Épisode 9

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***Loraine***
Ce matin je suis vraiment débordée, je n'ai pas une minute à moi. Nous avons reçu plusieurs commandes et certaines viennent de l'intérieur du pays. J'ai même été surprise de constater qu'il y en avait de l'extérieur. Je fais donc des allés retour dans différentes agences pour savoir s'ils peuvent faire livrer les colis. Mes employés eux s'occupent des clients et des livraisons qui sont ici. Quand je pense aussi à la séance qui m'attend avec Carl ça me fatigue encore plus mais en même temps je suis impatiente de le revoir. Merde Loraine garde les pieds sur terre, ce type est trop renfermé pour s'intéresser à toi. Oui je garde les pieds sur terre et me concentre sur ma longue journée.
Je conduis dans la ville en direction de la boutique lorsque je reçois un message de Carl qui m'avertit que notre séance aura lieu un peu plus tard que prévue parce qu'il a un imprévu. Bon je pense que c'est une bonne chose, ça me permettra de me reposer un peu avant enfin si j'arrive à vite me libérer.
La journée se déroule bien au final. On a pu trouver une solution pour faire livrer les commandes et à l'intérieur et à l'extérieur du pays. Chacun recevra sa commande d'ici la fin de la semaine. Il est 17h30 lorsque je rentre à la maison. J'ai donné un petit bonus à chacun de mes employés pour les féliciter du bon travail qu'ils ont effectués. Je monte dans ma voiture et avant que je ne démarre je reçois un appel de Charles qui me dit qu'il est en route pour récupérer les enfants un peu plus tôt parce qu'il a prévu diner avec eux en ville. Ça tombe bien d'ailleurs je ne voulais pas voir sa tronche.
J'arrive à la maison et toujours pas de signe de Carl alors qu'il est déjà 19h. Je suppose qu'il ne viendra plus. Je prends donc ma douche, me relaxe dans ma petite robe et vais à la cuisine concocter quelque chose. Je mérite bien de me régaler après ma folle journée. Je commence à cuisiner lorsqu'on frappe à la porte. Je suppose que c'est quelqu'un que je connais si le gardien la laissé rentrer. Je vais ouvrir mon verre de vin rouge à la main. J'ouvre et je prends froid d'un coup en voyant Carl arrêté devant la porte toujours avec ses muscles à la vue de tous.
Moi : Je ne m'attendais plus à vous voir.
Carl : Oui je sais et je suis désolé de venir comme ça. Je tenais à venir personnellement m'excuser pour ce faux bon. C'est juste que j'ai eu un imprévu et je n'avais plus de batterie pour vous avertir.
Moi : Ce n'est pas grave de toute façon moi-même je n'avais pas la force pour une séance aujourd'hui et heureusement que c'est la dernière. D'ailleurs ça vous dit qu'on dine ensemble pour mettre fin à notre contrat ?
Carl : Euh je ne sais pas trop.
Moi : Alleez ne faites pas votre chochotte. Il n'y a personne à la maison. Ça sera ma façon à moi de vous dire merci de m'avoir bien coaché même si vous avez été dur des fois.
Il hésite un moment puis fini par accepter. Je rentre et il me suit jusqu'à la cuisine. Je me sens un peu gêné dans ma petite robe que je tire de temps à autre vers le bas.
***Carl***
C'est ma première fois de la voir dans une ténue aussi sexy autre que sa tenue de sport et je la trouve vraiment bandante. Pour une femme de son âge je dois dire qu'elle dégage un sacré sexappeal. Nous nous asseyons dans la cuisine autour du large plan de travail qui sert aussi de table à manger. Nous bavardons pendant le repas et je dois dire que je suis un peu intimidé disons étroit à cause de sa robe qui lui va à ravi. Je n'ose même pas la regarder en face par peur de la trouver belle et même de succomber.
Nous finissons et elle demande qu'on aille s'installer au salon pour digérer en sirotant nos verres de vin. Elle s'assoit dans un fauteuil en face de celui où je suis assis.
Loraine : Bon je pense qu'on se connait assez pour se tutoyer maintenant vous ne croyez pas.
Moi : Ouais.
Loraine : Alors parle-moi un peu de toi.
Moi : Il n'y a rien à dire sur moi. Tout ce qui me concerne est là devant toi. Mais toi tu peux le faire, j'ai bien envie de savoir qui tu es dessous de cette femme si bavarde que tu es.
Je n'aime pas du tout parler de moi, de ma vie, de mon passé, de tout ce qui me concerne en général à part ce qu'on voit déjà donc je préfère changer de sujet. Elle se met à rire puis boit un coup avant de commencer à parler.
Loraine : Bon je suis divorcée et mère de deux merveilleux enfants. J'ai un grand frère Olivier qui est en déplacement actuellement. J'ai aussi une boutique de chaussure que je dessine moi-même, disons ma marque de chaussure Lo'. Voilà c'est tout. Dis pourquoi tu te rase complètement la tête ? Tu as peur qu'on voit ta calvitie et qu'on te trouve trop vieux pour ta morphologie ?
Moi : Non je n'ai pas peur d'une quelconque calvitie et non je ne suis pas vieux. J'aime cette coupe de cheveux, ça me rend différent c'est tout.
Loraine : Alors quel âge as-tu ?
Moi : Tout ce que tu dois savoir c'est que je n'ai pas encore 40 ans.
Loraine (souriant) : Ok. Dis tu es métisse ou blanc ?
Moi : Métisse. Mon grand-père était Américain d'où mon nom de famille Anderson mais ma mère était ivoirienne.
Loraine : Ok maintenant qu'on se connait assez je suppose, est-ce que je peux maintenant toucher tes muscles ?
