ne m'avaient pas apaisé, c'était impossible, mais ils m'avaient ancré dans la réalité de l'instant, des mots et des conséquences sanglantes que mon intervention irréfléchi, irraisonné, contre son père auraient si mes émotions venaient à pervertir mon jugement.

La vision des courbes de son corps soumis aux mélodies acerbes de son père nous était peu commune, étrange. Car Juliette était Juliette. Un esprit fauve, empreint du siècle des Lumières, des révolutionnaires. Nul homme ne soumettait son esprit, nul homme ne soumettait son corps.

Ses mains tremblantes implorant pour le respect de ce qu'elle était, de ce qu'elle représentait en tant que femme éprit de liberté.

Parmi moi, c'est l'une des choses qu'elle était venue chercher ici.

Parmi moi, c'est l'une des choses qu'elle avait trouvé ici.

Aujourd'hui c'est mon regard qu'elle cherchait et qu'elle trouva, juste là. Parmi quelques mèches de cheveux, des éclats de verre et cinq courbes masculines attentifs au moindre mouvement, au moindre haussement de voix.

Je sentis ma peau nue brûler, en proie au regard acéré de son père mais je ne tiquai pas me concentrant uniquement sur la jeune femme.

« Défends-toi. »

Une seconde interminable s'écoula. Peut-être deux ?

« Oh je vois, lui te dicte et tu exécutes ? »

Un orage annonciateur de tempête violente traça ses iris brillants dans un ciel maussade.

Le clapotement des gouttes de pluie s'ajouta à celui des sabots contre le granit. L'écho du vent se fit plus impétueux contre l'arbre blanc sans parure, contre le carreau de notre fenêtre aussi.

Les jurons des enfants dans les rues parisiennes s'en était allés.

C'est ce qui réveilla l'esprit fauve de la jeune femme au détriment de sa sensibilité en cette matinée agitée.

« Lui me protège. »

La louve protégeait son faon du chasseur.

Une minute interminable s'écoula. Peut-être deux ?

« Le crois-tu vraiment ou bien ta déraison t'as pris en pitié? Tes yeux sont-ils devenus si aveugles de tant d'inepties que cette bande de vaurien te sert ?

- Cette bande de vaurien, père, est celle que m'a permis de voir la vie que le monde voulait pour moi, voulait de moi. »

« Une vie auprès de brigand, loin de ta famille, de tes amies. Tu découches depuis des jours pour t'adonner à je ne-sais-quoi et ce que je ne veux pas savoir. Je te rappelle ma fille, que la boutique ne se tient jamais aussi bien que lorsque tu es là pour le faire.

Vendôme  ♘|ₜₖOù les histoires vivent. Découvrez maintenant