16. Un BAIN ?!

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Je suis encore dans l'infirmerie. C'est fou ce que les gens se blessent. Ils le font exprès, j'en suis sûre. C'est un complot. En plus, Lixi me martyrise. Je vous jure. Elle me tape.

Lixi: est-ce que t'écoutes ce que je dis ?

Moi: nan

Lixi: t'as au moins l'honnêteté de le dire

Elle soupir encore une fois. Un jour, elle n'aura plus de souffle, c'est moi qui vous le dit. Je sens des bras se refermer autour de mon ventre. Je regarde derrière moi.

Hanji: j'ai envie de toi

Moi: je dois travailler malheureusement

Hanji: m'en fous, je te veux

Elle m'embrasse le cou. Lixi se retourne et nous voit.

Lixi: Hanji, si tu t'y mets, je vais pas y arriver

Hanji l'ignore royalement.

Lixi: sors d'ici, tu la baiseras après

Elle la tire et la sort. Je me dirige vers Hanji pour lui chuchoter quelques mots.

Moi: laisse moi deux mois et après, je suis toute à toi mon printemps

Elle sourit, m'embrasse et s'en va. Je la regarde partir avec envie.

Lixi: c'est pas ton dessert tu sais ?

Moi: si, elle l'est

Lixi: ah

Elle continue sa ronde. Je la regarde faire.

Elipse de quelques semaines:


J'ai décidé de me concentrer un peu plus sur la médecine. C'est vrai que si je réussi, je monterai en grade. Et ce n'est pas rien. Ça va sans doute me casser les couilles mais ce sera fun. Je mange en regardant dans le vide.

Lixi: tu es plus à l'écoute

Moi: ah bon ?

Lixi: oui et tu as aussi l'air fatigué

Moi: je n'en ai que l'air, je ne le suis pas

Lixi: ton test arrive bientôt, tache de te reposer

Elle se lève et part. Bon, bah, au revoir hein. Hum...hum... je veux baiser Hanji. Nan, j'rigole. Quoi que. Bref, je pense que je vais aller dormir. Je marche dans les couloirs. J'arrive devant ma chambre, j'entre et je vais dans mon lit pour aller dormir.

Je me réveille et m'en vais déjà vers l'infirmerie. J'entre.

Moi: c'est mo...

C'est étrange. Il n'y a personne. D'habitude ça grouille de monde. Je vais quand même vérifier. Nan, il y a bien personne.

Moi: c'est parti pour un cache-cache du coup

Je m'assieds et regarde les instruments accrochés au mur. J'entends le bruit de la porte se claquer.

Moi: bonj...

Plusieurs hommes porte un autre qui a son bras lacéré. Il pendouille mollement.

Hommes 1: aidez le, je vous en supplie !

Je me dirige vers eux.

Moi: reculez

Hommes 2: mais-

Moi: reculez !

Je vais chercher tout les ustensiles qu'il me faut. Je prends aussi plusieurs compresses et bouteilles d'alcools. Je regarde si l'homme est toujours conscient. Il l'est, mais plus pour longtemps. Je commence par désinfecter. Il crie se qui fait que je pose une main sur mon oreille. Je déteste les hommes, c'est clair et net. Je recouds avec difficultés. Au bout d'une heure, quand j'ai finis, je regarde si j'ai plus ou moins bien fait ça. Ça a l'air pas mal. J'entends plusieurs personnes applaudir. Je regarde derrière moi. Ma main se pose naturellement sur mon oreille mais assez discrètement. Je vois Lixi avec tout ses collègues.

Lixi: tu as réussi le test

Moi: heh ?

Lixi: c'était ton test et tu l'as réussi, bravo

Moi: heu...merci ? Je suppose

Un des hommes prend ma main et me la serre. Je retire violemment ma main.

Moi: ne me touchez pas !

Lixi vient vers moi mais ma tête tourne et je me retiens au lit.

Moi: je suis désolée, je dois partir

Je sors en courant et je me dirige vers l'extérieur. J'utilise mon équipement tridimensionnel et je m'élance. Au bout d'un moment, je rate un arbre et je m'étale par terre. Je roule dans la poussière. Je reste allonger au sol. Je pense que je me suis fais mal. J'avais tellement peur dans cette pièce. Avec ces hommes. Ils me répugnent tous. J'aimerais tellement ne jamais en voir de ma vie. A part Livaï et le major. C'est les seuls que je tolère. Leurs compagnies est agréable. Je suis toujours allongée. Je regarde le ciel. Il est sombre mais très beau. Je lève ma main estropiée. Elle est complètement guérie. Ça me fait une belle cicatrice. Je décide de me relever. Je constate que je me suis éraflé l'épaule. Ce n'est pas grave. Je dois juste désinfecter. Je rentre à pieds, ce qui mets beaucoup plus de temps. J'arrive enfin. Je fais une petite course dans les couloirs. Sport de la journée, c'est parti ! J'arrive devant la chambre et j'entends Hanji rouspéter. Je me demande ce qu'elle a fait. J'entre.

Moi: qu'est-ce qui se passe ?

Hanji: j'ai perdu mes outils de torture !

Moi: lesquels ?

Hanji: la pince pour arracher

Je cherche avec elle. Elle pousse un cri.

Hanji: je l'ai !

Je la prends dans mes bras. Elle me serre aussi.

Moi: j'ai une bonne nouvelle !

Hanji: laquelle ?

Moi: tu pourras me baiser tout les soirs !

Hanji me regarde, incrédule. Elle comprend petit à petit et un grand sourire narquois apparaît sur son visage. Elle prend mon bassin et le rapproche du sien. Je prends son visage et l'embrasse langoureusement.

Hanji: je suis joie, mais tu dois d'abord me dire comment tu t'es fais ça

Elle prend mon épaule et on s'assoit sur le lit. Elle commence à la désinfecter.

Moi: je suis tombée

Hanji: nan, jure ?

Moi: je jure

Hanji: et la vraie version maintenant ?

Moi: j'ai pris mon équipement tridimensionnel et j'ai loupé un arbre

Hanji: et pourquoi tu l'as pris ?

En même temps de dire ça elle pose le bout de ses doigts sur mon épaule et avance tout du long.

Moi: parce qu'aujourd'hui j'ai dû soigner un homme et ses compagnons étaient trop proches, j'avais besoin d'air

Hanji: laisse moi t'en donner

Elle m'embrasse langoureusement.

Hanji: tu en as assez

Non mais oh. C'est quoi ça. J'ai besoin de vachement plus d'oxygène pour vivre moi. Elle s'en va et, le pire, c'est que je vois un sourire apparaître sur son visage.

Hanji: je vais faire couler un bain

Un bain ? Un bain ? Un BAIN ?! Depuis quand elle prend des bains ? J'entends l'eau couler et je boude sur le lit. Je suis clairement en boule. Je vois Hanji passer sa tête par la porte.

Hanji: le but, c'est que tu viennes

Elle referme la porte et j'avance. Je ne boude plus du tout. J'ouvre la porte et je la referme. Je sens quelque chose se poser sur mes hanches.

Hanji: tu es prête ?

Elle me retourne et nous allons dans le bain toutes les deux habillées.


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BAHAHAHAHAHAHHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHHAHA

I'm a god !

Dans vos têtes:

NAAAAAAAAAAAAN

(1111)

Quelle ironie..Où les histoires vivent. Découvrez maintenant