Le succube / klaus et elijah mikaelson

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Lauren: Oui allo?

Sarah: Ca fait 10 fois que je t'appelle, dit-elle d'un air blasé

Je regarde mon écran de verrouillage et m'aperçois qu'il est 11h26, une vague de froid me transperce. J'ai loupé mon réveil alors que j'avais mes deux cours du matin obligatoires. Je me lève en faisant un grand bond sur le sol. Sur ce dernier , je trouve mon pantalon de la veille en bouchon, ainsi que mon pull mais n'arrive pas à trouver ma deuxième chaussette. Je cherche partout, sous le lit, sous un guéridon en bois d'acajou, sous le tapis central,dans les draps. je fouille partout , mais je ne suis pas encore tout à fait réveillée alors je cherche mal. Je le sais et ça m'énerve d'autant plus. Je commence à grogner dans ma barbe. Je mets donc mes chaussures qui se trouvent devant la porte de la chambre. C'est quand je fais mes lacets que je m'aperçois que cette chaussette est tout simplement sur le tapis, au pied du lit. Je m'interroge, énervée, sur le fait de retirer ma chaussure où mon pied se trouve nu ou si je dois laisser tomber car je suis déjà assez en retard comme ça. Je décide finalement de la mettre dans mon sac de cours.

Je descends les escaliers en furie puis me dirige vers le salon principal. La maison était vide. Je crie le nom de Freya et Elijah mais aucun retour. Leur maison se trouve à 35 min de l'université. Je sors de manoir et fais le tour du grand jardin pour trouver de l'aide. J'ai aperçu Freya au loin au téléphone. Je m'approche d'elle mais elle avait l'air d'être vraiment occupée. Ca devait sûrement être l'un de ses frères ou Rebekah qui l'a contactait. Je fais demi-tour et décide de courir jusqu'à la faculté. Le froid était toujours présent et mes articulations me faisaient mal par ce fait.

12h19, j'arrive à l'Université, la respiration coupée par ma course. Je transpirais alors que j'étais glacée. Je me dirige vers le bureau de la secrétaire pour mes absences. Il y a déjà un élève qui attend devant sa porte. Plus d'une quinzaine de minutes après, c'est enfin mon tour. Madame Martin , est une vieille femme qui n'a pas l'air d'aimer son métier. Sa voix aiguë est irritable au possible mais c'est déjà un miracle qu'à 12h30 passé elle soit toujours à son bureau.

Lauren: Bonjour je me permet de vous déranger parce que j'ai raté mon réveil ce matin et je voulais savoir comment ça se passait.

Mme Martin: Vous êtes boursière? dit-elle en mâchant nonchalamment son chewing-gum

Lauren: Oui

Mme Martin: Si vous n'avez pas de justificatif, vous allez devoir rembourser vos droits à la bourse

J'ai supplié cette dernière de trouver une solution mais rien n'y fait. Je sors donc de ce  rendez vous dépitée. Comment vais-je pouvoir rembourser ce prêt? Même avec mon job étudiant, cela ne me permet pas de le faire. Mon loyer était beaucoup trop élevé et je devais bien garder de quoi vivre.

Je repense à la réflexion de Klaus "Qu'est ce qu'il a pu t'arriver dans ta petite vie de mortelle sans importance". Ca Klaus, ca. A cause de notre rencontre, j'ai dû passer du temps avec ton frère, j'ai bu sans modération, cela étant dit c'est de ma faute pour ce point, et maintenant je me retrouve à devoir rembourser une somme astronomique alors que ma première année a débuté depuis deux mois seulement.
Je m'assois sur les marches de l'Université en attendant avec impatience la sortie de Sarah du cours de littérature.

Le temps qu'elle arrive je me remémore tous ces derniers jours. Mon envie de revoir Klaus à tout prix, quand il est venu chez moi, le fait qu'il soit parti aussi rapidement à la Nouvelle Orléans, ma soirée avec Elijah. Un sourire m'échappe, je secoue la tête pour essayer de m'enlever ses idées de cerveau, mais je commençais doucement à apprécier passer du temps avec eux. Le danger et la nouveauté étaient attrayant . J'avais envie de retourner là- bas et de passer ma vie à les regarder agir sans y prendre part. J'avais soif de savoir, je désirais en apprendre plus sur leur quotidien. Hélas, je n'avais aucun moyen de contact avec eux. Comme une imbécile, je n'avais demandé aucun numéro, rien.