Mais elle a quoi à vouloir forcement me toucher ? Je n'ai pas le temps de lui répondre qu'elle pose son verre et saute de sa place pour venir s'assoir à côté de moi. Tout doucement elle lève sa main et l'avance vers mon bras. Je veux la stopper, lui interdire de me toucher parce que je n'aime pas ça mais une force ou je ne sais pas trop ce que s'est cloue ma main sur le fauteuil. Elle avance encore sa main et là elle la pose sur mon biceps. Une forte décharge électrique me traverse tout le corps, de la tête jusqu'à la pointe des pieds. Bordel c'est quoi ça ? Ça fait combien de temps que personne ne m'avait touché ? Qu'une femme ne m'avait pas touché ? Je ferme les yeux tellement emporté par ce trop-plein. Je suis submergé par toutes sortes d'émotions sous l'effet de ses caresses.
Elle continue de parcourir mes muscles puis je sens sa main se diriger vers mes pectoraux et là j'ouvre mes yeux. Il faut que je mette fin à cela avant que les choses ne dégénèrent. Je pose mes yeux sur elle et lorsque nos regards se croisent je n'arrive plus à ôter sa main ni même à faire quoi que ce soit.
Je ne sais pas ce qui m'arrive. Pour la première fois de ma vie je ne contrôle plus la situation. Je ne peux plus faire aucun mouvement, je me sens comme hypnotisé par elle, par son regard, par ses caresses. Elle rapproche son visage du mien et sans que je ne puisse détourner ma tête elle pose ses douces lèvres sur les miennes. La vache que c'est bon ! C'est lèvres sont si...comment dire ça... réchauffant, si attendrissant, si si enfin trop de choses qui me font perdre la tête.
Elle m'embrasse et je me perds dans son baiser. Elle dirige ensuite son corps vers moi et en un seul mouvement se retrouve assise en califourchon sur moi. Elle libère mes lèvres et nos regards s'accrochent de nouveau.
Loraine (voix sensuelle) : Carl, j'ai envie de toi. Je veux te sentir en moi.
Je ne dis rien mais mes yeux lui répondent. Je sais qu'elle sait lire mes émotions dans mes yeux, c'est d'ailleurs la seule qui y est arrivée. Doucement elle m'enlève mon haut puis reprend ses caresses sur tout mon torse. Instinctivement je pose mes mains sur ses hanches et commence aussi à la caresser. Je suis comme un mouton qu'on mène à l'abattoir tellement je me laisse faire aussi facilement. Je me laisse tout bonnement guider par ce bout de femme mais qui m'excite tant. Nos lèvres se joignent à nouveau et à mon tour je lui retire sa robe. Elle ne porte pas de soutien. Putain. Mes yeux tombent sur ses seins encore fermes malgré la maternité et ses tétons me font appelles. Je me mets à les caresser et en prend une dans ma bouche. Elle se cambre et gémit. Ça m'excite encore plus. Je crois que je perds la tête. Loraine que me fais-tu faire comme ça ?
***Loraine***
Bon sang de bon Dieu je me sens comme une jeune fille de 25 ans à gémir de la sorte mais quand on est entre les bras d'un homme comme Carl il ne peut en être autrement. Je me sens tellement bien mon minuscule corps collé au sien si énorme et parfait. Il n'est pas encore en moi mais je sens déjà l'extase arriver rien qu'en sentant ses doigts parcourir tout mon corps. Il a vraiment des doigts magiques ce type. Il fait des tours sur mon dos avec ses doigts et les fait glisser le long de ma colonne vertébrale et à chaque fois je sens des frissons. Je me sens comme court-circuitée par ses doigts. Et sa langue sur mes seins m'emporte dans un autre monde.
Il me fait me lever légèrement, baisse son bas de jogging et rentre en moi d'un seul coup. Who elle est bien grosse celle-là. Je me cambre aussitôt sous l'effet du plaisir. Putain c'est bon.
Moi : Humm.
Carl : Je t'ai fait mal ?
Moi : Non Carl, bien au contraire. Tu me fais le plus grand bien.
Je me mets à bouger très sensuellement. Je n'ai pas vu son sexe mais à le sentir en moi je dois dire qu'il en possède vraiment un gros qui me comble entièrement. Je l'entends m'accompagner dans mes gémissements avec des grommèlements qu'il essaye de retenir. C'est fou comme je me sens bien lui en moi. Tout d'un coup il me fait coucher dans le fauteuil sans me quitter. Je comprends qu'il veut prendre les rênes. Je m'attendais à ce qu'il commence à me secouer dans tous les sens de façon vraiment sauvage me faisant hurler de plaisir vu sa carrure mais c'est tout le contraire qui se produit. Après avoir retiré d'une main son bas il se met à bouger en moi de façon vraiment tendre, douce, sensuelle, je dirai même romantique et J'A-DO-RE. Son regard ne quitte pas le mien et quand je ferme les yeux sous l'effet de l'extase il me ramène à lui.
Carl : Non ne ferme pas les yeux. Je veux te voir me désirer encore plus. Je veux voir dans tes yeux tout le plaisir que je te procure.
Moi : Oui Carl, oui tu me fais énormément de plaisir.
Je me mets à gémir encore et encore sous ses roulements reins. Je lui caresse ses muscles qui m'ont fait craquer pour lui dès le premier jour où je l'ai vu. Des spasmes violents me secouent le corps et je cri fort son nom. Nous atteignons ensemble la jouissance et il pose un doux et tendre baiser sur mon front avant de s'écrouler à côté de moi. Voilà c'est fait je me suis donnée à lui.

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Un amour dangereuxOù les histoires vivent. Découvrez maintenant