Bonsoir chers lecteurs, chères lectrices,
Des larmes, un grand sourire, le manque, beaucoup d'amour.
Saint Laurent pour fond musical comme souvent, je vous laisse entre les mains de mon chapitre préféré, prenez en soin s'il vous plaît.~
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Je crois que celui qui aime de trop, qui s'attache de trop est destiné à souffrir et à faire souffrir l'être aimé, malgré lui, malgré nous. Bon gré peut être...
C'est compliqué, c'est bien triste aussi...
Et vous ? Connaissez-vous ce sentiment d'amour ? Celui-ci particulièrement, un peu trop fort, un peu trop dévorant... Un peu trop tout.
Celui qui vous fait verser des larmes de tristesse, de colère, de rage, d'un tout, d'un nous. Celui qui vous l'acère l'estomac, vous fait sourire de joie, de mesquinerie parfois aussi. Celui que vous resserre la gorge, les dents, vous torture l'esprit, vous enchaine. Enchaine. Celui-ci qui vous étouffe, étouffe mais pour lequel vous choisissez de rester. On se sent coupable d'aimer si fort mais à y réfléchir on ne l'est pas, on n'a pas à l'être ou pas vraiment du moins...
Parce qu'on ne se voit pas loin de l'autre.
Parce que c'est comme ça et que je ne vous dirai pas le contraire...
Voilà là une interprétation bien sinistre de l'amour, je vous l'accorde.
C'est compliqué, c'est bien triste aussi...
Evidemment l'amour ce n'est pas simplement "ça ". C'est tant d'autres choses aussi, des mots tendres, de douces attentions, le désir de la présence de l'autre. L'autre.
C'est réclamer comme des enfants, offrir comme les anciens...
C'est se sentir aimé, se savoir aimé. C'est s'aimer, aider à s'aimer quand on se sait aimé, aider l'autre à s'aimer quand on le sait ne point s'aimer.
C'est compliqué, c'est beau aussi...
Parce que c'est comme ça et que je ne vous dirai pas le contraire...
Seulement, bienheureux, ne vous méprenez point. Je vous parle ici d'amour mais pas celui que vous pensez, pas nécessairement en tout cas. Il peut être question de l'amour de deux amants évidemment, mais il y a aussi l'amour sous toutes ses coutures, sous toutes ses formes. Moi-même je ne pensais pas que l'on pouvait chérir un être bien plus fort que l'on chérie son amant.
Un ricanement, le mien.
C'est un sentiment irraisonné, irraisonnable, beau, horrible, que l'on ne contrôle pas, que l'on ne choisit pas. Lorsque trop dévorant, il est un sentiment que l'on impose le plus souvent, bon gré malgré...
C'est un sentiment qui nous offre le meilleur pour le reprendre aussi vite.
C'est compliqué, c'est bien cruel aussi...
Et nous, imbéciles que nous sommes, on n'est jamais vraiment préparé à faire face à l'intensité de cet amour. Alors il change, se dégrade, donne le pire. On ne sait pas faire la part des choses, on ne comprend pas, on ne s'écoute plus. On pense souffrir plus que l'autre. Peut-être est-ce vrai... Peut-être est-ce faux...
Ce n'est ni à l'un d'en juger, ni à l'autre.
Parce que la grandeur d'un amour ne se compare pas, les blessures qu'il trace non plus.
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Vendôme ♘|ₜₖ
FanfictionParis, printemps 1889. Il y avait toi, moi, mais pas encore de nous à l'époque.