Sur la ville, la pluie
S'est jetée de chagrin,
Suicidée sur fond brun.
Les buildings embrasés
Lancent aux Cieux leurs bras gris ;
Les sirènes ont hurlé
Et sonné l'hallaliSous le Dôme, les cris
Résonnent exacerbés.
Parce que la fin se sait,
Que l'ultime mélodie
Chante la fatalité,
Pour mon cœur abruti,
C'est de quelque beauté.Fantasmagorie,
Retournons à la terre,
J'ai pris et serai pris
Prêt à payer le prix.
Fantasme inassouvi
De sauver la lumière :
La dernière s'atrophie
Je crois que c'est fini.Sur mon corps, la nuit
Lascivement traîne sa main :
Sans passion, je la tiens.
Abîmés, en retrait,
Nous vivions de répits ;
Résignés, désormais
Nous marchons vers l'oubliSur les cendres, la Mort
Traîne sa robe infinie
Qui passe et pacifie.
Tout s'effrite sans effort,
Tout tombe outre et parmi ;
Elle caresse et dès lors
Souffle votre part d'incendieFantasmagorie,
Retournons à la terre,
J'ai pris et serai pris
Prêt à payer le prix.
Fantasme inassouvi
De sauver la lumière :
La dernière s'atrophie
Je crois que c'est fini.
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Saison déraison
PoetryTable des matières : PROLOGUE NU I. SOLEIL TOTAL VÉRITÉ ART PRIMAIRE GARE ÉGARÉE L'ESPRIT AURORE FATA MORGANA SALUT INTERLUDE COLLISION VELUX AU CANAL PAR NOS REGARDS BALAYE MILLE SOLEILS EXHAUSTED EXAUCE QU'UN SILLAGE II. LA FIÈVRE DES JOURS NUA...