Animexreader [en relecture de certains chap]

[Haikyuu(Oikawa)]

Il est minuit passé et les chansons continuent de défiler dans ses oreilles au même titre que la ville simplement illuminée par les lampadaires. Elle est là dans cette pénombre et marche sans réel but mais continue tous de même sa route. Cette jeune femme à l'allure banale aux cheveux [c/c] marche sans grande conviction et intérêts les mains dans les poches.

Lorsque que l'on prends le temps de s'approcher et que l'on regarde plus en détails son visage, on peut y voir des yeux de couleurs [c/y] gonflés par ce qui semble être des larmes à en juger par les traces humides dévalant silencieusement ses joues en continu.

L'obscurité ne voulant pas la perturber plus qu'elle ne l'est déjà, reste silencieuse sous son passage la guidant vers une toute autre réalité pour l'aider à fuir la sienne. Tout bruits cessent lorsque la jeune femme marque une pause dans sa marche au niveau d'un petit parc.

La musique change et elle se laisse guider. Sa tête commence alors à bouger en rythme. Ses bras viennent rapidement suivre la cadence accompagné des jambes. C'est ainsi que chaques parcelles de son corps vient suivre le rythme dans une danse gracieuse et émotionnel. Ses yeux sont fermés mais aucune chose ne viendrait les lui faire ouvrir. Elle saute, virvolte, ondule son corps, relâche la pression qui pèse sur ses épaules. Elle s'évade dans ce cours instant doux et printanier que lui offre cette nuit qui avait pourtant terriblement mal commencée.

Lorsque le tempo vient à ralentir son corps se calme suivant la cadence de celui-ci. Elle rouvre les yeux par la suite, respire un bon coup, avant de reprendre sa route lorsque sa musique vient se changer une nouvelle fois. Les larmes coulent toujours sur ses joues mais cette fois ci avec parcimonie...

L'aube pointe déjà le bout de son nez et le premier train entre en gare. La jeune femme y rentre et se pose sur une place libre parmis tant d'autre à cette heure matinale. Le train pars et au bout peut être d'une heure, elle se retrouve dans sa ville. Sa musique toujours dans les oreilles. Elle entame une marche peu assurée en direction du lieux de son entraînement...

Elle arrive devant un gymnase au alentours de 8h et le parquet grince déjà sous le contact des chaussures et des ballons. Elle refais sa queue de cheval, replace vite fait son sweat et vient défroisser un minimum son jean. Elle enlève ses écouteurs et à son grand regret, retrouve le monde réel. Ce monde qu'elle a tenté d'oublier le temps d'une nuit à marcher encore et encore sans but précis dans une obscurité qui se voulait rassurante. Elle essuie ensuite les larmes restante sur son visage d'un revers de main...

Une fois son téléphone en poche accompagné des écouteurs elle vient émettre une pression sur la porte pour l'ouvrir. Elle souffle un bout coup et laisse le bruit de la porte resonner du a son grincement dans le gymnase. Les bruits de pas ne s'arrêtent pas au même titre que ceux des ballons fracassants le sol la soulageant d'un certain poids. Elle à le regard rivé sur le sol mais le révèle aussi vite. Son coeur ratte un battement et se serre lorsqu'elle le voit entouré de ses groupies de l'autre coté du terrain. Elle commence à faire demi tour mais son nom retentit faisant porter l'attention sur elle à son grand désarroi dans un silence qui prends place.

Un jeune homme au cheveux noir portant le numéro 4 sur son maillot d'entraînement vient s'approcher d'elle. Il s'arrête lorsqu'il remarque la mine épuisé de sa meilleure amie.

Elle à les yeux gonflés et des cernes sont présentes renforçant son allure dévasté, épuisé. Lui il observe silencieusement, il a essayé de la contacter toute la nuit mais n'a reçu aucune réponse. Il prend alors la parole rompant le silence présent.

- [t/p]...

Elle garde une mine fermée face à la voix pleine d'inquiétude de son meilleur ami. Il vient s'approcher d'elle et malgré ses réticences, décide de se laissée bloquer contre son torse dans ses bras la réconfortant. Elle se laisse tomber en sanglot pendant qu'il lui caresse l'arrière du crâne pour la calmer. Il l'a déplace dans un coin à l'abris des regards et à sa grande surprise la jeune femme vient briser le silence qui était revenu comme un cheval au galop autour d'eux deux.