11. SALE BOUG

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J'essaie d'éviter son énorme bras mais je n'arrive à rien. Heureusement que c'est un déviant et qu'il ne contrôle pas totalement ses membres. Son bras bouge au dernier moment, il me touche et je tombe le long de son bras. Au moins, je pourrais dire que j'ai fais de la luge sur un titan. Petite anecdote sympa. Sinon c'est pas que je vais m'écraser contre le sol mais je vais bientôt devenir aussi éclater que ma grand-mère. J'essaie de manœuvrer mon équipement pour me rattraper. J'y arrive juste avant de heurter le sol et je soulève (nda: TwT) un nuage de poussières. Je grimpe sur un arbre et je reprends mon souffle. Je sens quelque chose de visqueux sur mon ventre. Je regarde et je vois une tache rouge.

Moi: ...merde..

J'appuie sur la plaie en grimaçant de douleur. Je prends le petit kit de soin que j'avais pris avec et je bande la plaie. Par contre faudra m'expliquer comment j'ai fais ça. Nul ne le sait. J'essaie de ne pas trop bouger et j'appelle mon cheval en sifflant avec mes deux doigts. Il arrive au bout de 10 minutes. J'essaie de rejoindre la formation et plus précisément, mon escouade. On aurait dû créé d'autres moyens de transports, ça bouge trop un cheval. J'aperçois enfin des gens sur ma droite. Je me dirige vers eux. Quoi ?! Il n'y a personne au delà alors que ses gens font parti de mon escouade. Nous ne sommes pas positionner sur le bord de l'aile droit donc il devrait y avoir des gens.

Moi: OÏ ! LES ORANG-OUTANS !

Je les vois ralentir. Je m'approche.

Jelly: t/p, t'es en vie !

Moi: bah ouais, vous croyez quoi ? J'allais pas abandonner les plus faibles

Grégoire: pas le temps de plaisanter, on doit rejoindre la formation

Jelly: il ne reste plus que nous sur l'aile droite, il y a eu une orde de déviants

Je regarde autour de moi. Mes camarades. La présence de Timmy n'y est pas. J'essaye de le voir à travers les gens, mais rien.

Vidas: je sais se que tu te dis, t/p. Il est parti pour retrouver nos parents, je ne m'en fais pas pour lui

Je le vois sortir une petite croix et l'embrasser. Il sourit. J'avais oublié que Vidas croyait en dieu. C'était nettement le plus sage et le plus bienveillant des deux. C'est là que je me rends compte qu'il s'en remettra. Je souris tristement.

Grégoire: plus vite les gars, sinon on va les perdre de vue !

Moi: il y a aussi des filles !

Grégoire: LES GARS ET LES FILLES !

Moi: MERCI !

On continue notre route et on fini par rejoindre l'aile centrale. Je ne vois toujours pas "mon printemps". Je la retrouverais. Nous rencontrons encore quelques titans mais se sont les autres qui s'occupent de les tuer. Nous sommes presque arrivé aux portes. Plus que quelques dizaines de mètres. Je sens un choc sur tout mon côté droit. Je vois mes camarades se retourner vers moi avec des têtes horrifiées. Ils continuent d'avancer, c'est bien, ils ne doivent pas s'arrêter. Je tombe par terre et m'étale sur au moins 5 mètres. Je relève la tête difficilement. Un petit titan de 3 mètres me regarde dans les yeux. Il me prends et je me débats faiblement. Il approche sa bouche de moi et je mets ma main gauche en avant. Mon annulaire et mon auriculaire sont coincé entre ses rangées de dents. Il ferme la bouche et je crie de douleur tandis que mes doigts sont coupé. Il arrête son mouvement et me scrute avec un autre regard. Je le regarde aussi et je crois déceler de la curiosité.

Moi: OUI TU M'AS FAIT MAL, SALE BOUG, NAN MAIS J'VOUS JURE, HEUREUSEMENT T'AS CHOISI MA MAUVAISE MAIN !!!

Un son rauque s'élève de sa gorge. Sa ressemble à une espèce de rire. Je le regarde à mon tour avec une nouvelle curiosité. Il me repose et juste avant de s'en aller, il me fait un salut avec la tête. Enfin, se que j'interprète comme un salut. Maintenant que j'y pense, je suis sur le territoire des titans. Je me dépêche de rejoindre le mur et je sens des mains me tirer vers l'intérieur. Je me couche par terre pendant que les portes se referment. J'entends quelques voix m'appeler sans vraiment discerner ce qu'elles me disent. Je regarde le ciel. Il est d'un bleu azur. Pourquoi je me mets à penser comme si j'allais mourir ? J'éclate de rire en pensant à tout se qui m'est arrivé aujourd'hui. Je regarde autour de moi toujours en riant. Les gens me regardent bizarrement. Peu importe.

Harold: t/p...ça va ?

Vidas se mets aussi à rire. On finis quand même par se calmer et on retourne avec la formation pour signaler notre arrivée aux villageois. Ils nous huent bien évidement. Qu'est-ce que ça m'énerve. J'en entends un crier des choses particulièrement déplaisantes.

Villageois: de toute façon vous servez à rien !! Major, capitaine Hanji, caporal, tout le monde ! Vous courez au suicide !!

Je le vois s'approcher de "mon printemps". Je descends de mon cheval et je me mets devant lui.

Moi: ÉCOUTE MOI BIEN GROS PORC, NOUS AVONS TOUS DONNER NOTRE CŒUR POUR REGAGNER NOTRE LIBERTÉ !!! SI TU NE COMPRENDS PAS NOTRE CHOIX C'EST PAS GRAVE, T'ES JUSTE CON. NOUS ON SE BAT POUR NOTRE LIBERTÉ TANDIS QUE TOI TU RESTES LÀ À TE PISSER DESSUS, ALORS VA CHIALER DANS LES JUPES DE TA MÈRE AU LIEU DE NOUS FAIRE CHIER !!! Merci bien

Et je me remets sur mon cheval et je scrute le moindre villageois qui pourrait rouspéter. Toute la formation continue d'avancer et j'entends quelques applaudissements. Vidas me regarde avec admiration.

Moi: rideaux, lumières, applaudissements

J'en ai presque oublié que je crevais de mal. Presque. On se dirige tous vers le QG qui grouille déjà de bruits. Les soldats infirmiers et infirmières qui sont encore en état de soigner prennent en charge les blessés les plus graves. Je me mets sur le côté pour les laissés passé. Je sers quand même un peu des dents.

Harold: tu devrais te faire examiner avant que ça s'infecte

Moi: je ne suis pas une blessée grave donc se n'est pas important pour le moment

Je vois quelqu'un dépasser tout le monde alors qu'il a juste une légère blessure à la tête, rien de bien grave. Je me dirige vers lui.

Moi: OH, ON EST AU CAMBODGE OU QUOI LÀ ?!

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Je suis fière de moi

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Quelle ironie..Où les histoires vivent. Découvrez maintenant