Les doux rayons du Soleil apparaissent par les fenêtres et illuminent progressivement la pièce. Les oiseaux ont commencé à chanter avant l'aube, et ont réveillé Clarke. Depuis presque une heure, elle est allongée sur le côté, et passe délicatement ses doigts dans les cheveux noirs de Lexa, qui lui tourne le dos.
Cela faisait si longtemps qu'elle n'avait pas dormit dans un lit, qu'elle s'était habituée à l'inconfort permanent des endroits où elle avait pris le temps de se reposer. La petite couverture au sol dans le laboratoire détruit, le sable chaud du désert le jour, et glacial la nuit, puis le coffre du 4x4, de loin le plus agréable.
Clarke se tourne sur le dos, et contemple les poutres du plafond, qui soutiennent la toiture. La veille, elles ont choisi de s'installer dans une petite maison à l'écart de la place centrale, en particulier pour être le plus loin possible de la grande salle remplie de cadavres.
Il commence déjà à faire un peu chaud sous les couvertures, Clarke se redresse, et se penche tout doucement au dessus de Lexa qui dort toujours paisiblement. Son visage est détendu, elle n'a jamais eu l'air aussi sereine, apaisée, se dit Clarke, et cette pensée lui réchauffe le coeur. Elle dépose alors un léger baiser sur sa joue, et s'extirpe sans bruit en dehors du lit.
Elle attrape ses vêtements, en tas par terre, mêlés à ceux de Lexa. En les enfilant, elle se fait la remarque qu'il serait peut-être temps de les laver.
Debout au milieu de la pièce, Clarke observe les lieux en silence. La maison est intégralement construite en bois. Lorsque l'on passe la porte d'entrée, le lit est tout de suite sur la gauche, la tête contre le mur du fond, qui comporte une fenêtre à quatre carreaux en verre.
Dans la même pièce, face à la porte, quelques meubles formes la cuisine. Notamment un avec une porte en acier, qui doit être celle d'une sorte de four, et un autre avec un évier du même matériau. Juste à coté de celui-ci se trouve des pichets vides, et des sots posés par terre. Une réserve d'eau doit se trouver à proximité. Clarke pourra laver leurs vêtements dans l'évier plus tard.
Une deuxième fenêtre est taillée dans le bois au dessus de l'évier.
Enfin, il y a un petit couloir à droite de la porte d'entrée. Clarke s'y engage et arrive devant une autre porte, elle l'ouvre et entre dans une petite chambre, qui contient un lit simple. La pièce est illuminée par une fenêtre au dessus d'une petite commode.
Elle ne peut alors s'empêcher de penser à la famille qui devait habiter cette maison, et qui doit se trouver maintenant certainement parmi le reste des membres du village.
Elle fait demi tour, et jette un coup d'oeil vers Lexa qui dort encore, avant de sortir discrètement de la maison.
Clarke est alors accueillie par la belle mélodie d'un oiseau gris, perché sur la branche la plus basse d'un arbre à quelques mètres devant elle.
Son regard est ensuite attiré au dessus des cimes. Un sourire naît sur son visage lorsqu'elle constate qu'en une nuit, le ciel est passé comme par magie du même teint jaunâtre depuis des semaines, à un blanc pur, qui tire même presque vers le bleu très clair.
A cet instant précis, c'est comme si le Praimfaya n'avait jamais eu lieu. La forêt est vivante, animée par le doux chant des insectes dans les hautes herbes . Un vent léger chasse la chaleur matinale, et passe à travers les feuilles, ce qui produit un bruit pur, qui accompagne celui d'un ruisseau que Clarke ne voit pas, mais qu'elle peut entendre un peu plus loin.
Une fleur blanche, tombée d'un arbre, est amenée par le vent, et se pose à ses pieds.
La nature, comme elle ne l'avait plus vu depuis bien longtemps, semble lui donner son accord pour enfin vivre en paix.
VOUS LISEZ
Seules sur Terre (FANFICTION CLEXA THE 100)
Fiksi PenggemarLe début de mon histoire correspond au début de la saison 5. Le Praimfaya a tout détruit sur son passage. Clarke s'est réfugiée de justesse dans le laboratoire sous-terrain de Becca. Elle a vu la navette décoller, en emmenant Bellamy et les autres v...