fifteen

875 32 2
                                    

Puede que pase un año más de una vez sin que te pueda ver, pero el amor es más fuerte.
__________________________

1er janvier 2019.

Ludmilla et Lucas décidèrent de profiter à fond de chaque jours qu'ils avaient encore ensemble. Lui rentrait le quatre janvier, ils avaient donc à peine quatre jours à passer ensemble. Ils s'étaient tous deux mit d'accord pour ne pas parler de suite de ce qu'il se passerait après son départ, ils aviseraient le moment venu. Mais le temps leur était compté, et c'est exactement pour cette raison que, dès le tout premier jour, elle débarqua à la villa aux alentours de dix heures et fut accueilli par un Thomas en jogging et t-shirt.

- Lud ! l'accueilla-t-il avec le sourire.

Cette fois, la bise la surprit. Il fallait vraiment qu'elle s'y habitue.

- Buenas Thomas ! Ca va, vous êtes bien rentré hier ?

Il hocha la tête et s'écarta de la porte pour l'inviter à rentrer.

- Tu veux quelque chose à boire ? lui proposa-t-il.

- Non merci, j'ai prit mon petit-déjeuner avant de venir. Lucas dort encore ?

Elle s'installa sur le dossier du canapé. La télévision était allumée et régler sur une chaine française, servant de bruit de fond.

- Ouais je crois, à moins qu'il n'ait juste la flemme de se lever. Faut dire que la nuit a été riche en émotion, ajouta-t-il avec un clin d'œil en direction de Ludmilla.

Elle secoua la tête en soufflant du nez.

- Je me disais bien que vous aviez été bien long à aller les chercher ces boissons.

- On voulait pas vous déranger, jouer le rôle de la chandelle, c'est pas vraiment notre truc.

- Dis pas n'imp, reprit-elle en levant les yeux au ciel. Bien sûr qu'on vous aurait pas mit de côté.

Elle jeta un coup d'œil à l'heure. Dix heures dix. Elle l'aurait bien laissé se reposer un peu plus longtemps, surtout au vu de l'heure tardive à laquelle ils avaient tous quitté la Place Rouge, mais l'envie de lui offrir un réveil mémorable fut plus forte.

- Dis Thomas, vous auriez pas des glaçons ou un truc dans le genre ?

Visiblement, l'esprit de Thomas était aussi tordu que le sien car, sans qu'elle n'ait besoin de lui expliquer, il comprit son plan. Ils préparèrent donc un seau rempli de glaçon et montèrent ensuite à l'étage.

- J'espère qu'il n'est pas encore réveillé, fit Thomas à voix basse. On passerait pour des cons sinon.

- Putain vous foutez quoi les gars ? fit la voix endormi d'Antoine lorsqu'ils arrivèrent sur le palier.

- On va réveiller Lucas, lui expliqua Ludmilla en tentant de ne pas éclater de rire.

Le blond dévisagea les deux personnes en face de lui avant de remarquer le seau que tenait Thomas dans ses mains. Il écarquilla les yeux.

- Nan, ne me dites pas que c'est pour lui ça ?

Ils hochèrent simultanément la tête et un grand sourire machiavélique illumina alors le visage d'Antoine.

- Attendez-moi, faut absolument que quelqu'un immortalise ça !

Il revint une trentaine de secondes après avec son téléphone, commençant d'ores et déjà à filmer. Thomas se dirigea en premier dans la chambre de Lucas suivit par Ludmilla qui ne connaissait pas la villa, et d'Antoine aka le cameraman. Le premier ouvrit doucement la porte et leva le pouce en l'air vers ses deux comparses dans son dos afin de leur signifier que leur proie dormait comme un bébé. Lorsqu'elle l'aperçut endormi, Ludmilla eut une vague de regret et hésita à interrompre la mission. Qu'est-ce qu'il était adorable quand il fermait sa gueule ! Mais bon, la connerie était plus forte. Thomas fit le décompte à l'aide de ses doigts avant de déverser la moitié du contenu du seau sur le madrilène. Le cri qu'il poussa les fit tous s'écrouler de rire.

la chica del puente - l. hernández Où les histoires vivent. Découvrez maintenant