Épisode 6

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***Olivier***
Je suis toujours aussi préoccupé à trouver ne serait-ce qu’un tout petit indice qui pourrait m’aider à coincer ces sales fils de pute qui ne font que troubler la ville et la quiétude des gens. Je serai vraiment l’homme le plus heureux si j’arrivais à les mettre hors d’état de nuire. Tout le monde me prend pour un obséder, oui je le suis. Je suis obséder par cette histoire, par cette bande de gangsters. Je me suis promis de venger la mort de Bob, de la traquer jusqu’à leur dernier retranchement et de leur faire la peau comme ils l’ont fait avec lui devant sa femme et leur fille qui avait à peine 10 ans. Ces gens sont allés chez lui pas pour voler mais pour lui régler son compte parce qu’il avait tué l’un d’eux et moi je ferai de même avec eux parce qu’ils ont tué mon seul ami, mon meilleur ami.
Le téléphone de mon bureau sonne, je réponds et c’est le commissaire qui demande à me voir. Je me lève donc pour m’y rendre. Je cogne et rentre par la suite.
Chef : Alors Olivier comment ça va ce matin ? Viens installe-toi.
Moi (m’asseyant) : Ca va bien merci.
Chef : Ok bon si je t’ai fait appel c’est parce que j’ai une mission à te confier.
Moi : Je vous écoute.
Il sort un dossier du tiroir de son bureau et me le tend.
Chef : Voilà, il y a une sorte de conflit à Guiglo engendrant des morts et des blessés. Le ministre demande donc du renfort pour aller calmer les choses et comme je te sais compétent je voudrais que tu t’y rendes avec 3 autres personnes.
Moi : Mais Monsieur je suis sur une enquête ici.
Chef : Oui je sais mais ça peut attendre. De toutes les façons ces bandits ne comptent pas disparaitre de sitôt.
Moi : Et j’en pour combien de temps ?
Chef : Jusqu’à ce que tout rendre dans l’ordre donc c’est à toi d’être plus compétent pour tout régler au plus vite.
Moi : Et je pars quand ?
Chef : Maintenant.
Je prends le rapport et je retourne dans mon bureau tout énervé et déçu. Non mais comment peut-il me mettre sur une autre affaire alors que je suis déjà sur une. Je prends mon portable pour appeler Loraine, je ne peux pas partir sans la prévenir. C’est vraiment du n’importe quoi.
***Loraine***
Moi (au téléphone) : Et tu en a pour combien de temps ?
« Olivier : Jusqu’à ce que tout se règle. (Soupire) Je suis vraiment en rogne. »
Moi : Ne t’inquiète pas, je suis sûr que tout finira très vite et il y a intérêt. Je ne veux pas que tu restes loin de moi très longtemps.
« Olivier : Je ferai l’effort ma puce. Tu vas beaucoup me manquer. »
Moi : Toi aussi. Je t’aime King Kong.
« Olivier : Je t’aime ma petite puce. »
Je raccroche et démarre la voiture. Je suis un peu triste que mon frère aille loin de moi mais je sais que c’est pour le travail donc je dois m’y faire. Ce week-end Charles est en déplacement hors du pays donc les enfants sont restés avec moi. C’est comme ça qu’on procède, il est hors de question que mes enfants restent avec sa femme. D’ailleurs eux-mêmes ne le veulent pas, ils disent qu’elle est un peu sévère avec eux. Qu’elle fasse ce qu’elle veut de son mari mais si elle touche à un cheveu de mes enfants je l’étripe.
Nous sommes donc venus faire les courses pour la maison après quoi nous allons dans un magasin pour acheter un nouveau portable à Jess et une Play station à Sam. Ils ont bien travaillés ce trimestre donc je leur fait plaisir. C’est une loi que j’ai instauré, si tu veux un cadeau de ton choix tu dois rapporter de bonnes notes. A peine ai-je acheté son portable que Jess y met sa puce, genre elle est trop pressée.
Moi : Mon cœur attends qu’on soit dans la voiture ou à la maison pour manipuler ton portable. Ce n’est pas bon de le faire en marchant.
Jess : Hum.
Je secoue la tête et on sort mais à peine arrivés à la voiture qu’on voit un remue-ménage. Une grosse 4X4 noir à vitres teintées se gare devant deux voitures. Trois hommes en cagoules descendent de la 4X4 et là des coups de feu se font entendre. Sans trop savoir où aller je laisse tomber les courses et prends mes enfants de part et d’autre dans mes bras et nous nous abaissons contre la voiture. Non mais c’est quoi encore ces histoires ?
***Dusky***
Aujourd’hui nous nous en prenons au fils d’un ministre qui se fait un peu trop voir dans le pays en dilapidant à chacune de ses sorties des tonnes d’argent. Notre nouveau chauffeur gare devant son cortège, je descends avec Jojo et Hulk avec nos énormes armes. Les gars se dirigent vers la voiture des gardes du corps qui est juste derrière celle du fils du ministre et leur ordonne de sortir et de se coucher par terre. Je pose le hautparleur que je tiens dans l’une de mes mains sur ma bouche.
Moi : Sortez très lentement avec les deux mallettes et emmenez les moi.
Aucune réaction, je suppose qu’il ne me prenne pas au sérieux. Je fais signe à notre chauffeur qui descend et prend dans le coffre une mini lance-roquette. Il se place ensuite à côté de moi en visant la voiture.
Moi : C’est la dernière fois que je vais me répéter. Sortez avec les deux mallettes et emmenez les moi.
Tout doucement la portière du chauffeur s’ouvre et il descend tout tremblant. Je l’observe mais à un moment mes yeux se détournent de lui et avant qu’ils ne reviennent sur lui j’aperçois à travers la vitre d’un magasin cette femme. La même qu’à la banque mais cette fois elle est avec deux jeunes qu’elle sert fort dans ses bras. Je n’arrive plus à détourner mes yeux et je me demande pourquoi je la rencontre ces derniers temps lors de nos raids ? Je ne fais même plus attention à ce qui se passe devant moi.
Hulk (hurlant) : Hé Dusky qu’est-ce que tu attends pour prendre les mallettes ?
Je reviens à moi et constate que le chauffeur est juste devant moi avec les mallettes. Je ne sais même plus quoi lui dire. J’essaye de me reprendre.
Moi : Ou…ouvrez les !
Très lentement il les ouvre en les déposants par terre, nous y voyons plein de liasse de billets. Je fais signe de nouveau à notre chauffeur qui va les récupérer. Après quoi les autres reviennent vers nous à reculons toujours en ayant leurs armes pointées vers les gardes puis nous nous montons dans la nôtre. Je jette un dernier coup d’œil vers cette femme puis monte dans la voiture qui démarre aussitôt.
Hulk : Merde Dusky tu as eu quoi à être distrait ?
Jojo : Oui mec qu’est-ce t’es arrivé ?
Moi : Rien.
Hulk : Mais qu’est-ce que tu regardais d’abord ?
Moi (calme) : Ferme-là Hulk. Nous avons l’argent et c’est le plus important et n’essaye pas de me répondre sinon tu prendras mon poing dans ta gueule.
Hulk (murmurant) : Vas te faire foutre.
Je ne fais pas attention et plonge dans mes pensées. Cette femme commence à m’intriguer. Je me suis senti vraiment bizarre en la voyant là. Heureusement qu’elle n'était pas si proche de nous sinon je ne sais pas si j’aurai pu mener à bien cette mission.
***Loraine***
Après qu’ils soient partis je me lève tout doucement et m’assure que les enfants vont bien. Nous montons ensuite dans la voiture puis nous en allons. Je sens les enfants effrayés et j’essaye tant bien que mal de les rassurer. Cette journée avait pourtant bien commencé et pourquoi faut-il d’ailleurs que je sois toujours témoin d’un braquage surtout du même gang ? Ce sont les même qu’à la banque, j’ai entendu l’un crier Dusky, le nom de celui avec qui j’ai échangé, leur chef. J’espère ne plus les rencontrer, plus jamais.
Le reste de la journée se passe de façon morose. Normal les coups de feu c’est traumatisant. Mais heureusement qu’ils ont leurs nouveaux joujoux donc ça les distrait un peu. Nous finissons de diner et je leur permets de se distraire jusqu’un peu plus tard que d’habitude. Je n’ai pas informé Olivier pour ne pas le perturber. Il risque d’interrompre sa réunion pour venir voir comment je vais. Je préfère donc aller dormir et oublier cette journée. Je me couche donc et la première image que je vois lorsque je ferme les yeux, c’est Carl avec tous ses muscles. Comment quelqu’un peut avoir de si gros muscles ? C’est insensé. Non ce qui est insensé c’est que tu penses à lui à une heure pareille. Mieux je dors.

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Un amour dangereuxOù les histoires vivent. Découvrez maintenant