Babylone

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28 avril 20

Je vais, par la splendide Babylone,
Cherchant les senteurs d'un vague pays
Dont j'ai dû quelquefois fouler l'herbe jaunie ;
Je vais, par la splendide Babylone,
Poursuivi par une bruine d'automne
Et par les réminiscences de ma patrie

Je vais, par la splendide Babylone,
En inhale les vapeurs psychotropes,
- Volutes altérées par kaléidoscope ;
Je vais, par la splendide Babylone,
Confrontant le soleil de zirconium
Avec l'espoir déçu des pourpres héliotropes

Je vais, par la splendide Babylone,
Me soûlant aux fontaines cristallines,
Puis, pour ses yeux sévères, redressant bien l'échine ;
Je vais, par la splendide Babylone ;
Et m'écroulant contre quelque colonne,
Laisse ses nitescences achever mes rétines !

Saison déraisonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant