Le doute

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Je n'ai pas fermé l'œil de la nuit. J'étais perdue dans mes pensées, je pensais à Thomas, à ma maladie, à mes parents, à ce que je vais devenir. Mais je ne sais pas pourquoi je pensais à Caleb, sa présence me manque, j'ai cette impression qu'il me protège du danger qu'il ne veut que mon bien. Ah mais pourquoi je pense à lui? Si il voulait tellement qu'on se connaisse pourquoi il n'est pas revenu me parler?

Il était l'heure d'aller au lycée, je me suis habillée d'un top blanc, d'un slim bleu troué au niveau des genoux, de mes vans et je me suis fais une queue de cheval.
Marie m'amena au lycée.

~Éclipse des cours du matin:

Je me dirigeai vers une table pour pouvoir manger en la compagnie de Laure. Une camarade de mon cours de chimie, je m'étais beaucoup rapprocher d'elle ces quelques derniers jours. Cette fille tout le monde l'aimait, elle est amie avec presque la totalité du lycée. Elle est petite, un corps de mannequin, des cheveux bruns et des yeux verts.
On s'installa et on se racontait quelques anecdotes très marrante. Quand je vis Caleb et toute sa bande, ils s'étaient posé à la table juste en face de moi, quelle galère moi qui ne voulait pas le voir... Quand soudain, je sentis deux mains qui me cachaient les yeux.

- Qui est-ce?

- Thomas je sais que c'est toi, je reconnais ton parfum, déclarais je.

Il s'installa à côté de moi et il posa ses lèvres sur les miennes. Quand je me suis retirée de celle ci, je remarquais que Caleb nous regardait d'un air furieux et il se leva de table, énerve comme jamais, et parti dehors.

- Euh Thom reste avec Laure, j'en ai pour une minute.

Je parti dans la direction de Caleb sans même attendre la réponse de Thomas. Je courais dans les couloirs et je me retrouva dehors, je cherchais dans tout les côtés. Puis je le vis debout près d'un arbre, une cigarette dans la bouche.
Je stresse, qu'est-ce que je vais bien pouvoir dire? Je pris mon courage à deux mains et marcha vers Caleb. Je me trouvais maintenant à deux centimètres de son corps. Il me regarda droit dans les yeux, une montée de stress m'avait envahi.

- Je... Pourquoi... Je ne savais pas que tu fumais, bégayais je.

Mais quelle conne!

- C'est normal, on ne se connaît pas, dit-il froidement.

Je posai ma main sur son épaule avant de déclarer.

- Alors laisse moi te connaître!

Il jeta sa cigarette et il attrapa ma main en me tirant.

- Euh tu fais quoi et on va ou?

Il me dirigea jusqu'à sa voiture, c'était une BMW noir, il me fit signe de monter. Je m'installais et Caleb démarra.
Après 30 minutes de trajet, il y avait un silence de mort, j'ai donc pris l'initiative de briser ce silence.

- Caleb, est-ce que tu peux me dire on est-ce qu'on va?

- Est-ce que tu me fais confiance?

- Euh oui... hésitais je.

Après 45 minutes de voiture, nous nous sommes arrêtés dans un parc d'attraction, pourquoi? je ne sais pas.
Quand nous sommes rentrés, on s'installa sur un banc qui se trouvait en face d'une attraction pour enfant.

- Quand j'étais petit, je venais toujours ici avec ma mère. Elle me rendait heureux, je pense que c'est la seule femme que j'ai aimé dans toute ma vie. Et depuis sa mort je ne suis jamais revenu jusqu'à aujourd'hui... dit-il en regardant par terre.

- Je suis vraiment désolée, je comprend ce que tu as vécu. Ma mère est morte aussi, elle souffrait de la mucoviscidose...

Je me rapprocha de lui et je pris sa main droite. Il leva sa tête et il me regardait et avec sa main gauche il remis une de mes mèches de cheveux derrière l'oreille, j'ai éprouvé un frisson qu'il a ressenti et il se mit à sourire. Il ouvrit la bouche et déclara :

- Est-ce que tu aimes Thomas?

Comment te dire adieu?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant