Chapitre 4

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(Tu es Annie et Eren est Petra (nda: oui je fais partie des gens qui n'aiment pas Petra dans les fanfictions.))


DANS LE PASSEY (de quelques minutes)

Pov t/p:

Le nain est partit depuis un bout de temps maintenant. Alors que je me posais des questions sur le pourquoi du comment, je suis arrivée ici, Putrarbre fit son apparition, pour mon plus grand bonheur... Elle entra dans mon cachot grâce à un trousseau de clés qu'elle avait sûrement trouvé à l'entrée des prisons. J'étais assise sur ma chaise. Elle voulût me donner un coup au ventre mais je réussis à contrer son attaque. Elle prit la parole:

Putrarbre: Tu vas te laisser faire. Je vais te corriger et te dire comment tu dois te comporter avec mon caporal.

On se mit en position de combat.

Moi: T'as pas tourné la page à ce que je voie...

Putrarbre: Après tout, c'est pas ma faute si tu es suicidaire! 

Moi: T'en as d'autres des conneries à dire?

Putrarbre: Peut-être bien, et ces "conneries" te tueront si tu ne les exécutes pas comme il se doit. 

Je levai ma jambe pour lui donner un coup à la tempe. Elle contra mon geste et m'attaqua à l'épaule. Je fis de même.

Putrarbre: Depuis que tu es arrivée, mon Livaï ne veut plus que je mange avec lui.

Suite à ces mots, elle me lança un regard noir et essaya de me retourner le bras droit. Elle n'est pas très forte au combat mais je ne sais quand même pas comment je sais si bien me battre. En tout cas, là n'est pas la question. Je dois m'occuper de son cas. J'étais bien déterminée à la faire regretter de vouloir me blesser lorsqu'il y eu un léger contretemps. Et pas des moindres...

Putrarbre: Alors comme ça tes "amis" ne se souviennent plus de toi? Enfin, vu comment tu es, tu ne doit pas en avoir beaucoup, voir pas du tout.

Elle me lança un sourire narquois. J'étais totalement déboussolée. Ça peut paraître stupide d'être perdue juste avec ces deux phrases mais pourtant je l'étais belle et bien. Quand des personnes m'insultaient sur mon physique ou sur mon mental, bien que cela m'affectait, je ne lassais rien paraître. Mais, quand quelqu'un ose me juger négativement sur les relations que j'entretiens avec certaines personnes, cela a pour don de me déboussoler. 

Lorsque j'étais petite -surtout en primaire-, je n'avais pas d'amis. Je passais mes récréations sur un banc, seule, dans la cour, avec qu'une seule impatience: que la sonnerie retentisse. Les gens s'en prenaient à moi. J'avançais toute seule. J'essayais, parfois, de m'incruster dans le groupe des "populaires" mais, ils me rejetaient sans cesse. Lors de mon année de CM2, j'ai eu la "chance" de rencontrer une jeune fille. On s'entendait bien, on avait quelques points communs et je faisais tout mon possible pour l'aider car elle était très malvoyante. Mais une fois arrivée au milieu de l'année, elle commença à me faire des remarques méchantes. Quand je chantonnais, elle me lançait des fois: Arrête, tu me fais mal à la tête! Ou d'autres phrases qui ne font pas plaisir à entendre. Cela n'est pas grand chose mais je peux vous jurer une chose: Quand on entend ce genre de parole venant de sa "meilleure amie" en continue alors qu'on fait tout son possible pour qu'elle se sente mieux -à cause de son complexe-, ça fait mal, mais alors très mal. Finalement, peu après, elle rejoignit le fameux groupe des "populaires" me laissant seule.

Puis, je suis rentrée au collège. Je suis allée au collège qui était dans la ville voisine à la mienne pour des raisons d'options de matière. Je ne connaissais aucune personne à part une fille qui était dans ma primaire. Peu à peu, je me fis des ami/e/s. On formait un groupe de quatre personnes. En 5ème, nous n'étions pas tous/toutes dans la même classe. J'étais avec n/a. Il y eut de grosse dispute notamment avec d'autre personnes. Pendant quelques semaines, je me retrouvais comme 2 ans auparavant, seule. Mais là, c'était encore pire. Tout les gens, sauf mes deux dernières ami-e-s étaient contre moi. Ils parlaient dans mon dos, m'insultaient. Bref, je pense que si je devais choisir une anecdote de ma vie qui ressemble le plus à ce qui peut être l'enfer, je choisirai celle-ci. J'ai rencontré ds personnes magnifiques et c'est comme ça que j'ai pu retrouver le sourire. Puis en 4ème, un/e de mes deux ami/es parti/e dans un autre collège. Je suis donc restée avec ma/mon meilleur/e ami/e jusqu'au jour où je suis atterrie dans snk... Je laissa quelques larmes s'échapper de mes yeux.

Livaï x reader: La haine du passéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant