Les Lois Contraires T1

Chapitre 5 Incontrare

Sang, le sang dans mon corps était quelque chose qui ne m'avait jamais fait réellement peur, mais le sang que cet homme m'avait enlevé...

J'eus l'impression que... le liquide poisseux et écarlate était la chose que cet homme terrifiant aimé le plus.

Sang et terrifiant, voilà les deux mots qui m'étais venu à l'esprit.

***

Le brun a disparu, il s'est sûrement envolé pour ne pas voir son chef, le blond lui, me tient toujours fermement le bras. Nous sommes toujours devant cette porte en ébène. Le blond frappa à la porte et nous attendons une réponse qui ne se fit pas attendre.

-Entrez !

Une voix rauque et étouffée par la porte parvient à mes oreilles, cette voix n'a rien de bienveillant.

Le blond ouvrit la porte mais je pus jurer avoir vu sa main trembler, avait-il peur ? Nous entrâmes je pus voir un homme grand et musclé à vu d'œil, aux cheveux noirs charbon. Il était de dos, il se retourna une clope à la main et ses yeux bleus glacials se plantèrent dans les miens. Un frisson me parcourut l'échine. Son apparence est entièrement effrayante.

-James ! tu m'as apporté ce que j'ai demandé. Va voir dehors on te donnera ton argent.

Le blond s'appelait James, finalement j'avais fini par le savoir. James ne se fit pas prier et sortit rapidement je me retrouvai donc seule dans ce bureau avec l'homme.

-April j'ai beaucoup entendu parler de toi... tu nous as causé beaucoup de problèmes et maintenant il va falloir que tu payes.

Il claqua des doigts et deux hommes me prirent les bras, me firent sortir du bureau, je n'eus le temps de rien dire j'essayais de faire lâcher l'emprise que les hommes avait sur moi, j'avais peur, ils me firent traverser le manoir, repassant par le hall où j'étais entrée, désormais cette maison ne me semblait plus chaleureuse mais glacial, ils m'emmenèrent dans une pièce sombre qui ressemblait à une salle de torture, les hommes me forcèrent à m'assoir sur une chaise, l'un des hommes attrapa une corde tandis que l'autre me retenait les bras derrière mon dos, il serra mes mains entre elles et ligota mes chevilles.

L'homme vétu de noir et aux yeux glacial réapparut dans cette pièce obscure et sinistre, il s'avanca prêt de moi et je retins mon souffle petrifiée de peur.

-Bon maintenant April dis-moi les noms de tes complices.

Des complices ? April ne m'avait pas parlé de complice, elle n'avait volé que très peu de drogue, tout ça était un peu excessif ou alors avait-elle omis quelques détails ?

- Je ne vois pas de quoi vous parlez je n'ai rien fais et je n'ai jamais eu de complice vous m'avez enlevé pour des choses que je n'ai pas commises !

Tout ça m'énervait profondément j'en avais assez et je commençais à croire que April m'avait menti, je ne savais réellement rien je n'étais pas elle ! Plus j'avançais dans cette histoire et plus j'en apprenais, mais étais-je prête à connaître toute la vérité ? Je n'eus pas le temps de rajouter quelque mot que le chef s'approcha de moi dangereusement.

-Ecoute moi bien je crois que tu n'as pas saisi à qui tu t'adresses, je ne suis pas n'importe qui je suis le chef de la plus grande mafia Italienne et ce n'est pas une jeune fille comme toi qui va me manquer de respect, tu m'as volé une grosse cargaison de LSD avec tes complices même si ce n'est pas toi qui en a pris le plus, il n'y a que toi que on a pu identifier alors maintenant dis-moi qui sont tes complices !!!

Il vient de me hurler dessus je ne montre rien mais mes larmes menacent de couler. Il me fait affreusement peur, je veux juste revenir chez moi...

-Je...je...ne sais pas de quoi vous parler je ne suis pas April...