Chapitre 6

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La lune était haute et tout les élèves dormaient à point fermés. Cependant, trois élèves paraissaient dans leur salle commune : Deux rouquins et une brunettes à l'occurrence.

Ginny était en larmes sur Hermione qui avait du placer un sort de silence pour ne pas déranger les autres tandis que Ron lui, observait le feu, les poings crispés et les phalanges blanchies. Le rouquin était déçu de la réponse de son ami et il devait trouver une façon de remédier à se problème. Pendant ce temps, Ginny était cramponnée à Hermine comme une sangsue en manque.

« Pourquoi Hermione ... pourquoi ? » Réussit-elle à dire entre deux sanglots « Je suis sur que c'est, ces Serpentards qu'ils lui ont fait quelque chose, pourquoi il m'a dit ça ... » Pleura t-elle.

« Je ne sais pas, ma belle, j'ignore. » Répondit calmement Hermione en lui caressant les cheveux « Je te jure que ci les Serpentards ont quelques chose à voir avec ça, je ne donne pas cher de leurs peaux. Pas vrai, Ron ? » Dit-elle en regardant le rouquin toujours aussi absorbé par les ombres des flammes. Voyant que le rouquin était trop dans ses pensées, elle coucha Ginny, toujours en pleurs, sur le canapé et s'approcha du jeune homme.

Ron pensait, il pensait trop même. Cela faisait des années que sa soeur était amoureuse de son meilleur ami, s'étant éprit follement de lui et lui, il l'a remballait comme ça, comme si elle ne le valait pas. Il s'avait qu'Harry n'éprouvait pas exactement les mêmes sentiments que Ginny à son égard mais cela ne voulait pas dire qu'il avait le droit de la snober comme cela. De plus, tout le monde s'attendaient à ce que ces deux la finissent ensemble. À chaque fois qu'ils revenait au terrier avec Harry pour les vacances, sa mère s'accaparait du brun en lui demandant d'un il tout sauf subtil, si Ginny lui plaisait ...

Nah mais sérieusement, le rouquin connaissait la nature timide de son ami et il était sur malgré tout que Ginny serait la compagne parfaite. Elle était douce, belle, gentille, amicale, sportive ... Il ce devait de les mettre ensemble et cela, à n'importe quelle prix, par Merlin !

Trop occupé par ses état d'âmes et ses tourments, il ne remarqua pas la brunette s'approcher et ce mettre à genoux devant lui. En la voyant, il faillit faire un saut en arrière, mais ce retient, lui adressant par la même occasion un faible sourire.

« À quoi pense-tu Ronald ? » Demanda calmement Hermione en ancrant ses yeux dans ceux de son ami.

Ron soupira avant de ce lever et de ce diriger vers la cadette de la famille Weasley qui dormait dorénavant à poings fermés, trop épuisée par ses dernière heures de pleurs. Il l'observa un instant avant de ce retourner vers Hermione.

« Il faut les mettre ensemble, Mione. Ça sera le mieux pour tout les deux et même si Harry ne le réalise pas pour l'instant, il lui faut Ginny. » Déclara t-il en silence, le regards des deux revenant vers Ginny.

...

Loin des préoccupations malveillantes concernant son brun, Draco ruminait cette journée. Un léger sourire lui apparu sur son visage en ce rappelant de l'appel de son prénom par le jeune homme. Il ne s'avait vraiment pas pourquoi ses amis lui avaient raconté qu'il détestait ardemment le Gryffondors. En regardant ce jeune homme, il ne pouvait s'empêcher de le contempler en souriant.

Il ce devait de comprendre la raison du pourquoi la Weaslette lui tournait autour comme cela. Et surtout, pourquoi l'avoir trouvée en pleurs dans les bras du sang de bourbe alors que son beau brun était au sol, ce tenant le visage ?! À la vue du brun au sol, une vague de colère envahi le Serpentard. Cette peste avait osez le frapper !

Prenant de grandes inspirations, sachant qu'il allait faire une gaffe s'il ne ce calmait pas, il ce leva et ce dirigea dans sa salle commune à pas de loup pour ne pas réveiller les autres. Il s'écroula sur le premier canapé qu'il vit, réfléchissant encore au jeune homme au yeux azur.

La nuit ce passa lentement et Draco resta là, ébahi et en pleine conscience d'une façon de s'approcher du Gryffondors, sans paraitre pour un fou. Ce fut au première lueurs du soleil que le blond ce leva et alla ce doucher.

Une fois propre et habillé, le Serpentard ce dirigea vers la grande salle encore obnubilé et à fantasmer sur le Golden boy. Arriver à la grande salle, il ce laissa choir à la première place qu'il vu et ce prit un croissant au centre de table afin d'assouvir légèrement sa faim. Regardant autour de lui, toute en mangeant son "copieux" petit déjeuner, son regard s'arrêta sur une brunette et un rouquin que Malfoy ne connaissait que trop bien. Étrangement, ces deux là arboraient un grand sourire que l'héritier Malfoy n'aurait put dire pourquoi et qui ne lui arborait rien de bon.

Son regard tomba alors sur un brun encore dans les vapes faisant son entrée dans la grande salle, la trace de son oreiller encore sur son visage. Un sourire apparu sur le visage du Serpentard qui contempla alors d'un il vicieux le jeune homme.

Loin des préoccupations des autres le concernant, Harry ce dirigea d'un pas lent vers sa table. Encore cette nuit, il avait très peu dormi et ne rêvait que d'une chose ; Retourner dans les bras de Morphée. Paresseusement, le Gryffondors s'assit sous les regards trop enjoués et minutieux de ses amis, d'après lui. Arquant un sourcil face au regard que Hermione lui lançait, il piocha une orange au milieu de la table et commença à l'éplucher.

« Puis-je savoir pourquoi vous êtes si heureux ce matin vous deux ? » Questionna finalement le brun en regardant un à un ses deux amis. Il avait un mauvais pressentiment et n'aimait pas les regards qu'ils ce lançaient entre-eux. Ron ouvrit la bouche, mais Hermione le devança.

« Pour rien Harry, nous sommes ou du moins, je suis contente ... » Commença t-elle en regardant Ron, une lueur dans les yeux. « Car nous commençons en métamorphose et que McGonagall nous a dit qu'elle avait quelque chose d'important à nous montrer. » Conclut-elle, avec un énorme sourire au lèvre. Harry regarda Ron qui arborait un air mi- joyeux, mi-anxieux devant la réplique de leur amies mais n'en tient pas rigueur.

Regardant autour de lui, Harry espérait voir Neville arriver d'un moment à l'autre. Il avait quelque chose à lui demander et espérait pouvoir lui parler seul, avant les cours et aussi, car il voulait fuir la compagnie du duo à côté de lui. Son attention tomba alors sur Malfoy qui lui fit un grand sourire chaleureux. Étrangement, Harry sentit des papillons dans son ventre suite à ce contact inhabituel de la part du Serpentard et le lui rendit avant de recevoir un coup de coude dans les côtes.

Ce retournant, il remarqua Ron lui pointer la porte avec un air vicieux où Harry put apercevoir Ginny faire son entrée, le sourire au lèvres ...

Un coup de trop... Drarry Où les histoires vivent. Découvrez maintenant