Épisode 24

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La révélation de Carl va t'elle chambouler leur histoire d'amour ? Découvrez le en parcourant ce chapitre.

***Loraine***
Mes bras se mettent à trembler, mon cerveau cesse de
fonctionner et subitement la peur m’envahit. Je suis
dans une pièce toute seule avec un homme qui détient
un sac d’arme. Je ne peux m’empêcher de penser au
pire même s’il s’agit de l’homme que j’aime. Je me lève
et me retourne vers lui prenant mon courage en main
pour l’affronter. Je vois l’expression de ses yeux
changer lorsqu’il constate le sac ouvert sur la table. Je
tremble presque.
Moi : Carl qui es-tu ?
Carl : Princesse…laisse... laisse-moi t’expliquer.
Moi : Je te le redemande, qui es-tu ? Et que font toutes
ces armes chez toi ?
Il ne répond rien mais s’avance vers moi. Je recule
brusquement ce qui le fait s’arrêter.
Car : Stp n’ai pas peur de moi.
Moi (hurlant) : Putain Carl qui es-tu ? Tu es un bandit
c’est ça ?
Carl : Loraine…
Moi : REPONDS MOI BORDEL DE MERDE.
Je le vois qui essaye de cacher sa panique. Il baisse la
tête et se mord la lèvre en serrant ses poings. Tous ses
muscles se contractent, de ses bras à sa mâchoire.
Ensuite il la relève et me fixe. L'expression de ses yeux
me terrifie. On dirait celle que j'ai vu l'autre soir sur sa
moto.
Carl : Je suis...Dusky.
Moi (la main sur ma bouche) : Oh mon Dieu !
Tout mon corps se met à trembler face à cette révélation.
Non je suis sûrement en train de rêver. Non c'est
impossible. Carl ne peut pas être ce Dusky. MON Carl ne
peut pas être CE Dusky. Non je refuse de le croire. Je ne
sais pas quoi dire, quoi penser, quoi faire et les larmes
commencent à me submerger. Je ne les retiens pas et
les laisse couler.
Moi (à moi-même) : Non ce n’est pas possible. Non, non.
Non non non non. Non je refuse. (Hurlant) NON CE
N'EST PAS POSSIBLE.
Il essaye de s’approcher de moi mais je me recule encore
manquant de tomber.
Moi : Non ne t’approche pas de moi. Ne t’approche plus
jamais de moi…Oh mon Dieu comment ai-je pu tomber
amoureuse d’un…criminel ?
Carl : Non stp princesse ne dis pas ça.
Moi : JE NE SUIS PAS TA PRINCESSE. Je ne suis pas la
princesse d’un criminel comme toi.
Carl : Loraine bébé stp laisse-moi t’expliquer.
Moi : M’expliquer quoi ? M'expliquer quoi hein dis-moi ?
Comment tu passes de Dusky à Carl pour brouiller les
pistes ou comment tu as procéder pour te rapprocher de
moi pour mieux me cambrioler plus tard ? Hein c’est ça ?
Ton but c’était de faire de moi une de tes victimes en me
faisant tomber amoureuse de toi ?
Carl : Non je n’avais pas l’intention de te cambrioler.
Moi : MAIS TU AS UNE PUTAIN DE PHOTO DE MA
MAISON.
Carl : Oui mais c’était les autres qui voulaient le faire
mais je les en ai dissuadé. Loraine crois-moi je ne te
voulais pas de mal.
Moi (réfléchissant) : Les autres…les autres. Les types de
la soirée…c’est ça ?
Carl : Oui.
Moi : Oh mon Dieu. Le kidnapping de Jess et mon
agression c’était eux…Carl c’était vous ?
Carl : Oui mais je n’y étais pour rien.
Moi : Non ce n’est pas possible…ce n’est pas possible.
(Les larmes m'échappent encore plus) J’ai fait rentrer
dans ma maison le diable et ai mis la vie de mes enfants
en danger.
Carl : Non ne dis pas ça je t’en prie. Je t’aime et ça c’est
pour de vrai.
Je n’écoute même pas ce qu’il me dit tellement je suis
sous le choc. Mes larmes m’inondent le visage tellement
j’ai mal. Je me sens mal, sale, trahit, idiote.
Moi (voix basse) : Je suis tombée amoureuse d’un
criminel. Je suis tombée amoureuse d’un criminel.
Je lève les yeux vers lui et la haine prend place dans mes
yeux et dans mon cœur. Il le sent parce qu’il se met à
paniquer.
Carl : Non Loraine pas ça. Ne me déteste pas je t’en prie,
je ne le supporterai pas.
Moi : Et moi c’est toi que je ne supporte plus.
Je luis dis ça et passe devant lui pour aller dans la
chambre. Il me suit complètement abattu. Je commence
à m’habiller tout en tremblant.
Carl : Loraine où vas-tu ?
Moi : Je rentre chez moi. Je refuse de rester une minute
de plus ici avec un homme comme toi. Dieu seul sait ce
que tu es capable de me faire.
Carl : Loraine arrête stp tu sais très bien que je ne te
ferai aucun mal. Je ne l’ai pas fait depuis que nous
sommes ensembles.
Moi : Oui parce que je ne savais pas qui tu étais
vraiment mais maintenant que je le sais tu peux me tuer
pour ne pas que je parle. Pour ne pas que je dise à
Olivier que c’est toi le putain de gangster qu’il recherche.
Je fini de m’habiller, prend mon sac et sort de la
chambre. J’ai toujours la peur au ventre quand je passe
devant lui. Je me dis qu’il va me tomber dessus et en
finir avec moi. Je suis presque vers la porte de sortie
lorsqu’il m’attrape le bras. Mon cœur manque un
battement et je me mets à le frapper n’importe comment.
Moi : NE POSE PLUS JAMAIS TA MAIN SUR MOI ESPECE
DE CRIMINEL, DELINQUANT, BANDIT DE GRAND CHEMIN.
NE T’APPROCHE PLUS JAMAIS DE MOI NI DE MES
ENFANTS. VAS AU DIABLE CARL.
En même temps que je le frappe en hurlant de toutes
mes forces je pleure à chaudes larmes. Je crois que mon
univers viens de s’effondrer et tous mes rêves aussi. Je
sors ensuite et claque la porte avec une telle violence
que je suis sûr avoir fait sursauter tout l’immeuble.
Je conduis comme je peux pour arriver le plus vite à la
maison. Je ne vois rien tellement ma vue est brouillée
par les larmes qui coulent en abondance. Arrivée à la
maison je me déchaine sur tout ce qui me tombe sous
les yeux. Les enfants ne sont pas là donc je peux me
lâcher comme je veux. Je me déteste de n’avoir pas été
assez vigilante et de m’être laissée berner par lui. Carl ou
Dusky j’en sais rien mais il m’a bien berné. Tout ce que
lui et moi avons partagé, avons vécu n’étaient que du
faux. Nos moments d’intimités, nos baisers, nos
caresses, les mots doux, tout cela n’étaient qu’un leurre.
Que vont penser les gens en apprenant que j’ai partagé
la vie d’un hors la loi que tout le pays recherche ?
Comment me verra-t-on ? Comme une complice ? Ou
accepteront-ils de croire que je suis aussi une victime ?
Mon Dieu qu’est-ce que j’ai fait ?
***Carl***
J’ai tellement redouté ce moment que maintenant que
c’est arrivé je ne sais pas quoi faire. Ce que j’ai lu dans
ses yeux m’a fendu le cœur. J’ai vu de la haine mais en
même temps la peur. Elle a peur de moi maintenant, moi
qui pourtant ne lui veut aucun mal, moi avec qui elle se
sentait toujours en sécurité, moi qui la rassurait rien
qu’en la serrant fort contre moi. Aujourd’hui elle a peur
de moi. Je pense que ça ça me fait plus mal que le fait
qu’elle me hait. Comment peut-elle imaginer que je
pourrai lui faire du mal alors qu’elle est toute ma vie. Ma
vie n’a plus de sens quand elle n’est pas là donc
pourquoi lui ferais-je du mal ?
Je m’acharne sur tout ce qui se trouve dans cette putain
de maison qui commence sérieusement à m’étouffer. Il
faut que je lui parle, il faut que je lui explique tout. Que je
lui raconte tout ce que j’avais peur de lui avouer
auparavant. Peut-être qu’ainsi elle me comprendra et me
donnera une chance d’arranger les choses. Mais même
si elle ne le fait pas je veux quand même qu’elle sache
tout. Je suis vraiment un parfait idiot de ne pas lui avoir
dit tout ça plutôt. Ça aurait peut-être changé le cour des
choses. Et puis merde je m’en fou de ce qui va se passer
par la suite, il faut que je lui parle. Je sais quelle ne dira
rien à son frère, en tout cas pas maintenant. Elle est
encore trop sous le choc pour le raconter à qui que ce
soit.
Ça fait plusieurs minutes que je frappe à la porte
d’entrée mais toujours aucune réponse. Soit elle dort soit
elle ne veut voir personne. Je pense que c’est la
deuxième option qui est plausible parce qu’il est difficile
de dormir lorsqu’on découvre que la personne dont on
est amoureux est la pire espèce qui puisse exister. Je
continue de frapper lorsque j’entends le bruit de la clé
derrière la porte puis Loraine apparait les yeux tout enflés
et tout rouges. J’ai mal en la voyant ainsi.
Loraine : Je peux savoir ce que tu fais ici ? Je t’ai déjà
dit que je ne voulais plus jamais te voir de toute ma vie.
Moi : Princesse je t’en prie laisse-moi une chance de
t’expliquer. Laisse-moi te raconter comment j’en suis
arrivé là. Ça ne va peut-être pas changer quelque chose
mais je tiens à ce que tu saches tout.
Loraine : Ah ! Donc maintenant tu es prêt à te confier à
moi ? Alors que depuis le début je ne faisais que te le
demander. Non je ne veux plus rien entendre donc vas
t’en avant que je ne me décide à appeler la police et à
tout leur dire.
Moi : Si tu ne l’as pas encore fait c’est parce qu’au fond
de toi tu sais que je ne suis pas un homme méchant et
que si j’en suis arrivé là c’est que quelque chose m’y a
obligé.
Loraine (les larmes aux yeux) : Je ne sais plus qui tu es
Carl, je ne sais plus. Tu ne peux pas savoir tout le mal
que tu me fais en ce moment. (Ces larmes coulent) Je
me suis donnée à toi corps et âme, je t’ai donné mon
cœur en entier et toi qu’en as-tu fais ? Tu l’as bousillé,
tu m’as arraché mon cœur Carl. Je ne veux plus te voir
ni t’entendre. Je te veux très très loin de moi, de ma vie.
Jamais je n’ai aimé un homme comme toi je t’aime et ça
ça a été la plus grosse erreur de toute ma vie.
Moi : Ne dis pas ça stp.
Loraine : Tu m’as détruite Carl, tu as brisé tous mes
rêves…Stp vas t’en et c’est la dernière fois que je te le
dis.
Moi : Loraine…
Loraine (hurlant) : VAS T’EN CARL.
Elle claque la porte aussitôt sa phrase terminée mais je
peux sentir sa présence encore derrière la porte.
Moi (contre la porte) : Loraine stp laisse-moi une chance
de t’expliquer.
Elle ne répond rien mais je suis toujours sûr qu’elle est
là. Je me décide donc de parler en espérant qu’elle
m’écoutera. Je plaque donc mon dos à la porte et me
laisse glisser doucement vers le sol où je reste assis et je
commence mon récit.

A SUIVRE.......

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