Puis, tu es arrivé (Daryl x Oc)

Chapitre 28

Ils entrèrent violemment dans la grange déjà agitée à cause du vent, Carol ferma la porte tandis que rosita aidait Laura à s'allonger. La brune enleva le pentalon de son amie et fut surprise de voir à quel point l'accouchement était avancée, elle tentait de rester calme pour ne pas angoisser la blonde qui était complètement affolée.

Rosita : ça va aller Laura on est avec toi on va t'aider

Laura : j'ai mal

Daryl recula au fond de la pièce et fut rejoins par son amie qui posa sa main sur le bras du chasseur afin de le rassurer. Il regardait la blonde apeuré et se mit à nouveau à s'agiter, la femme souri pour le calmer et il posa enfin ses yeux sur elle.

Daryl : Lori, elle s'en ait pas sortit tu te rappelles

Carol : ça va aller, il n'y a pas de raisons que ça se passe mal

Daryl : je sais pas quoi faire pour l'aider Carol

Carol : tu n'as rien besoin de faire, elle a juste besoin que tu sois près d'elle tu comprends ? Elle y arrivera pas seule

La femme finit par tourner le dos au chasseur et rejoignit la brune qui faisait son maximum pour ne pas angoisser son amie. Carol donnait des directives à la future mère, celle-ci étant trop occupée à souffrir, ne l'écoutait pas vraiment.

Laura : je vais pas y arriver

Daryl se mit derrière elle afin qu'elle puisse allonger son dos sur lui, cela la soulagea légèrement et elle leva les yeux vers Le Brun. Son visage était déformé par la douleur, ses yeux pleuraient et sa peau était humide, le chasseur caressa ses cheveux pour l'apaiser.

Rosita : c'est le moment Laura, quand tu sens une contraction arrivée tu pousses aussi fort que tu peux d'accord ?

Carol : on est avec toi ma belle soit forte

Alors que la femme venait de terminer sa phrase, la blonde prit une inspiration et se mit à pousser de toutes ses forces. Cela se répéta encore sous les encouragements de ses deux amies, Daryl qui était tout aussi apeuré se contentait de caresser ses cheveux.

Rosita : encore Laura tu y es presque !

Laura : j'en peux plus, j'en peux plus

Elle n'arrivait quasiment pas à parler tant son souffle était saccadé, son corps se relâcha comme dans un moment de malaise. Le Brun la maintenait pour ne pas qu'elle tombe et se mit lui aussi a l'encourager, et dans un dernier effort des pleurs résonnèrent dans la grange à travers le fracas du vent sur les murs en bois. La blonde essoufflée se mit à pleurer à chaud de larme en s'écroulant sur le chasseur qui ne revenait toujours pas de ce qui était entrain de se passer.

Carol : c'est une fille

Le brun ne pu retenir quelques larmes en apprenant le sexe de son bébé, il caressait toujours les cheveux de la blonde et ne cessait de lui répéter « merci ». Elle venait de lui offrir la plus belle chose qui lui dit jamais arrivée : un enfant.

Rosita déposa la petite dans les bras de Laura qui ne s'était toujours pas arrêtée de pleurer, elle tremblait de tout son corps et son souffle se coupa lorsqu'elle eut enfin sa fille dans ses bras.

Exténuée, elle ne mit pas longtemps avant de s'endormir et c'est Daryl qui prit l'enfant dans ses bras, Rosita essoufflée et fatiguée s'était reculée plus min dans la grange pour reprendre ses esprits. Carol elle, veillait sur la blonde qui tremblait encore dans son sommeil.

Daryl : elle va bien ? Hein ?

Carol : oui elles vont toutes les deux bien

Le chasseur ne pouvait s'empêcher de regarder la petite qui dormait dans ses bras, elle ne pleurait pas, elle était silencieuse et douce. Puis quelques heures plus tard c'est rosita qui prit le relais laissant au brun un moment pour se reposer à son tour. Il se rapprocha de la blonde et s'allongea à ses côtés dans la paille, elle ouvrit les yeux et souri rassurée de le voir prêt d'elle.

Daryl : tu es incroyable

Laura : mon chéri

Elle caressa sa joue et pour une fois il ne se braqua pas à ce surnom ni à ce geste tendre, il etait obnubilé par la femme en face de lui. Elle tremblait toujours et avait du mal à reprendre son souffle, il se rapprocha d'elle pour lui approcher un peu de chaleur ce qui fonctionna puisqu'elle ne tremblait quasiment plus. Elle souffla d'aise et releva la tête vers lui.

Laura : comment on l'appelle ?