Chapitre 40

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Au début de la journée:

Pov Hanji:

Livaï n'était toujours pas présent dans la salle commune... Je décidai d'aller voir dans son bureau.

Moi: Livaï?

J'avais beau toquer, je n'obtenais aucune réponse. J'ouvrai la porte et ce que je vis me figea.

Un bureau cassé, désordonné; des tonnes de papiers par terre, chiffonnées, arrachées; des bouts de porcelaines éparpillés partout, que ce soit sur ce qu'il restait du bureau ou à terre. Plus je m'approchai, plus je me rendais compte du nombre de gouttes de sang qui accompagnaient la porcelaine.

Je me précipitai de toquer à sa chambre.

Moi: Livaï?

Moi: LIVAÏ!

Il m'ouvrit la tête décomposé. 

Livaï: T'AS PAS BIENTÔT FINI DE GUEULER?!

Je regardais vite fait derrière lui. Tout était en pagaille. Puis un détail m'interpella. Il était coupé à sang au niveau du poignet droit.

Moi: Je ne sais pas ce que tu as Livaï mais viens avec moi, je vais te soigner.

Livaï: Pas la peine, on s'en fout.

Moi: Non on s'en fout pas et tu vas vite venir!

Livaï: Est-ce que tu crois qu'on a soigné T/p quand elle en avait besoin? Elle a dû souffrir, elle est peut-être morte, coupée en deux! ET TOI TU ME SORS, QUE JE DOIS ME FAIRE SOIGNER POUR UNE ÉGRATIGNURE?! ALORS QUE PEUT-ÊTRE UN PUTAIN DE TITAN LUI A ARRACHÉ SES BRAS OU SES JAMBES PENDANT QUE MOI J'ÉTAIS COMME LE CONNARD QUE JE SUIS EN TRAIN DE REMPLIR MA PUTAIN DE PAPERASSE?!!!

Moi: Livaï... ne te met pas dans tout ces états... 

Pour seule réponse, il me claqua la porte au nez. Je décidai d'aller dans mon bureau finir ma matinée.

Au déjeuner, tout le monde avait l'air déprimé. Je m'assis à la table des jeunes étant donné que les supérieurs avaient tous des choses importantes à finir avant d'aller manger.

Moi: Bonjour tout le monde...

Jean: Bonjour...

On commença à manger dans un grand silence. Environ, dix minutes après, Sasha nous rejoignit.

Connie: Tu es enfin venue!

Sasha: Je n'avais pas très faim.

Jean: Arrête, il faut que tu prennes des forces, prends mes patates.

Sasha: C'est gentil Jean mais garde les pour toi.

Eren: Vous savez, elle nous manque tous...

Mikasa: Eren!

Jean: Qu'est ce qui raconte le connard suicidaire? Il veut que je lui fasse la leçon! Ta maman t'as jamais appris que c'était mal de parler d'une personne qui n'est plus de ce monde à ses amis? Ah oui j'oubliais, elle est plus là non plus ta "maman"!

Eren: Elle a quoi la tête de cheval?! Je vais lui péter sa gueule!

Sasha: Arrête Jean, il en vaut pas la peine. Partons.

C'est comme ça que Sasha, Jean et Connie quittèrent la table. J'en profitai pour faire de même.

Tout était plutôt calme au bataillon. J'allai parfois voir Livaï mais il m'envoyait toujours balader. Quant à Erwin, il était chez un médecin. 

Puis, tout d'un coup, Livaï s'était comme réveillé, mais d'un mauvais pied.

Livaï: BON ALORS LES PUTAINS DE MIOCHES, VOUS ALLEZ VOUS GROUILLEZ LE CUL ET ALLEZ SUR LE TERRAIN MAINTENANT!

Je sortis voir ce qu'il se passait et, pour essayer de le remettre dans la bonne voix.

Moi: Mais, Livaï, suite à l'expédition, ils ont jusqu'à la fin de la semaine pour se reposer!

Livaï: RIEN À FOUTRE! POUR PAS CREVER DANS CE MONDE DE MERDE, FAUT S'ENTRAÎNER! MOI JE M'EN FOUS, MAIS S'IL NE VEULENT PAS SUBIR LA MÊME CHOSE QUE... T/p... ces mioches doivent s'entraîner...

Moi: Livaï...

Livaï: ET AUSSI! SI VOUS VOYEZ L'ENFOIRÉ SUICIDAIRE, RAMENEZ LE MOI! JE DOIS LUI EXPLIQUER COMMENT ON NE SE FAIT PAS KIDNAPPER! A CAUSE DE LUI BEAUCOUP DE... personnes sont... mortes...

Moi: Tu devrais te reposer Livaï.

Livaï: Je n'ai pas besoin de repos. Il faut que ces gamins s'entraînent.

Je les plaignais. Un entraînement, après une longue sortie extra-muros, avec un Livaï en colère... ça doit pas être facile...

Le soir, les cadets étaient exténués. Ils mangèrent le plus tôt possible et allèrent directement dans leur dortoirs. La journée allait certainement se répéter le lendemain. 

Aujourd'hui, je n'avais pas vu une seule fois Livaï rentrer dans le réfectoire. Ayant peur qu'il n'ait rien avalé, je pris un plateau et partis le rejoindre.

Moi: J'ai de la nourriture pour toi Livaï...

Livaï: J'en veux pas.

Moi: Il faut que tu manges...

Livaï: J'ai déjà mangé.

Moi: Tu es sûr?

Livaï: Oui.

Moi: Vraiment sûr?

Livaï: Ferme ta gueule et dégage.

Moi: D'accord, je te laisse juste, le plateau derrière la porte...

Livaï x reader: La haine du passéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant