Épisode 34

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***Trois mois plus tard***

***Carl***
Je suis couché dans ma cellule que je partage avec deux
autres types, l’un est très bizarre avec une tête de
drogué et l’autre très calme. Il dit avoir été accusé
injustement. Bon on essaye de cohabiter comme on peut
même si je suis la plus part du temps dans mon coin. Je
ne sors presque jamais de ma cellule pour éviter d’être
confronté à une situation qui m’obligerait à casser la tête
d’un détenue parce qu’ici c’est la jungle, chacun fait ce
qu’il veut et c’est le plus fort qui domine. Il y en a un
déjà qui est considéré comme la terreur de la prison, il
dicte ses lois et si tu n’obéis pas eh bien tu recevras une
correction. Même les gardiens de la prison sont sous ses
ordres. Bizarre n’est-ce pas ? Mais c’est pourtant la
réalité. La drogue circule à volonté. Comment ? On ne
sait pas mais ça circule. La prison qui devrait être une
maison de correction est devenue la maison de tous les
vices. Les putes viennent sous commande, certains
prisonniers sont même armés. Lol vraiment l’Afrique et
ses maux.
Je suis couché sur mon lit lorsqu’on m’informe d’une
visite. Je suis surpris parce que depuis que je suis ici je
n’en ai pas reçu. J’ai demandé à Loraine de ne pas venir
parce que cet endroit n’est pas fait pour elle. Je sors et
on me dirige vers la salle des visites privées. Dès que
j’entre je la vois arrêtée avec son ventre qui pointe déjà.
Mon cœur s’emballe et je suis fou de joie de la voir
même si je ne voulais pas qu’elle vienne.
Moi : Oh ma princesse.
Loraine : Carl.
Je m’avance vers elle et la serre dans mes bras en la
soulevant presque. C’est fou comme son parfum m’a
manqué. Je l’embrasse un peu en désordre sur tout son
visage puis m’agenouille pour coller ma tête à son
ventre. Je me lève ensuite et nous nous asseyons autour
de la table qui se trouve dans la pièce.
Moi : Que fais-tu là princesse ? Je t’avais dit de ne pas
venir.
Loraine : Je sais mais je mourrais d’envie de te voir.
(Caressant ma joue) Oh Carl comme tu manques.
Moi (baisant sa paume) : Toi aussi ma puce tu me
manque énormément. Alors comment va mon bébé ?
Loraine : Bien. (Souriant) C’est un garçon.
Moi (ému) : Vraiment ? Oh purée je suis…fou de joie.
Loraine : Attends que je te montre.
Elle ouvre la grosse enveloppe qui se trouvait déjà sur la
table mais à laquelle je n’avais pas prêté attention
tellement heureux de la voir. Elle y sort des clichés.
Loraine : Ce sont les échographies.
Je les prends et les fixe longuement pour pouvoir
apercevoir le corps qui s’y cache. Elle me montre du
doigt les différentes parties du corps du bébé et j’en suis
émerveillé. Il est tout minuscule mais déjà si adorable. Je
l’aime déjà ce gosse. Elle continue de me montrer les
échographies mais moi c’est elle que je regarde
désormais. Je scrute son visage comme si c’était la
première fois que je la voyais. Je n’arrive pas à croire
qu’une femme comme elle a pu accepter d’aimer un
homme comme moi et même de m’attendre pour qu’on
soit ensemble.
Moi : Hey princesse.
Loraine (levant la tête) : Hum.
Moi : Tu sais que je t’aime.
Loraine : Oui et moi aussi...Je t’aime énormément.
Moi : J’aimerais stp que tu ne viennes plus me voir. Je
n’aime pas te voir dans cet endroit.
Loraine : Mais…
Moi : Je sais je sais mais on peut juste s’appeler de
temps en temps comme on le fait déjà. Je ne veux pas
que tu viennes ici. Cet endroit n’est pas fait pour une
femme comme toi. Je préfère que tu restes loin d’ici
jusqu’à ce que je sorte.
Loraine : Mais…
Moi : Loraine.
Elle hésite un instant puis pose sa main sur ma joue
pour la caresser.
Loraine : Ok pas de soucis.
Moi : Tu es vraiment belle avec ton gros ventre.
Loraine (éclatant de rire) : Merci. C’est un cadeau de
l’homme de ma vie donc normal qu’il m’aille à merveille.
Elle continue de rire et moi je lui souris. Entendre son rire
me donne encore plus du tonus pour affronter ces 4 ans
et sortir la rejoindre avec notre fils.
***Olivier***
Depuis la dernière fois où les masques sont tombés sur
les complices de la bande de Carl j’ai été promu
Commissaire du commissariat où j’exerçais déjà. Mon
ancien chef croupi en prison avec ses autres collègues.
J’ai changé beaucoup de chose dans le commissariat et
c’est la rigueur qui a pris le dessus. Je ne tolère pas la
fraude, la corruption, le racket et toute autre connerie du
même genre. Je continue de traquer les bandits et je
dois dire que le travail avance. Le taux de criminalité a
diminué dans notre zone.
Je prends souvent des nouvelles de Carl et pour l’instant
ça va. Je dis pour l’instant parce que vu son gabarit je
suis sûr que certains prisonniers voudront le défier et lui
ayant le sang un peu chaud ne tardera pas à leur foutre
la raclée de leur vie. Au final ça me pait bien d’avoir un
homme comme lui dans la famille. Je ne parle pas du
bandit qu’il était mais plutôt de l’homme super costaud
et intimidant. Même moi je ne fais pas le poids devant
lui. C’est vraiment un type bien et c’est vraiment
dommage que la vie lui ait donné ce parcours mais
maintenant il a changé et j’espère que la vie va lui
sourire.
J’ai la tête dans mes documents lorsqu’on vient
m’annoncer qu’une femme a été arrêtée en possession
de drogue. On me l’envoie dans mon bureau et elle
ressemble vraiment à ce dont on l’accuse. Comment une
femme peut-elle se dévaloriser de la sorte ? Elle est
assise devant moi comme si elle se trouvait dans un
supermarché. Elle est relaxe.
Moi : Comment vous vous appelez ?
Elle : Michelle. Vous voulez aussi mon numéro ?
Moi (ignorant sa question) : Vous savez que c’est un
délit d’être en possession de drogue et/ou d’en
consommer et là vous êtes dans les deux cas.
Michelle : Et alors ?
Je la regarde longuement et me rend compte de quelque
chose.
Moi : Vous correspondez trait pour trait aux descriptions
qu’on m’a donné d’une certaine Michelle. Vous étiez la
copine du Boss de la bande de Dusky ?
Elle détourne les yeux et ne répond pas. C’est bien elle.
Moi : Décidemment vous aimez les affaires louches.
D’abord vous sortez avec un homme dangereux et par la
suite vous vous retrouvez dans une affaire de drogue.
Michelle : Oui mais moi au moins j’utilise mon cerveau
pour m’en sortir toujours sans encombre. Je ne suis pas
comme cette conne qui s’est amourachée de ce con de
Dusky.
Moi : Ah ok. Et bien cette conne est ma sœur et ce con
le père de mon futur neveu mais vous vous allez croupir
en prison. Allez debout.
Elle ouvre grand ses yeux surprise de mes révélations et
les officiers la menottes et la font sortir. Je me replonge
dans mon travail jusqu’à la fin de la journée. Je me rends
donc chez Loraine pour passer la soirée avec elle avant
de rentrer. Les enfants sont encore chez leur père qui ne
s’est pas encore décidé à les laisser revenir mais je
pense qu’il finira par les laisser parce que les enfants
eux ne veulent pas rester avec sa femme.
Moi (mangeant) : Alors comment il va ?
Loraine : Bien. En tout cas il avait bonne mine en dehors
de sa barbe qui a beaucoup poussé. Il m’a demandé de
ne plus aller le voir en prison parce que selon lui ce n’est
pas un endroit pour moi.
Moi : Et je suis d’accord avec lui. Je n’aime pas te savoir
dans cet endroit. Il y a trop de mauvaises ondes et je ne
veux pas que ça affecte mon neveu.
Loraine (souriant) : Arrête tes conneries. Rien n’arrivera à
mon enfant…Qui aurait cru que je tomberais amoureuse
d’un gangster ?
Moi : La vie nous réserve souvent des surprises comme
on le dit. Mais il n’est plus un gangster. Il a changé, TU
l’as fait changer et pour ça tu dois être fière de toi. Moi
je suis fière de toi-même si je n’aurai pas choisi ce
chemin pour toi.
Loraine : Moi non plus.
On éclate de rire puis nous terminons notre diner. Nous
nous installons ensuite à notre place habituelle et nous
contemplons les étoiles. Je me rends compte que ma
petite sœur et moi avons traversé des chemins depuis la
mort de notre mère et je suis sûr qu’on en traversera
encore mais une chose est sûr je serai toujours là pour
elle comme elle le sera toujours pour moi.
Moi : Je t’aime ma petite puce.
Loraine (sa tête sur mon épaule) : Je t’aime King Kong
A suivre..... mettez le paquet de J'aime voulu pour pouvoir debloquer la fin avant 20h et partagé maxivement l'histoire. je compte sur vous. merci à vous.

*FIN DU TOME 1*

Un amour dangereuxOù les histoires vivent. Découvrez maintenant