Chapitre 36 Notturno

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Nos rêves sont pour la majorité des dessins de notre imagination heureux, et pourquoi la majorité de nos cauchemars sont-ils pendant notre enfance ? Peut-être, car peux à peu il découvre les horreurs de ce monde.

Mais les adultes qui en possèdent toujours, leurs cauchemars sont une violence inouïe, car ils font face à une vérité que tout le monde n'a pas connue et ne connaitra pas, désarrois et tristesse sont la prison de leurs rêves.

***

Nous avons finit par arriver dans le manoir, en me tournant vers la vitre de la voiture j'ai pleuré en laissant coulé toutes mes larmes douloureuse, mais je me suis caché de H, j'avais honte qu'il me voit ainsi mais j'avais imaginé ma mère d'une autre manière et je préfèrerais gardé l'image que j'avais inventé, celle d'une femme qui marchait pied-nus dans les fleurs en portant une robe blanche, alors que je n'étais qu'un nourrisson et mon père installerait une nape à carreaux rouge pour manger.

Ma mère danserait au milieu des fleurs de toutes les couleurs, elle en cueillerait quelques-unes et les coincerait derrière mon oreille...

Alors en sortant de cette voiture j'ai foncé dans ma chambre, j'ai pris une douche en laissant dévaler mes larmes, les mots de ma mère était beaucoup trop dure et blessant, je n'ai pas manger, je n'en avais pas envie, ce soir-là j'avais besoin de quelqu'un peut-être était-ce idiot mais j'avais envie de prendre quelqu'un dans mes bras et de laisser dévaler mes larmes sur son épaules.

Mais personne n'était là, tous étaient partie et je n'avais personne, vers 00h25 j'ai décidé de me rendre dans la cuisine pour boire un verre d'eau, je n'étais habillé que d'un leggings et d'un débardeur alors j'ai vite regretté d'avoir quitté la chaleur de mon lit.

J'ai vu H, il m'a semblait qu'il voulait me parler mais je l'ai ignoré, totalement, si c'était pour m'énerver ce n'était pas le moment, car je n'en avais plus la force, alors je suis monté dans mon lit et je me suis recouverte de mes draps et au bout d'un temps interminable mes yeux se sont fermé...

Mais c'était sans compter sur les cauchemars que ma mère avait fait ressurgir

***

-Sonya : "Tu me déçois, tu n'es pas la fille que je voulais, je t'aurais vendu a des hommes"

-Rodriguez : " je te torturerais jusqu'à que tu parles, je te crèverai la bouche ouverte"

-Sonya "April se drogue et elle ne te la même pas dit"

-Papa ""Je t'aime ma fille"

Je suis dans une pièce froide et sombre, je ne vois presque rien de ce qu'il m'entoure, j'entends une voix, papa ? Je m'approche et déambule dans cette salle, tout me paraît flou et je sens ma tête vaguement tournée avant qu'en reprenant mon esprit je vois mon père.

Je me stoppe net puis me mets à courir vers lui mais j'ai l'impression que je n'y arriverais pas, que je ne serais pas près de lui, un homme, un homme est près de mon papa, je hurle, supplie de ne rien lui faire mais l'homme tire une balle sur mon père qui tombe mort.

Je n'ai pas le temps de faire quoi que ce soit que je me retrouve dans la maison de ma génitrice, mes pleurs dévalent mes joue, mais je ne peux pas parler.

Sonya parle avec un homme et celui-ci lui donne de l'argent avant de se retourner vers moi.

Non... non non !!!!

Je me suis effondré au sol alors que les paroles de ma mère son revenu dans mon esprit : "Tu aurais dû te faire baiser, sa t'aurais remis les idée en place" Alors j'ai compris que cet homme allait me détruire, il m'a soulevée par les bras et m'a plaquée contre le mur et j'ai hurlé tellement que j'ai cru ne plus avoir de voix.

Les Lois Contraires T1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant