Chapitre 45

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Pov T/p:

La journée s'était parfaitement bien terminée. À la fin de la discussion entre Hanji et Livaï, celui-ci ne m'avait plus lâché, ce qui n'était pas pour pour me déplaire. Je me suis rendu compte qu'en une semaine, il m'avait terriblement manqué. Cela me faisait plaisir de retrouver la bonne humeur que mes amis me procuraient, que le bataillon me procurait.

Pour ceux qui est de mes blessures, elles sont en bonne voix de guérison. J'arrive sans problème à marcher à l'aide d'une béquille. 

Lors de beaucoup de conversations, une grande quantité de personnes m'avaient dit que Livaï avait changé sans ma compagnie. Qu'il était comme "plus heureux" s'il me savait en vie. En fait, je pense que je suis en train de tomber sous son charme. Je pense que son côté "je m'en foutiste" et protecteur à la fois, m'a fait craqué. Ce n'est qu'une hypothèse mais disons que j'ai bien commencé à l'argumenter.

Le lendemain:

Toute la matinée avait était libre pour tous les soldats. Livaï leur avait laissé un peu de temps pour eux. Mais pour l'après-midi, ce dernier avait comme argument qu'il devait finir son entraînement d'hier pour que son emploi du temps soit respecté. Les recrues auraient normalement, une semaine de vacances qui commenceraient dès demain.

Moi, ne pouvant pas encore pratiquer la tridimentionalité, ni même le maniement d'armes, je m'ennuyais. On peut dire que je réfléchissais. Un peu de tout d'ailleurs. Mais une chose me vint à l'esprit. Je suis dans le bataillon depuis un bout de temps maintenant, mais, je n'ai même pas visité toutes les pièces.

Bon, le grenier, plein de poussières, ne m'intéresse pas. Les étages habités par les membres du bataillon non plus. J'ai eu l'habitude de m'y cacher lors de nos soirées "jeux" entre amis. En revanche, le dernier étage, plus précisément, le "sous-sol" m'est totalement inconnu. 

Pov Théo:

Hanji m'avait dit, quand elle m'avait annoncé le décès de ma sœur, que si je le souhaitais, je pouvais récupérer quelques de ces affaires comme souvenirs, au bataillon. Je compte m'en occuper maintenant.  

Seulement, je veux faire ça vite, je veux que personne ne me voit, être le plus discret possible. C'est comme ça que je rentrais dans l'enceinte du bataillon. Quelques soldats qui faisait attention à qui y rentrait me posèrent quelques questions auxquelles je répondis vite. 

J'allai donc dans son ancien dortoir, récupérer ses affaires qui me tiennent le plus à cœur. Je pris quelques minutes à les mettre dans un carton poussiéreux. 

Quand je m'arrêtais à sortir du bâtiment, j'entendis une douce mélodie venant de la cave.

En effet, la porte qui menait à celle-ci n'était pas fermée. Je décidais de poser le carton à côté de la porte, après l'avoir refermée. Je m'aventurai entre les murs, déchirés de papier-peint, à la recherche de cette magnifique musique.

Pov T/p:

Quelques minutes plus tôt:

À peine ai-je ouvert la porte menant au dernier étage, que je trouvais déjà cet espace glauque. Aucune ouverture, donc pas de fenêtre laissant entrer la lumière naturelle. 

Je remontai au réfectoire, prendre une bougie et des allumettes, histoire de voir quand même où je mettais les pieds et d'éviter de m'écraser par terre.

Une fois arrivée de nouveau dans les escaliers qui descendent, je jugeais plus intelligent de laisser la porte ouverte. Je descendis, ma bougie à la main, me demandant si un monstre n'allait pas apparaître devant moi. Un long couloir s'offrait à moi. Dans celui-ci, plusieurs portes. À chaque fois, elles ouvraient des placards. D'ailleurs, rien de bien important se trouvaient à l'intérieur. À la fin de l'allée, une dernière porte. Certainement la plus redoutable. Je l'ouvris avec angoisse. Ce fut par surprise que je trouvais derrière celle-ci, une pièce splendide où trônait un piano à queue. 

Je m'avançai un peu plus, éblouie par la beauté de cet instrument. Une housse poussiéreuse le recouvrait. Je l'enlevai rapidement, laissant place aux magnifiques touches blanches et noires de cet objet. 

Une envie folle me prenait de m'asseoir et de pianoter. Dans ma tête, une mélodie. C'est comme si j'avais toujours sus où se trouvaient les touches pour la jouer. Sans attendre, je les composai, une par une, parfois plusieurs en même temps pour retrouver la douce berceuse que je voulais imiter.

J'étais comme emportée sur un petit nuage. Jusqu'au moment où j'entendis des pas. Je n'y fis pas attention au début, je ne les remarquais même pas, étant trop enivrée par l'harmonie que je pratiquais. 

???: T/p?

Livaï x reader: La haine du passéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant