Puis, tu es arrivé (Daryl x Oc)

Chapitre 14

Laura ouvrit les yeux difficilement à cause du soleil et remarqua que Daryl n'était plus là, elle se demanda si il était resté ou si il avait attendu qu'elle s'endorme pour partir. Une larme perla sur sa joue et elle resta assise sur le lit, quelques heures passèrent et elle n'avait pas réussis à calmer ses pleures. La peur qu'il l'abandonne comme les autres était si forte qu'elle lui bouffait les entrailles, elle était en colère sans vraiment savoir pourquoi alors elle se leva et pris une douche froide pour reprendre ses esprits. Elle se brossa les cheveux et dans un geste impulsif elle les coupa au carré, c'est étrange mais elle semblait beaucoup plus âgée désormais et plus forte. Elle toucha sa peau claire et lisse de son visage jusqu'à caresser ses lèvres pulpeuses légèrement rosées pour finir sur sa poitrine qui se soulevait au rythme de sa respiration qui s'accélérait en se remémorant la nuit passée. Elle remit la jupe rose et sa chemise blanche avant de sortir dehors, elle croisa Rosita qui s'entraînait.

Laura : salut

Rosita : salut, tu as changé quelque chose non ?

Laura : pas vraiment

Rosita : il s'est passé quelque chose ?

Laura : tu as vu Daryl ce matin ?

Rosita : je crois qu'il est partit avec Carol très tôt ce matin, il était bizarre il ne m'a pas répondu quand je lui ai demandé où ils allaient

Laura : on a couché ensemble hier soir

Rosita fut surprise de la confidence de la blonde, elle avait un visage fermé et beaucoup moins amical qu'elle avait habituellement. Peut-être était-ce son vrai visage qui venait de faire surface, en tout Rosita la préféra comme cela, elle n'aimait pas les filles qui jouaient les princesses remplies de valeurs illusoires.

Rosita : ça craint, mais attends de voir quand il reviendra

Laura : je fais que ça de l'attendre, c'est la fin du monde je n'ai pas envie de la passer à attendre un homme qui ne sait pas ce qu'il veut

Rosita eut un peu de peine car elle savait ce qu'une femme pouvait ressentir lorsqu'elle est blessée, elle lui tendit un poignard et se mit en position devant elle pour l'inviter à s'entraîner avec elle. La blonde sourit légèrement et se mit également en position, elle avait une garde de boxeuse mais elle était inutile face à des rôdeurs alors la brune lui montra quelques mouvements qui pourraient lui sauver la vie.

Les deux jeunes femmes passèrent la fin de matinée et le début d'après-midi à s'entraîner ensemble, elles s'étaient beaucoup rapprochées pourtant elles ne s'étaient pas énormément parlées. Pour connaître quelqu'un il suffit de regarder ce qu'il fait et non écouter ce qu'il dit, Laura le savait, cette fille devait en avoir sur le cœur pour ne jamais relâcher sa garde.

Rosita : je couche avec un garçon qui s'appelle Sidik mais je crois que j'en pince pour un autre homme... un prêtre.

Laura : ça craint aussi

Elles se regardèrent avec complicité et compréhension puis Rosita aperçu Daryl et Carol rentrer. Elle en informa la blonde d'un regard rempli de sous entendus et la blonde tourna son regard vers l'homme qui l'a regarda également en hésitant.
Laura quitta son regard vers celui de Rosita et reprit l'entraînement avec une nuance de colère dans le regard, la brune eut un pincement au cœur mais n'osa pas contredire la blonde qui semblait bien trop fâchée pour écouter qui que ce soit.

La journée passa ainsi dans l'ignorance, Laura était restée avec Rosita tandis que Daryl était resté seul dans son coin en n'osant pas aller voir la jolie blonde. Il avait passé la matinée à discuter avec Carol dans la forêt, elle lui avait conseillé de discuter avec la blonde sur leur relation mais il refusa, c'était pas son truc de discuter. Alors il se contentait de la regarder au loin en se disant qu'elle semblait bien plus méchante avec ses cheveux courts, il aurait dû lui dire qu'il les aimait avant qu'elle ne décide de les couper. D'ailleurs, pourquoi avait-elle fait ça ?

Carol : tu veux que j'essaie d'aller lui parler ?

Daryl : non, elle va se mettre en colère elle n'aime pas qu'on se mêle de ses histoires

Carol : mais cette histoire elle concerne aussi mon meilleur ami

Daryl : laisses Carol, j'irai lui parler moi même

Carol : si tu le dis, mais ne laisses pas le fossé se creuser trop profondément sinon il te sera impossible de le franchir sans te faire mal