I promise you - K.TH

Chapitre 01

Ils revenaient enfin avec elle. La voyant endormie, il dit :

- Posez-la sur le canapé.

Et ses collègues s'exécutèrent.

- Que s'est-il passé ?

- Elle a trébuché et s'est cogné la tête sur un rocher, puis elle s'est évanouie.

- Et elle m'a mis un coup de pied dans le genou.

- Parce que tu l'étouffais.

- Quoi ? Bon peu importe, elle est ici c'est ce qui compte...

Il ne l'avais pas regardée jusqu'à présent, mais quand il tourna ses yeux vers elle, il la reconnut... Ses cheveux étaient emmêlés, son mascara avait coulé, elle saignait, elle était recouverte de cendres, et sentait la fumée...

- Pourquoi elle est dans cet état ? Je n'ai pas eu assez d'informations...

- La maison était en feu... expliquait celui aux cheveux gris. Et les personnes présentes... sont toutes mortes, sauf elle.

- Mon père était là-bas... 

Il se tournait et marchait jusqu'au grands escaliers qu'il montait quatre à quatre. Il s'était éloigné des autres car il savait qu'il pouvait vite devenir ingérable, et il avait raison. Arrivé en haut, il s'appuyait contre le mur avant de balancer un vase sur un meuble qui venait s'écraser au sol dans un grand fracas. Il prit sa tête entre ses mains et se tirait les cheveux, à tel point qu'il pouvait se les arracher, retenant ses larmes qui menaçaient dangereusement de couler.

Son meilleur ami le rejoignit et essayait de le calmer :

- Taehyung, s'il te plaît, arrête...

- Mon père est mort... à cause d'eux, Jimin ! La dernière fois que je l'ai vu, on s'est disputé... Je lui ai dis que je le détestais, et que je ne voulais plus de lui dans ma vie !

- Mais tu ne le pensais pas ?

- Bien sûr que non !

Taehyung faisait les cents pas le long du couloir. 

- Écoute, je sais ce que ça fait, mais t'énerver n'arrangera en rien la situation... Le sien aussi est mort. Et elle l'a sûrement vu mourir.

- Elle... C'est elle...

- Qui ?

- La fille du café.

***

Je me réveillais difficilement, sur un canapé en velours rouge, dans une maison, ou plutôt un manoir, qui me paraissait immense. J'étais entouré de quatre hommes inconnus, don't un qui venait d'arriver, me fixant tous.

- Qui... êtes-vous ? demandais-je premièrement. Et qu'est-ce que je fais ici ?

Je me souvenais des évènements arrivés quelques heures plus tôt... Les larmes me montaient aux yeux à ces affreux souvenirs. Tu parles d'un joyeux noël ! Il devait être quelque chose comme trois heures du matin... peut-être quatre ? Je n'en savais rien et ça ne m'intéressait même pas.

- Qui lui dit ? proposait un brun qui semblait avoir mal au genou.

Je n'ai pas pu voir les visages de mes assaillants la nuit dernière, mais je compris que c'est celui qui essayait de m'étouffer et à qui j'ai mis un coup de pied.