Bonsoir chers lecteurs et chères lectrices,
Voici ma première introduction de chapitre (je n'ai pas pensé à en faire avant que je suis malpolie T-T)
On se retrouve pour le chapitre 3 de Place Vendôme qui m'a donné un peu de fil à retordre mais que j'aime beaucoup ! J'espère qu'il en sera de même pour vous !
N'hésitez pas à partager vos ressenties dans les commentaires ça m'aide à progresser et je ne demande que ça !
Je m'excuse par avance pour les potentielles coquilles.
Je souhaite également rappeler que cette fiction est classée adulte et que j'ai réalisé un disclaimer sur les violences potentielles présentent dans l'histoire. Il y en a ici je préfère prévenir cela ne veut pourtant pas dire que je fais l'apologie de celle-ci. Vous l'aurez compris Place Vendôme se situe dans une période historique différente de notre époque, les choses étaient différentes, soyez vigilants vis-à-vis de ce paramètre là je vous pris.
J'ai à peu près tout dit je crois, je vous souhaite donc une bonne lecture.
Je vous recommande chaudement la musique en lien.
On se retrouve en bas~
Note de vocabulaire :
*gonsier : (familier) bourgeois
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Nous avions dansé comme cela, lentement, apaisés, enlacés l'un contre l'autre, des heures durant. Je sentais encore ses mains frêles cramponner mon blouson dans un désespoir infini, alors j'ai laissé son besoin s'exprimer sans prononcer un mot.
C'était calme, très agréable.
J'avais posé mon menton contre le haut de son crâne, pour lui témoigner mon omniprésence auprès d'elle, pour lui prouver la réalité de l'instant.
Je ne partirai pas.
C'est ce que ça signifiait.
Comprenant mon geste, elle avait serré plus fort encore ses doigts contre mon dos, à tel point que je crus mon vêtement déchiré.
Son effluve entêtante imprégnait délicieusement le tissu du sofa, celui de ce même vêtement ainsi que la draperie des tapisseries.
C'était féminin, très délicat.
Pour répondre à son invitation je l'avais serré plus fort encore, mes bras s'échouant cette fois sur ses hanches.
Je ne sus dire si cette étreinte venait de l'envie du cœur ou de celle de la raison.
Peut-être étions nous encore des enfants ou peut-être que ces touchers
en étaient les vestiges ?C'est imprégné profondément d'elle, elle de moi, que mon esprit divagua encore.
Je réfléchissai beaucoup trop en sa présence.
Ou pas assez justement.
Certaines choses ne changeaient pas, certes, mais de nous deux, je ne savais plus qui protégeait qui.
Le simple fait qu'une unique larme se soit échappée de ses yeux le montrait. Elle avait grandi et à l'évidence d'autres attraits en témoignaient. Malgré elle, malgré moi, je faisais mine de ne pas y prêter attention.
Imbécile infini, faussement aveugle surtout, je niais également le fait qu'elle ne nous tenait plus simplement compagnie comme elle le faisait d'antan. Depuis quelques mois maintenant les apparitions de Juliette se faisaient plus nombreuses, plus remarquées aussi.
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Vendôme ♘|ₜₖ
Fiksi PenggemarParis, printemps 1889. Il y avait toi, moi, mais pas encore de nous à l'époque.