Chapitre V - Evidemment que je me souviens-

948 55 11
                                    

                                Chapitre V

                      « Evidemment que je me souviens »  

                         ----------23h10------------

Moi : Vous pouvez m’expliquer ce qu’il se passe ?

Harry : Cooper tu es trempé !!

Bailey : Est-ce que ça va Cooper ?

Moi : N’inversez pas les rôles ! Pourquoi vous avez cette carte postale dans vos mains.

Harry : Euh ... C’est que ...

Bailey : On est désolé, nous ne voulions pas fouiller. On voulait juste savoir si tu allais mieux. 

Harry : Oui , exactement !

Bailey (chuchotant) : N’en rajoute pas Harry.

Bailey saisit le poignet d’Harry et l’emmena avec force vers la sortit.

Je claquai immédiatement la porte derrière moi afin de les retenir.

Les deux adolescents sursautèrent.

Moi : Arrêtez de me mentir. Vous savez des choses ... Vous savez où il est !

Bailey : Cooper ! Non .... Nous n’en savons rien. Si nous le savions, nous te le dirions.

Je fixais avec froideur ses yeux. Je remarquais l’humidité autour de ses pupilles et sa voix tremblante.

Harry restait en retrait derrière elle, fixant honteusement le sol.

Moi : J’espère que tu as une bonne raison pour me mentir.

La jeune adolescente dévia mon regard vers le mur blanchâtre à ma droite. Puis elle s’avança avec détermination vers la sortit. Lorsqu’elle déposa sa main sur le poignet de la porte elle m’adressa une dernière fois la parole.

Bailey : Je ne veux pas qu’il t’arrive du mal.

Moi : C’est à lui que je ne veux pas qu’il arrive du mal.

Bailey : Oublie le Cooper.

Moi : Comment peux-tu me dire ça ?

Une larme dégoulina sur la joue de la fillette et sa respiration se faisait plus douloureuse. Harry s’approcha avec peine de Bailey et appuya sur la poignée de la porte.

Moi : Vous devez me le dire si ça peut sauver Niall !

Harry poussa Bailey hors de la pièce. Et la seconde d’après la chambre fut déserte.

A mes pieds une large flaque d’eau naissait de mes habits trempés. Je me laissais tomber à Terre, comme si mes forces m’avaient délaissé. Comme si une fois de plus j’avais été la cible du malheur.

New World (Tome 2)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant