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Pdv Katsuki
Ça faisait longtemps que je ne m'étais pas amusé comme ça. Ce Kirishima est définitivement très intéressant. Et, de ce que j'ai entendu et vu, il est assez résistant. Bien. Très bien. Je rejoins ma famille dans le grand salon.

- Salut.

Ils me fixent.

- Quoi ?
- Tu... Viens avec nous ? Toi ?
- Heu, ouais.
- T'es de bonne humeur ?
- Faut croire.
- Impressionnant.

Je m'installe sur le canapé.

- On mange bientôt ?
- Ne sois pas si impatient. Dans une heure, tout au plus.
- Hm.
-Il s'est passé quelque chose, aujourd'hui ?

Oui. J'ai peut-être trouvé la personne que je cherchais.

- Nan.
- Et tes jouets, ils te plaisent ?
- Y en a déjà un qui a clamsé.
- Oh... En veux-tu un nouveau pour le remplacer ?
- Non.
- Comme tu voudras.

Une quarantaine de minutes plus tard, nous mangeons enfin.

- Katsuki.
- Oui ?
- Nous t'avons trouvé une femme.

Hein ?

- Je... Ne suis pas sûr de comprendre.
- Au contraire. Tu es intelligent, tu as très bien compris.
- Mais... Je pensais... Pouvoir choisir qui je voulais...?

Ma mère me jette un regard condescendants.

- Katsuki, chéri... Tu n'es même pas capable de te faire des amis... Comment veux-tu faire ça tout seul...?
- J'ai juste besoin d'un peu de temps.
- Non, tu as besoin d'une femme.
- JE N'AI PAS BESOIN D'UNE FEMME !!
- Cette réaction me prouve que si. Elle saura te modérer.
- Je la connais ?
- Non.
- Alors comment veux-tu ? Elle crèvera avant d'avoir prononcé ses vœux.
- Non, puisque tu vas te contrôler et être un bon mari.
- C'est mort.
- Katsuki.
- N'essaie pas de choisir ma vie à ma place.

Je me lève.

- Katsuki. Rassis toi.
- JE SUIS PAS TON CHIEN, BORDEL !!
- Vocabulaire !!
- JE SUIS PAS TON PUTAIN DE CLEB !!
- RASSIS TOI.
- JE T'EMMERDE !

Est-ce qu'au moins elle se rend compte que je suis vraiment là, que j'existe ? J'ai l'impression qu'elle veut juste me contrôler. Je descends aux cuisines. Alibi est là. Avec une assiette de pâtes.

- C'est quoi, ce plat de merde ?
- ...
- Tu comptes manger ça ?
- Non, c'est pour...
- Kirishima?
- Oui.
- Si toi tu ne mangerais pas ça, comment veux-tu que lui oui ?
- Sauf votre respect, Monsieur, pensez-vous qu'il ait des goûts de luxes ?
- Ça ne me dérangerait pas.
- Vous êtes en train de vous attacher à un jouet.

Comment il l'a appelé ? Je le pousse. Il tombe. Minable.

- Écoute bien. Moi seul ai le droit de les appeler comme ça. Pour toi, ce sont tes égaux. Ce ne sont pas '' des'' jouets, mais MES jouets.
- C.. Compris.
- Prépare un plat mieux que ça.
- Et... Qui va manger celui-là...?

Il espère que je sois clément, là ?

- Donne au chien.
- ... Bien, Monsieur.
- Parfait.
- ...
- Oui ? Crache le morceau, je sens que t' as un truc à dire.
- Pourquoi n'avez-vous rien dit à Kirishima lorsqu'il ne vous a pas appelé '' Monsieur ''?
- Primo, ne prononce pas son nom. Secondo, parce que ce n'était pas nécessaire. Tersio, je ne crois pas avoir à me justifier. Fais vite son plat. Je vais le lui apporter.
- Vous ?
- Pourquoi pas ?

Je le regarde cuisiner depuis l'ambrasure de la porte. Si je suis complètement honnête, le voir s'énerver m'amuse. Il m'agace, bien sûr, mais jouer avec ses nerfs consistue, depuis toujours, une occupation très intéressante. C'est aussi pour ça que je me porte volontaire pour amener la bouffe à Kirishima. Ça lui fout la haine.

House Of Memories [Kiribaku] Où les histoires vivent. Découvrez maintenant