<<Solitaire Corruption / Receuil d'Os Soukoku>>

6: Chassez le naturel, il reviendra au Galop

Petit aparté: cet os est écrit à partir de Bungou Stray Dogs BEAST. C'est un univers parallèle écrit par Kafka Asagiri mais où les dessins ne sont pas les mêmes que dans le manga vu que c pas le même dessinateur (Harukawa à la base).

Petite mise en contexte: Oda est vivant et a rejoint l'agence alors que Dazai a tué Mori et prit sa place. Pour l'os vous aurez juste besoin de ça et du fait que Atsushi est devenu Dark Atsushi à la mafia et que Akutagawa est devenu Gentle Akutagawa à l'agence.
Résumé de bsd Beast pour ceux qui sont intéressés: Akutagawa Ryunosuke rejoint l'agence des détectives armés pas l'intermédiaire de Odasaku afin de retrouver sa soeur Gin qui a été enlevée par la mafia portuaire de Yokohama dirigée par Osamu Dazai. (C'est trop bien blblbl)

Bref voilà bonne lecture❤:

Un homme d'une vingtaine d'année à la beauté surnaturelle habillé d'un costume bleu foncé et d'un chapeau ringard selon beaucoup de personnes se tenait droit. Droit comme un piquet face à la tombe où était gravé le nom d'Osamu Dazai.
Au cimetière de Yokohama, ville dirigée par trois puissantes organisations se faisant sans cesse la guerre, avait été récemment érigé une autre tombe des plus banale en apparence. En dessous du seul arbre du cimetière était désormais posé la tombe du plus grand parrain de la mafia que le monde ai jamais connu, Osamu Dazai.
Tombé volontairement du haut de l'immeuble le plus haut de la ville sous les yeux de son subordonné, Atsushi Nakajima, et d'un jeune détective Akutagawa Ryunosuke. Le corp ne fût pas retrouvé mais le témoignage de son associé, Chuya Nakahara, l'ayant vu tomber à travers la baie vitrée de son bureau situé dans l'immeuble en question, suffit à convaincre les pompes funèbres de dresser une tombe pour cet homme.

C'est d'ailleurs son associé qui se trouvait devant sa tombe, la tête baissée.
L'homme au costume bleu lança le bouquet de fleurs qu'il avait dans sa main depuis le début sur la tombe et s'assit en face de la plaque de pierre. Il resta ainsi pendant quelques minutes avant de mettre une main sur son visage pour lâcher un long soupir:

"Alors ça y est hein? T'es enfin mort enfoiré de maquereau suicidaire bousilleur de bandages?"

Chuya releva la tête pour regarder la tombe, gardant sa main sur son menton:

"Tu sais... j'ai toujours cru que jamais tes stupides tentatives de suicide fonctionneraient. J'ai toujours cru que je te tuerais de mes mains. Mais bon visiblement tu m'a bien eu encore une fois connard. En fait... je ne t'ai jamais détesté jusqu'à il y a quatre ans. C'est même le contraire. Aussi loin que je me souvienne je t'ai toujours, toujours, toujours, toujours aimé. Le premier jour où on s'est rencontré, les premières paroles qu'on a échangés..."

Il lâcha un léger rire:

"Bien que les circonstances n'étaient pas des plus... communes. C'est sur que si on demande à n'importe qui dans la rue comment il ou elle a rencontré la personne qu'il ou elle aime, peut vont répondre << Et bien disons que j'étais le chef d'une bande d'ado armés, que je faisais des recherches sur le dieu de la destruction dont je suis le réceptacle et que j'ai envoyé valser contre un mur grâce à mon pouvoir le mafieux de quinze ans qu'il était et qui deviendrait dans la seconde la personne que j'aime le plus dans ce monde.>>! Non je ne t'ai jamais détesté malgré ce que je prétendais. C'est il y a quatre ans que je t'ai réellement haï pour la première fois. Quand Oda a quitté la mafia et a rejoint l'agence. Dans la colère tu a tué Mori. Après tout c'était sa faute. T'a... tu a tué la personne qui m'avait donné une place quelque part. Il m'a enseigné des choses que j'ignorais et comme je n'ai jamais eu de père, il a fait office de figure paternelle. Je t'ai haï, si tu savais comme je t'ai haï Dazai. Mais en fait, c'est quand, par la force des choses, tu est devenu parrain à sa place, que je t'ai le plus détesté. Quand on avait quinze ans j'avais beau être moins bie gradé que toi, j'avais toujours l'impression que nous étions au même niveau malgré le fait que tu me rappelais sans cesse la différence de grade qui nous séparait. Mais quand tu est devenu parrain une barrière s'est installé entre nous. Je ne pouvais plus t'appeler par ton nom, je devais t'appeler <<boss>>. Je devais obéir chacun de tes ordres, un faux pas et tu faisais jouer ta place pour me le faire regretter.<<Est-ce que je t'ai demandé ta permission Chuya? Tu sais, tu est un capitaine et moi je suis le boss. Il faut respecter la hiérarchie non?>> Connard. Mais le pire, le pire Dazai, tu veux que je te dise? C'est que plus jamais on ne s'est chamaillé comme avant. Tu ne me lançait plus de piques, tu ne faisais rien pour m'emmerder. Non pas que tes petites insultes à la noix et ton air insupportable et autaint me manquent mais nos disputes me manquent. Ça fait quatre ans Dazai et même si la dernière fois que je t'ai vu était il y a trois jours, le vrai toi me manque... Tu me manque depuis des années enfoiré..."