𝐶ℎ𝑎𝑝𝑡𝑒𝑟 𝑛𝑖𝑛𝑒𝑡𝑒𝑒𝑛

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— Tuer tout le personnel hospitalier et les patients sauf elle. Je ne veux aucun témoin. Qu'aucune de ces vermines ne respire avant que je n'entre.

— Bien madame.

Les hommes de Mei entrèrent dans le bâtiment et plusieurs coups de feu ainsi que des hurlements de terreur se firent entendre dans la nuit noire de Séoul. Un des hommes revint et ouvra la portière de l'imposant 4x4 pour aider Mei à sortir. La noiraude entra dans l'hôpital habillé de sa tenue traditionnelle. Ses cheveux étaient attachés en un chignon retenu par des baguettes. Son fidèle éventail en main cachant la moitié de son visage, elle était accompagnée par deux hommes de son gang.

— Chef, qu'est-ce qu'on fait des caméras ?

— J'ai laissé ce petit détail entre les mains de notre loyal informaticien Namjoon.

Arrivée devant une chambre, elle ouvra doucement la porte, son éventail lui couvrant toujours le nez et une arme dans l'autre main cacher derrière son dos. Son regard froid et dont même le diable n'aurait jamais voulu croiser la route, se posa sur la vieille Eun Jung Kim. Les yeux de cette dernière souvrire doucement et se posa sur la jeune femme.

— Qui êtes-vous ? Demande-t-elle de sa voix bienveillante.

— La dernière personne que vous verrez avant de rejoindre l'autre monde.

Elle fronça légèrement les sourcils.

— Vous êtes venu pour me tuer ?

— Vous n'avez perdu toute votre tête.

La plus âgée ricana doucement et se redressa avec difficulté avant de regarder avec douceur la noiraude qui était maintenant au pied de son lit.

— Pourquoi voulais faire ceci ? N'avez-vous pas pensez à votre famille ? Croyez-vous vraiment qu'elle aimerait que vous fassiez un tel acte ?

— C'est justement pour ma famille que je fais ceci, réplique-t-elle en pointant son arme sur la patiente.

En effet, malgré le fait qu'elle trouvait que son frère était le plus sombre idiots qui était donner sur cette Terre, elle ne pouvait pas laisser son honneur se faire piétiner par un piètre serveur.

— Eh bien Allez-y. Tôt ou tard je partirais.

— Vous n'essayez pas de me supplier de vous épargner ? S'étonna la jeune Chinoise.

— Ah quoi bon ? Qu'est-ce qui me retiens sur cette Terre ?

— Votre fils.

— Mon fils n'a plus besoin de moi, fut-elle un doux rictus aux lèvres. Il a déjà trouvé l'amour. C'est tout ce dont il a besoin, sourit-elle doucement.

Pendant son séjour comateux, Eun Jeung n'était pas sourde comme pouvaient le penser les médecins et entendait bien ce que son fils lui disait lors de ses visites. Le nom d'une dénommée "Jennie" revenait souvent lors de ses monologues et sa génitrice avait bien compris que c'était bien plus qu'une simple femme d'affaires qui avait donné une opportunité à son fils d'entrer dans le monde du mannequinat.

— Mais vous, vous avez beau avoir le regard aussi froid et dénué de sentiments, je suis sûr qu'il reste une part de gentillesse en vous. Plus précisément dans votre cœur.

La jeune mafieuse fronça les sourcils. Voulait-elle vraiment faire ça ? Allait-elle vraiment faire ça ? Ôtez la vie à une pauvre dame âgée n'ayant qu'un fils comme seule famille proche. Un fils qui comme elle tenait à sa mère.

Oui.

Elle le devait.

— Je n'ai plus de cœur depuis maintenant bien longtemps, réplique-t-elle avant de tirer sur la pauvre Eun Jeung.

❃⊱❖⊰❃

— Toujours aucun appel, se lamenta Jennie en regardant pour la énième fois son cellulaire, allongé sur le canapé de sa suite.

Elle espérait depuis leur arrivée à New York que Kai ne lui passe ne serait-ce qu'un appel. Ne lui envoie ne serait-ce qu'un message. Elle avait même imaginé un tas de suppositions comme la perte soudaine de son cellulaire. Impossible, il s'en serait déjà acheté un nouveau à la minute même. Ou alors un enlèvement. Non, l'information aurait déjà été propagée aux quatre coins du globe terrestre. Non, en fait, Kai avait tout simplement... Comment dire... Mieux à faire...

— Mademoiselle Kim ? L'interpelle la Thaïlandaise un téléphone portable en main. Vous devriez peut-être jeter un œil à ceci.

La femme d'affaires fronça les sourcils et prit le cellulaire que Lisa lui donna. Son visage se décomposait lorsqu'elle vit l'homme qu'elle devait épouser dans bientôt deux semaines dans un lit accompagné de cinq autres femmes, dormants comme lui profondément.

Jennie ne savait pas comment devait-t-elle réagir. Pourtant, elle n'avait aucune envie de pleurer. Non, en fait, si elle devait décrire cette sensation, cela aurait sûrement été comme un poids en moins sur ses épaules. Étrange, n'est-ce pas ?

— De quand date cette photo ?

— Neuf minutes, mademoiselle.

— Bien.

Jennie lui rendit le téléphone.

— Assurez-vous que cette photo se propage dans toute la Corée du Sud. Informer les médias, les journalistes, tout le monde. Je ne veux pas que cette photo passe inaperçue.

— Bien madame.

— Si vous le voulez bien je dois passer un appel à ma génitrice.

𝐍𝐎 𝐓𝐑𝐎𝐔𝐁𝐋𝐄𝐒 𝐈𝐍 𝐘𝐎𝐔𝐑 𝐄𝐘𝐄𝐒Où les histoires vivent. Découvrez maintenant