Just a tear of god

2- Tout devient paisible...

Avant de commencer, j'aimerais m'excuser car en relisant le chapitre précédent j'ai trouvé énormément de fautes d'orthographe toute bêtes en plus. Je vais être plus vigilante à présent, si jamais vous voyez des fautes dites le moi ;) Bonne lecture

Aïe... ma tête...où suis-je ? Qu'est-ce qu'il m'arrive, je ne vois rien. Il fait froid et j'ai l'impression de tanguer, comme si je me trouvais sur une barque. Je sens que mes poignets et mes chevilles sont attachés. Les seules choses que j'entendais étaient le bruit des animaux nocturnes que l'on entend dans la forêt au loin, et une respiration, la respiration saccadée d'un homme. Une brise me fit frissonner. Je sentis alors la barque s'arrêter et j'entendis comme une grosse pierre tombée dans l'eau. Sans avoir le temps de faire quoi que ce soit, je fis jeter dans cette eau gelée. Mon souffle fit couper, mes muscles étaient tétanisés, une force m'entraîna toujours plus loin en profondeur. Vous saviez que pendant une noyade on retient sa respiration jusqu'à en perdre connaissance, ça s'appelle l'apnée volontaire. Ça veut dire que, vous avez beau être terrorisé, votre instinct de survie est tellement fort que vous gardez la bouche fermée jusqu'à ce que vous ayez l'impression que votre tête va exploser. C'est quand vous laissez l'eau rentrer que vous arrêtez de souffrir. Et c'est ce que j'ai fait. C'est là que la peur s'arrête et que tout devient paisible...

Le silence... le silence absolu, le noir absolu, mon corps bougeait en mouvement par rapport à l'eau. Mes pieds, tous deux encore accrochés à une corde et un poids qui me retenait au fond du lac. Je ne sais pas comment c'était possible mais j'arrivais à ressentir, penser, bouger mes doigts. J'avais l'impression que je venais de me réveiller d'une sieste, encore dans le gaz. Le bandeau qui me couvrait les yeux a dû tomber car une lumière attira mon attention dans cette obscurité. Je sentis mon corps chauffé et je me mis à briller petit à petit. Prise de panique je me mis à me tortiller dans tous les sens, des étincelles firent couper la corde attachée à mes pieds. Je remontais alors à la surface et une fois la tête hors de l'eau je récupérais enfin mon souffle. Je me retrouvais donc au milieu d'un lac en pleine nuit, seule, les mains encore attachées. Je me mis à hurler et hurler dans l'espoir qu'un ange tombé du ciel vienne me secourir. J'étais désespérée, en panique, je me voyais me noyer une seconde fois. Ma rage était si forte que des éclaires frappaient au-dessus de ma tête, comme des pistolets de détresses, les lumières volaient très haut dans le ciel. En larmes, je fis d'un seul coup soulevé dans les airs. Avais-je perdu la tête ? Ou, est-ce finalement mon ange gardien qui est venu pour moi ? Mais ce fut tout autre, un homme vêtu étrangement, avec marteau bizarre, venait de me sauver.