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Klaus: Tu dois me montrer tes tableaux.

Les bras chargés de cartons vides et de sacs poubelles, je me dirige vers le local poubelle qui se situe à 10 mètres du restaurant. Klaus me suit comme un chien errant qui cherche désespérément de l'attention.

Lauren: Bonsoir Klaus, merci je vais très bien et non tu ne peux pas te permettre de venir me stresser pendant tout mon service, souffla-je

K: Ton collègue n'avait pas l'air très satisfait par ta performance de ce soir..et bonsoir.

L: Comment tu sais ça?

Il me montre du doigt son oreille, je comprends alors que ce dernier doit avoir une ouïe très fine. Encore quelque chose que je dois retenir et assimiler.

K: Tes peintures. Je dois les voir.

...

Je le regardais contempler mon appartement dans tous ces recoins. J'avais honte. Honte de ce taudis délabré, honte de mon matelas à même le sol, honte de mes volets rouillée, honte de la plomberie usée par le temps, honte de ce papier peint à moitié arraché, honte de ce trou dans le mur que l'ancien locataire avait fait suite à un excès de colère, honte que la moitié des ampoules ne fonctionnent pas et que je n'ai pas eu le temps de remplacer. Son regard en disait long sur le sentiment de gène qu'il éprouvait pour moi. Sur le chemin j'avais pourtant tout fait pour le convaincre de ne pas entrer , je lui avais même bloquer l'accès à la porte d'entrée de la résidence, mais mon cinéma n'avait pas fonctionner, j'ai essayé de rester solide sur mes appuies mais d'une main il avait aussitôt libérer l'espace. Dans les escaliers je l'ai suppliée de partir, que je lui enverrais en photos. Au moment de la porte d'entrée de mon appartement j'avais caché les clés mais monsieur Mikaelson était bien décidé à rentrer et n'allait pas lâcher l'affaire aussi facilement.

Je me retrouve donc la, dans mon chez moi, assise sur mon matelas, les yeux baissés. J'entendis un petit rire , je relève la tête.

K: C'est donc ça ton fameux appartement, on dirait qu'il est encore plus vieux que moi!

L: Arrête, tu me vexes. Fais donc ce pourquoi tu es venu et vas t-en. J'aimerais bien déprimer en paix, dis-je en lui montrant du doigt l'endroit où je range toutes mes toiles.

 J'aimerais bien déprimer en paix, dis-je en lui montrant du doigt l'endroit où je range toutes mes toiles

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Il se dirige vers le grand placard blanc , jaunis par le temps. Le bois de ce dernier était écaillé et ne se fermait pas complètement. Il découvre mes toiles et lâche un bruit d'admiration.

K: C'est magnifique, dit-il les yeux écarquillés. Tu sais que la peinture est l'une de mes passions? Tes toiles sont incroyables.. ajouta-t-il

L: J'espère que tu me montreras ton talent un jour. Pourquoi voulais- tu absolument les voir?

K: Tu te rappelles de ce qu'a dit Freya sur Stacy Wilson, le dernier succube, elle s'est créé une vraie petite armée, et tu vas faire pareil.

L: Pardon? dis-je en m'esclaffant. Non je crois que tu n'as pas compris, je vais rien faire du tout moi, je vais aller à la fac , au travail et je vais continuer ma petite vie.

L: Tu m'écoutes? Qu'est ce que tu fais?

Je le vois fouiller dans toutes mes peintures, en prendre certaines en photos et les regarder une à une en mettant de côté une ou deux toiles avec celle du portrait d'Elijah.

L: Klaus s'il te plait explique moi, demandai-je en me mettant à sa hauteur

K: Il nous faut une armée alors je cherche parmi tes portraits si j'en reconnais certains pour que tu les contactes

L: On ne sait même pas comment ça fonctionne! Klaus!!

K: Freya va t'aider à apprendre, me dit-il en continuant de mettre encore plus de bazar qu'il y en avait auparavant.

L: Elle en a appris plus?

K: Pas vraiment.

L: Klaus, s'il te plait dit moi ce qu'il se passe à la fin

Il s'arrêta, et me regarda enfin. La pièce était devenue calme, comme si le temps venait de s'arrêter. Il soupira et ouvrit enfin la bouche

K: Freya à une carte de localisation. Avec un sort elle peut détecter tous les gens qui en ont après moi dans le monde entier. Ce matin ces points ont bougé, ils se dirigent tous vers nous. Il nous faut une armée.

Le succube / klaus et elijah mikaelsonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant