A v r i l. 2 0 0 9 [ s u b.]

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Le baiser était parti en couille. Mon corps aussi. J'étais au dessus d'Irène, vêtu du sweat de pyjama qu'elle avait enfilé et de sa petite culotte, son jogging ayant rejoins mon t-shirt. Elle respirait vite la brune, ses joues rougies, ses yeux un peu trop sombre et ses lèvres niquées par mes attaques la rendait sexy au possible. 

Ses mains tremblantes glissaient sur mon ventre, s'arrêtant sur la boucle de ma ceinture et comme elle marquait un arrêt, je jetais un regard vers elle, les sourcils un peu froncés. Et elle semblait largement moins sereine, se mordant la lèvre, je pouvais lire la crainte dans ses yeux alors je glissais mes mains sur les siennes. 

- On ira pas jusqu'au bout, je murmurais en l'observant toujours

Elle se redressa et hocha la tête alors que je l'embrassais une nouvelle fois, allant lui mordre le cou gentiment sans laisser de trace. Je glissais mes mains sous le sweat-shirt, la rendant tendue rapidement. Mais quand ma main survola son sein droite, j'eu la réponse que je voulais : le soupire mixé a une plainte. J'y allais plus franchement, glissant mon autre main vers sa hanche, collant nos sexes encore couverts, et ma bouche rejoignit rapidement le second sein de la demoiselle, la faisant gémir définitivement. 

Elle me griffait la nuque tout en essayant de se retenir et ça me faisait doucement sourire. Je voulais encore plus jouer devant ses réactions. Ma main gauche sur sa hanche, je la glissais doucement vers son entrée toujours couverte et la première caresse me chauffa encore plus. 

Elle s'arcbouta délicieusement, soupirant mon prénom et je bandais trop fort dans mon jean. Je regrettais mes joggings là. La respiration chaotique, elle écarquilla les yeux en me voyant me redresser et en fit de même. Tah l'ascenseur émotionnel ici. 

- Ça va, déstresse, je murmurais, je bande trop, je l'ouvre juste. 

Je virais rapidement la boucle de ma ceinture et faisait sauter les trois boutons. Le rouge envahit ses joues et je la recouchais, mon sourire charmeur au coin, je lui laissais pas le temps d'appréhender, glissant directement ma main sur sa culotte, ressentant déjà l'humidité de celle-ci. Je voulais la goutter mais c'était trop tôt, elle était clairement pas prête, alors je me contentais de chercher son clito à travers le tissus et elle semblait carrément apprécier mes caresses. 

Elle murmurait mon prénom comme un mantra et je kiffais le "Mickaël" plus que le Deen de sa bouche. J'embrassais son ventre et arrêtant ses caresses, la frustrant un peu vu le grognement, je glissais mes doigts sur la dentelle, avant de planter me regard sur Irène totalement échevelée et perdue. La pauvre. 

- Je peux ? je demandais en tirant sur son sous-vêtement pour qu'elle comprenne mes intentions 

Elle hocha finalement la tête, je souriais, l'embrassant pour la détourner de sa gène et je reprenais mes caresses, lui faisant perdre son souffle de surprise avant qu'elle rejète la tête en arrière, quand j'étais tout pile au bon endroit. 

Ça faisait un moment que j'avais pas prit du plaisir juste en doigtant une meuf et je me disais que je pouvais grave rejouer à ces petits jeux avec d'autres : c'était tout autant plaisant d'entendre une meuf gémir juste parce que tu la caressais. Je me concentrais un peu plus quand je sentais qu'elle était proche, réveillant des zones érogènes. Et les soupires devinrent des gémissements, elle bougeait son corps d'elle-même sur mes doigts. 

Et elle explosa, me griffant la peau du dos, son corps tremblant. 

Irène était échevelée, le souffle court, elle se mordait la lèvre, les yeux planqués par son bras parce qu'elle avait "honte" d'avoir crier en jouissant. Me redressant après un dernier baiser dans le creux de son cou, elle grogna et je grimaçais : j'avais un barreau de malade, fallait vraiment que je prenne une douche froide. Glacée même. 

- Tu vas où ? 
- Prendre une douche, faut que je ... Bref. Je reviens ...
- Apprends-moi
, elle était rouge écarlate depuis le début, ça me fumait de rire 

Mes sourcils se fronçaient automatiquement en entendant sa phrase. Lui apprendre quoi ? À se faire jouir ? Elle se redressa pour être à la hauteur de mon visage et son petit cul se posa sur mes cuisses. Mon érection pulsait encore plus dans mon boxer et j'en avais presque mal. Elle m'embrassa doucement, de peur que je l'envoie se faire foutre et prit un peu d'assurance en voyant que ce n'était pas le cas. Je me contentais juste de la fixer.

- À quoi tu joues ? je murmurais contre ses lèvres
- J'veux te faire du bien.

J'haussais un sourcils et mon grognement résonna dans la pièce quand elle glissa sa petite main dans mon boxer. Me faire du bien, ouais, je captais maintenant. Elle était pas si timide que ça en réalité et j'allais pas m'en plaindre. 

- Dou-Doucement, j'attrapais sa main et lui imposait mon rythme, me faisant soupirer.

Là, comme ça, on venait clairement de me perdre. Parce que si j'avais passé l'âge d'une branlette, trouvant mon plaisir ailleurs, je faisais pas trop le mec tellement, elle me faisait vriller.

Elle apprenait vite la petite grecque, et c'était con mais elle était douée là dedans, elle suivait mes indications à la lettre et je sentais que j'allais pas tarder à jouir. Grognant de plus en plus, elle accélérait ses mouvements, alors que je m'enfonçais dans mon plaisir, ayant oublié que c'était Irène qui me faisait face. Me laissant tomber sur le lit, l'image de mon crâne, c'était une brune me chevauchant. 

- Putain, plus vite, je marmonnais 
- Comme ça ? 
- Ou-Ouais, haa, t'arrête pas.

Je sentais le plaisir monter à travers mes cuisses et j'attrapais la main d'Irène pour me finir, n'en pouvant plus. J'ouvrais les yeux, croisant le regard fiévreux de la brune et ça me suffisait : un dernier coup de poignet franc, mes abdos se contractaient et je rejetais la tête en arrière, grognant en explosant sur nos mains. 

Elle grimaça en récupérant sa main et je lâchais un rire, me redressant en lui volant un dernier baiser. Je l'empêchais de trop me coller parce que j'en avais sur le torse et lui embrassait le front.

- Je prends une douche rapide, rhabille toi en attendant. 

Elle hocha la tête, alors que je fonçais dans la salle de bain, la douche prise en dix minutes, je retournais dans la chambre d'Irène qui n'avait enfilé qu'une petite culotte et gardé son sweat-shirt. Je me mordais la lèvre devant cette petite tenue et j'allais me glisser à ses côtés, en boxer. 

Irène me tournait le dos et j'aurais aimé qu'on parle de ce qu'on venait de faire, de m'assurer que c'était ok, qu'elle allait bien, que je l'avais pas quécho. Elle avait que quinze piges quand même. Je tournais un peu sur moi-même et j'entendis un grognement. Une vraie daronne, je pouffais de rire. 

- Mickaël t'es un gamin ! râla-t-elle, dors ! 
- J'y arrive pas. 

Elle grogna, marmonnant qu'elle, elle voulait dormir et j'essayais de me calmer, rien que par respect pour le sommeil de la gamine. Un bras sous la tête, je fixais le plafond blanc et j'attendais le sommeil. Je savais qu'il viendrait pas mais ça me permettait de réfléchir à mes actes de pédophile. Parce que bon, quinze ans, c'était même pas la majorité sexuelle.

Je me dégoutais un peu mais j'essayais de me rassurer en me disant que ça n'arriverait plus, que c'était parce que j'étais défoncé. Qu'Irène m'avait un peu trop chauffé. Mais mon corps trouva enfin la paix quand la brune se colla contre moi, poussant un soupire soulé. Et ça me dérangeait un peu, qu'il soit plus tranquille maintenant.

- J'ai rien fait, je marmonnais 
- Tu réfléchis trop fort. Ça va, Mike, t'as tué personne, j'étais consentante et tout va bien. 

Quinze ans et c'était elle qui me rassurait. Je caressais sa tête, lui embrassant le front et je crois que j'étais enfin en paix avec moi-même quand elle me gratta la mâchoire. Ce geste m'avait toujours détendu et je pouvais enfin fermer les yeux, histoire de me reposer un peu. 

- T'as kiffé, quand même ? je chuchotais, elle râla pour la forme, réponds s'te plait. 
- T'arrêtes de m'embêter après ?
j'hochais la tête et elle pouffait
- C'était cool, elle enfonça sa tête dans le creux de mon coup et je devinais qu'elle rougissait, merci de m'avoir fait découvrir ça. 
- Cool alors
, je souriais enfin calmé 

Fin d'après-minuitOù les histoires vivent. Découvrez maintenant