4 août 21 - nuit
À l'orée des bois
Les fleurs poussent moins vite
Subites
Dans leurs au-revoirs
À l'éclat malachiteEt dans le pourquoi
Les sens à la perte
Déterrent
Un semblant de foi
Qui lutte dans l'atmosphèreOn devine au loin
Une silhouette qui penche
L'animal se plaint
De ses membres qui flanchent
Il se couche atteint
Les ancolies blanches
Le recouvrent en vain
D'illusions et d'angesÀ l'orée des bois
La pluie se fait forte
Emporte
Les feux et frimas
Cieux et cris primairesMaintenant oublie-moi
Invente mon passé
Et crée
Un monde qui pour toi
Vaudrait plus que des vers.
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Saison déraison
PoetryTable des matières : PROLOGUE NU I. SOLEIL TOTAL VÉRITÉ ART PRIMAIRE GARE ÉGARÉE L'ESPRIT AURORE FATA MORGANA SALUT INTERLUDE COLLISION VELUX AU CANAL PAR NOS REGARDS BALAYE MILLE SOLEILS EXHAUSTED EXAUCE QU'UN SILLAGE II. LA FIÈVRE DES JOURS NUA...