Chapitre 21

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Le monsieur: Les brigades spéciales ne devraient pas revenir dans très longtemps mais je t'avoue que je préférerai communiquer les informations que j'ai en ma possession au bataillon d'exploration plutôt qu'à ces soldats.

Moi: Si vous voulez, je peux vous aider à vous faire partir d'ici pour vous ramener au QG du bataillon.

Le monsieur: Tu as un plan?

Moi: Je connais un chemin pour sortir de là où nous nous trouvons sans nous faire remarquer.

Le monsieur: Très bien. Je te suis.

On partit vers le quartier général du bataillon d'exploration. Arrivés devant, je dis au monsieur de m'attendre car avant de le faire rentrer dans les bâtiments, je devais avoir un accord d'un supérieur.

Je toquai donc au bureau du major. Je lui expliquai la situation. Il semblait surpris par le fait que j'avais désobéis au ordres du caporal mais je l'avais convaincu que c'était pour la bonne cause.

Le soir, le major Erwin avait une réunion avec d'autres supérieurs et quelques de mes amis sur le titan féminin. Je n'avais plus le droit d'enquêter seule sur cette affaire donc, j'étais partie rejoindre Mikasa dans le réfectoire, manger en laissant seul le dénommé Théo.

Le caporal m'avait crié dessus en me disant que j'étais irresponsable et que j'aurais dû en parler à un supérieur avant de repartir sans lui chez les brigades,  mais maintenant que j'avais réussi à trouver le jeune homme qui pouvait nous être très utile sur la disparition de t/p, je m'en fichais un peu de ce qu'il pouvait bien me raconter. 

 Le major, le caporal, Hanzie et Mike avaient fait la rencontre de Théo et l'avaient laissé dans une salle en attendant la fin de leur réunion.

Finalement, je repartis dans mon dortoir accompagnée de Mikasa pour dormir. Le lendemain, nous allons avoir notre deuxième jour de repos sur les trois, après lesquelles, on devra recommencer les entraînements, ce qui sera très problématique pour continuer notre enquête de disparition.

Le lendemain:

Pov Kenny:

Moi: MAIS BORDEL, JE T'AI DIT DE TROUVER LE MÔME ET TOI TU RENTRES TRANQUILLE AVEC PERSONNE?!

Mon second: Je vous ai dit chef qu'il n'était pas au QG des brigades spéciales...

Moi: ET QU'EST-CE QUE J'EN AI À FOUTRE?! ON PARS AUJOURD'HUI AVEC L'AUTRE GAMINE SANS PERSONNE POUR SURVEILLER CETTE BASE, ET TOI TU LAISSES SON PUTAIN DE FRÈRE SE PROMENER EN TOUTE TRANQUILLITÉ DANS LES VILLES?!

Mon second: Mais chef...-

Moi: Arrête un peu de me raconter ta merde! De toute façon, tu sais très bien que s'il arrive quelques chose à notre QG des bas-fonds, ce sera toi le responsable!

Mon second: Oui patron...

Moi: Emmène la gamine, on se casse! Des soldats peuvent arriver à tout moment à cause de ton manque de responsabilité!

Mon second: J'y vais.

Pov T/p:

Je ne peux pas sortit d'ici. Il n'y a pas de fenêtre, mes mains et mes pieds son attachés et la porte est blindée et fermé à je ne sais combien de tours.

???: Salut ma belle! C'est bon, c'est le grand jour! On y va. Je te préviens, le chef n'est pas de très bonne humeur alors tiens toi à carreaux!

Il me détacha et me pris fortement les poignets. Je me posais même la question si le gars me les broyait. Il m'emmena dans une calèche, conduite par deux chevaux avec un autre soldat à l'avant. Kenny était devant moi avec le soldat qui m'avait détaché.

À ma plus grande surprise et aussi à mon plus grand malheur, on passa sans soucis or des bas-fonds pour se retrouver à la surface. Mais, une fois arrivés au bord des murs, j'avais baissé ma garde et le fameux Kenny m'assomma en me donnant trois gros coups sur la tête.

En me réveillant, je me rendis compte que j'étais dans un salle qui me semblait encore plus sale et abandonnée que la précédente dans les bas-fonds. Cette fois-ci, une petite fenêtre qui se trouvait en hauteur laissait passer un peu la lumière naturelle dans la salle. Derrière cette ouverture, je pouvais apercevoir des barreaux ce qui me laissé penser que même si j'arrivais à casser cette fenêtre, je n'arriverais pas à briser ces barreaux. J'étais donc, une fois de plus coincée mais maintenant, en dehors des murs. 

Les murs de la pièce étaient recouverts d'un vieux papier peint déchiré et gravement abîmé, les lames du parquet était cassées ce qui laissait apparaître de grosses échardes et la porte était en bois massif. Seul un lit se trouvait dans la "chambre" dans laquelle j'étais.

Toutes mes espérances de survie s'étaient envolés en un fragment de seconde...

Livaï x reader: La haine du passéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant