Bonsoir chers lecteurs, chères lectrices,
J'espère que vous allez bien ?
On se retrouve pour un nouveau chapitre de Vendôme pour lequel j'ai au début pris peine à écrire, au milieu réécris, travaillé, retravaillé, en ai eu marre même, à la fin pris beaucoup de plaisir à écrire parce que j'ai enfin trouvé une manière de vous le présenter.
Il est complexe je préfère vous prévenir avant, mais je l'espère bon.
Je vous recommande chaudement de mettre en boucle la musique que j'ai mis en lien, elle joue beaucoup sur l'ambiance de ce chapitre, comme les autres ont pu le faire. Si vous ne le pouvez pas je vous conseille de l'écouter sur une plateforme musicale et de lire en même temps.
Sentez-vous libre de me partager en commentaire ce que vous écoutez en ce moment !
Je vous laisse à la lecture du chapitre et comme d'habitude, j'espère qu'il vous plaira ! :)
Note de vocabulaire :
Ganache : incapable, borné.
Foutriquet : personne de petite taille, insignifiante en d'autres termes.
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« Il y a en votre être, bien plus d'existence à contempler qu'en la noirceur des Hommes apeurés des lumières, de l'amour, de votre vérité. Vous existez mon tendre, notre réalité aussi. La pureté d'un nous n'en est que plus étincelante.
Votre vie vagabonde et votre cuir ne sont que les souverains d'un monde que vous avez créé pour vous arracher au réel, à votre je, vos sentiments et leur tréfonds. Quant à notre nous, il n'est qu'une éclosion Candide et légère venue aux temps des arbres agonisants. Il y a en votre être une addiction aux senteurs divines, aux tendances félines. Mais n'y voyez-vous pas là, la splendeur de deux cœurs unis d'un amour écrit ? »
- Extrait de Correspondance, L'inconnue de Vendôme.
À un temps en suspens,
À deux cœurs battant la mesure comme un seul maestro, seulement l'un se faisait peut-être à un peu plus rouillé que l'autre.
À trois pour un nous deux.
À il, ce petit bourgeois, qui resta à mes côtés.
L'air distingué, la tête haute, son épaule par-devant la mienne. L'insolent se faisait mon infranchissable bouclier de plomb contre la foule au loin, contre la Bande, plus près.
Marius encore dans les bras, il cherchait à me protéger.
Le voir ainsi confiant, m'évoqua le souvenir de cet instant passé sur le Pont avec ce plaisantin de basse-cour, la fois d'après aussi sur ce comptoir avec mes frères, avec Monsieur Park particulièrement.
L'irraisonné, l'irraisonnable, l'imprédictible.
C'était lui, c'était nous aussi d'une certaine manière.
Un sourire à cette pensée, nerveux, heureux.
Taehyung avait cette manière d'être, à la fois enfant, innocent, capricieux, enjoué. Lorsqu'il se montrait gourmand, que nous échangions des regards, qu'il m'offrait pour moi seul ses grands yeux suppliant. Quand je lui refusais ses demandes, que je me refusais à lui surtout. Quand lorsque qu'à mon tour, j'étais avide, que je le couvais de caresses et de regards alléchés, alléchants.
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Vendôme ♘|ₜₖ
FanfictionParis, printemps 1889. Il y avait toi, moi, mais pas encore de nous à l'époque.