Chapitre 38 Sposta

4.2K 120 20
                                    

Brule-toi et je me gèlerais, saute et je te rattraperais, mais tes mains sont comme de la lave qui remplace le sang dans mes veines. Remplace ta haine par la glace et remplace ma peine par la lave.

La lave qui s'écoule d'un volcan n'est pas seulement brulante, elle tue, comme elle nous tuerait si nous nous rapprochions davantage, recule, recule et recule, mais ne tombe pas, car l'eau glacée t'attend derrière.

***

PDV JUNE

Le retour s'est fait dans un silence mortuaire, nous avons échoués, encore une fois, Rodriguez est toujours en vie, mais la mort semble le frôler un peu plus à chaque fois, mais c'est parole on était déchirante et violente, j'ai de plus en plus peur car je sais dorénavant qu'il est vraiment capable de mettre à exécution tous ces paroles, après que Hayden m'a conduite dans la voiture il m'a rassuré en me disant qu'il ne m'arriverait rien, mais je savais que si Rodriguez le voulait ils ne pourraient rien n'y faire.

Je sors de la voiture suivi de Riley et April, elle m'a bien expliqué que je devais soigner H qui s'était fait légèrement touché par une balle, je n'ai émis aucune contradiction et j'ai juste suivi ce qu'elle m'a dit, me rendant dans son bureau et attendre qu'il pointe le bout de son nez.

J'en profite pour relever mon t-shirt et faire face à ma blessure, elle ne me semble pas très profonde même si elle reste douloureuse, je sors un pansement de mon sac et m'apprête à le poser dessus, mais j'entends la porte s'ouvrir.

Je baisse immédiatement mon vêtement, mais je sais que H m'a vu, son t-shirt et visiblement taché de sang au niveau de son bras, il pose un regard sur moi puis sur le pansement que je tiens toujours dans ma main.

Je décide de l'ignorer et de relever mon t-shirt, c'est la première fois que je le revois depuis cette fameuse nuit... ou du moins c'est la première fois que nous sommes seul depuis, j'approche le pansement, mais ma main tremble légèrement.

Sans que je m'y attende H c'est approcher de moi et m'a pris le pansement des mains, et doucement il l'a collé contre ma peaux, c'est doigt mon brûler et je n'ai pas perdu une seconde pour baisser mon vêtement, je n'ai rien dit de plus je me suis juste contenté de demander :

-Où es-tu blessé ?

Il s'est mis face à moi, en enlevant complètement son t-shirt, je n'ai pas baissé les yeux somme quand il m'a dit :

-Là

Il a désigné son bras gauche, alors j'ai attrapé des compresse et du désinfectant, effectivement on dirait qu'un balle à frôler son bras en l'ouvrant assez violemment, j'ai eu envie de le prévenir que le désinfectant piquer, mais je me suis dit qu'un homme comme lui supporterais ça, alors j'ai tamponné doucement sa blessure en m'appliquant, il n'a pas besoin de point, un pansement et cela devrait suffire.

-June, tu vas partir, pour quelque temps.

Je n'ai pas réalisé ses paroles du moins pas sur le moment j'ai juste arrêté de le soigner et j'ai relevé mes yeux vers lui, je me suis rendu compte que nous étions beaucoup trop proche mais à ce moment c'était le cadet de mes problème.

-Tu vas aller habiter chez ma mère, elle ne va pas très bien et il me semble qu'elle t'apprécie au moins elle fera attention à sa santé avec toi.

Je suis resté bouche-bée, et j'ai froncé mes sourcils, comment peut-il se permettre de m'ordonner une telle chose ? Il n'a aucun droit et puis je peux laisser April seule.

-Quoi ? Non je n'irais pas, cela n'a aucun rapport avec ta mère tu sais que je l'apprécie, mais je ne laisserais pas April seule, je peux aller la voir de temps en temps et puis elle n'a pas une infirmière qui s'occupe d'elle ?

Les Lois Contraires T1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant