Livaï x reader: La haine du passé

Chapitre 56

Stupéfaite par le fait que j'allais devoir revoir Livaï face à face, je m'écartais un peu des autres pour finir mon entraînement plus loin. 

Finalement, avant d'aller dans son bureau, je ferais mieux de prendre une douche. Et puis... peut-être qu'il oubliera? Bien sûr, je pris absolument tout mon temps. Je croisai également les enfants -ce qui amena une petite discussion avec eux- et, pour terminer, j'avais un petit creux. 

Hanji: TTTT/PPPPPP!

Satan est de retour.

Moi: Moui?

Hanji: Qu'est ce que tu fais au réfectoire alors que j'ai galéré pour te trouver un tête à tête avec ton prince charmant?

Moi: J'avais totalement oublié...

C'est pas normal d'être aussi stressée juste pour ça et, de trouver des excuses...

Hanji: Bah qu'est ce que t'attends?! Maintenant que grâce à moi, tu t'en souviens, tu peux y aller!

Moi: Ouais ouais...

Hanji: Tu sais que je te fais confiance T/p, mais là je le sens pas.

Soudainement, elle me prit par le bras et m'emmena de force devant le bureau de Livaï. 

Hanji: Désolée!

Elle toqua très très fort de sorte à ce que Livaï m'entende, même s'il s'était endormi.

Livaï: Nom et raison du dérangement.

Moi: T/p, Hanji.

Livaï: Tch... rentre.

Je fis ce qu'il me dit et contrairement à ce que j'aurais fait d'habitude, je fis également le salut.

Moi: Uhm, elle m'a dit de venir pour une sorte de bilan...

Pov Livaï:

Tch, c'était à Erwin normalement. En plus, on est tout les deux gêné; l'atmosphère n'est pas du tout détendu. Et, pour couronner le tout, je repense à ce que la binoclarde m'a dit de dire à la gamine.

Quelques minutes plus tard:

Pov T/p:

Moi: Merci caporal, passez une bonne fin de soirée.

J'avais dit ma dernière phrase extrêmement vite et, en courant, je me dirigeai vers mon dortoir où devait certainement se trouver Sasha et les enfants.

Moi: Salut! Je suis là!

Sasha: Qui dit que T/p est revenue, dit qu'on peut aller manger!

Rudy: YOUHOUUUU!

Moi: Mouais...

Sasha: On t'a suffisamment attendue. Tu n'as pas d'échappatoire possible.

Elle me tira par le bras et même si je n'avais pas faim, j'étais forcée à aller au réfectoire. 

Le soir se déroula sans problème. Une fois de plus, j'étais prise d'insomnies la nuit, et donc, m'apprêtai à sortir du dortoir. Il faut dire que depuis le temps, j'avis trouvé de nombreuses techniques pour ne pas réveiller Sasha et Mikasa en partant. 

Cette nuit, la pelouse était humide à cause de la pluie qui était tombée précédemment dans la journée. Ce n'était pas agréable mais être assise, sans personne autour de moi, m'apaisait. J'avais l'impression d'être dans mon propre univers.

Un doux vent était présent. Celui-ci faisait bouger l'herbe et grâce à lui je me sentais légère, comme un oiseau. 

Mes paupières se faisaient de plus en plus lourdes, mais à chaque fois qu'elle se fermaient plus de trois secondes, des souvenirs revenaient me hanter et les obligeaient à se rouvrir. 

Il n'y avait aucun bruit. Je pouvais même sentir ma propre respiration. 

Lors de ma discussion avec Livaï, personne n'avait reparlé de ce qui s'était passé. Il avait dit qu'il trouvait plus raisonnable le fait que je n'aille pas à l'expédition. Mais, Erwin l'avait convaincu que j'étais soi-disant une excellente soldate, et que ne pas m'avoir ferait davantage de pertes. Je n'ai pas essayé à prouver le contraire, repensant à ce qu'il s'était passé dans les bas-fonds...

Pov Livaï: 

Cette nuit, je ne me sentais pas très bien moralement. Alors, comme à chaque fois que cela arrivait, je montai sur le toit observer les étoiles, comme j'aimais le faire avec Furlan et Isabel. Ce soir, le ciel était magnifique, les étoiles rayonnaient et illuminaient le ciel. Puis, mon regard se dirigea vers la plaine qui menait à la forêt. Au début, je n'y fis pas attention mais, au fur et à mesure, je me rendis compte qu'il y avait une silhouette. 

Il ne me fallu pas plus de deux secondes pour savoir que c'était elle.

Je ne sais pas pour quelle raison mais je savais que c'était maintenant. Je savais que ce soir, j'aurais la bravoure de lui annoncer, mais pas les autres. Alors, je descendis du toit et m'approchais petit à petit de T/p. Elle était assise et le vent faisait bouger ses magnifiques cheveux c/c. Je m'étais beaucoup approché d'elle mais, celle-ci ne l'avait pas remarqué, certainement en étant trop dans se pensées.

Je pris mon courage à deux mains et dis:

Moi: T/p?

Elle se retourna, et sans que je puisse me contrôler ou même penser, je franchis les quelques centimètres qui nous séparaient et collai mes lèvres sur les siennes.