Chapitre 23 Passato

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L'amour d'un père est un amour important, celui de mon père est comme l'eau qui permet à l'arbre de pousser, sans cet eau l'arbre poussera mais son écorce sera plus dure et ses feuilles plus fades.

Aimez le, aimer votre enfant, car lui ne demande que ça et je souhaite à tout le monde d'avoir le père que j'ai eu, Diego, je t'aime papa.

***

2 heures se sont écoulées depuis les menaces de H, il avait été très clair, si April faisait une connerie, il la tuerait et moi avec.

Assise sur le béton froid de sa cellule, je n'ai pas bougé depuis, H était reparti et ne nous avait pas enfermé bien que April est interdiction de sortir d'ici, j'étais rester pour parler avec elle, nous avions échangé beaucoup mais les sujet tourner en rond, j'avais toujours eu l'habitude de donner trop tôt ma confiance et qu'elle que fois cela se retourner contre moi, et j'avais l'étrange impression que cela était en train de se reproduire, mais je voulais lui faire confiance, me cache-t-elle encore des choses ? J'espérer que non.

Un bruit dans le couloir me fis relever la tête, le visage doux de Riley se montra, je n'arrivais pas à croire qu'une telle personne soit mêlé à un-t-elle monde mais j'avais bien compris qu'elle n'était pas née dans ce monde-là, elle y a grandi et ses habitué mais ce n'était pas son monde, tout comme moi, mais comment pourrais-je l'accepter comme si c'était le mien ? Je ne le pourrais jamais car ce monde n'est pas et ne sera jamais le mien.

-June je suis désolé de te déranger mais H veut te voir dans son bureau. M'adressa-t-elle

Je sortis brusquement de mes pensées et la remercia, elle partit et je me relevai en prévenant April que je revenais, il était inutile de lui dire de rester la car elle savait qu'elle ne devait pas partir.

Je me dirigeai dans le hall, qui était encore rempli d'une dizaine d'hommes, j'avais bien compris que ce n'était pas une maison pour y vivre mais plutôt une sorte de QG où se regroupaient tous les hommes et où tout se décider et se préparer.

Arrivant devant la porte en bois massif du bureau de H, je frappais doucement et attendis une réponse.

-Entre.

Je pousse la porte et entre, il est debout regardant la fenêtre une clope pincée entre ses lèvre, il arbore la même position comme à chaque fois que je rentre dans son repaire, je commence à me demander ce qu'il y a de si intéressant dans ce jardin qu'il regarde si souvent, la nature, les fleur est-ce vraiment ce qu'il l'intéresse ? Ou est-ce plutôt la liberté que reflète la nature.

Il se retourne vers moi et je ne peux m'empêcher de regarder ces tatouages, dans son cou il y a des dessins que je ne reconnais pas, sur ses mains je peux voir qu'elles n'en sont pas recouvertes cependant je peux voir que les tatouage de ses bras déborde un peux sur le dessus de sa main, son visage n'en a aucune trace, et l'ayant vu en t-shirt une seule fois je sais que ces bras en sont recouverts, tous ces tatouages ne sont surement pas là par hasard. Me rendant compte que je m'attarde un peu trop sur lui, je détourne le regard vers ce fameux jardin. H ne me lâche pas du regard ayant vu mon trouble sur mon visage.

-Je vais te prêter un téléphone dans lequel il y a le numéro de ton père, tu as une heure et je le reprends.

D'où lui vient cet élan de gentillesse ? Il n'est pas gentil s'il fait sa car il a une idée derrière la tête, je m'approche de lui est attrape le téléphone qu'il me tend.

-Merci.

Je m'empresse de sortir de son bureau et la première idée qu'il me vient et d'appeler la police, je cherche l'application pour composer les numéros mais celle-ci n'existe tout simplement pas, je descends les escalier menant aux cellules, il a changé le téléphone, il la bloqué, il n'y a que le numéros de mon père sur une sorte d'application que je n'ai jamais vu, je ne peux rien faire.

Les Lois Contraires T1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant