1. "ne veut pas vous connaître, bande de cons"

1.5K 49 243
                                    


Erwin: que ceux qui veulent intégrer le bataillon restent ici, sinon vous pouvez disposer

Je ne scie pas d'un cils. Je ne me suis pas entraînée pendant 3 ans pour rien et se dégonfler au dernier moment. Je vois les trois quarts des recrues partir. Je suis restée au même endroit qu'avant. Ensuite, le major nous fait faire le salut et nous montre nos dortoirs. C'est des dortoirs par 2 et ils sont mixtes. Donc les recrues peuvent très bien être avec des vétérans.

Erwin: demain, nous vous ferons faire un petit examen, d'ici-là, reposez-vous

Il nous montre nos chambres. Quand nous sommes devant celle qui porte le numéro 10, il me fait signe.

Erwin: recrue t/n, voici votre chambre, vous la partager avec le soldat Zoé

Il me tend une petite clé que je prends sans entrain. Il continue d'avancer avec les autres recrues. Je me dirige à l'opposé pour aller m'entraîner.

???: je sais pas si tu sais mais le major t'as dit de te reposer

Je me retourne lentement pour voir celle qui m'a dérangé. Une brune binoclarde.

Moi: je fais se que je veux la binoclarde

???: de un, je ne m'appelle pas "la binoclarde", je m'appelle Hanji et de deux, je suis ta supérieure, tu me dois le respect

Moi: je t'ai demandé autant d'information ?

Hanji: non mais...

Je continue de marcher sans me retourner. Je sens qu'elle s'approche de moi et je me retourne.

Hanji: tu dois me respecter !

Moi: en quel honneur ?

Hanji: je suis plus âgée que toi

Moi: si je devais respecter tous les gens plus âgés que moi, je serais déjà morte

Je continue ma route mais elle marche à côté de moi.

Hanji: tu dois te reposer, le major te l'as demandé

Moi: tu fais toujours se que dit le major ?

Elle ne répond pas à ma question et s'arrête. Je cours pour ne pas qu'elle me rattrape. Je regarde dehors. Merde. Il pleut. Tant pis, ça rafraîchira un peu. Je commence à manœuvrer l'équipement tridimensionnel. D'un coup, je me fais percuter par quelqu'un. J'arrive à apercevoir cette casse-pieds d'Hanji. On roule dans la boue toutes les deux.

Moi: mais tu peux pas me lâcher à la fin ?!

Hanji: va te reposer et je te lâcherais !

Elle se retrouve au dessus de moi. Je me débats en lui donnant des coups de poing. Elle s'en prend un dans la mâchoire. Elle me lâche et je me relève. Je m'apprête à avancer mais elle me prend la cheville et je tombe de nouveau. On se bagarre dans la boue pendant 10 minutes sous le regard d'autres soldats.

Erwin: CESSEZ !

Sa grande voix résonne dans tout le terrain d'entraînement. On s'arrête et on le regarde.

Erwin: vous deux, dans mon bureau, maintenant

On se lève, toutes les deux recouverte de boue. Tout le monde nous regarde. On se dirige vers le bureau du major. On entre et on referme la porte.

Erwin: une explication ?

Moi: cette emmerdeuse ne veut pas que j'aille m'entraîner

Hanji: c'est parce que vous lui avez demander de se reposer

Quelle ironie..Où les histoires vivent. Découvrez maintenant