𝐶ℎ𝑎𝑝𝑡𝑒𝑟 𝑛𝑖𝑛𝑒

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Kai plaque la femme d'affaires contre le mur, et l'embrasse sauvagement. Sa main vient se positionner sous l'une de ses cuisses tandis que celle de la brune vient se perdre dans ses cheveux. Ses baisers descendent dans son cou, et il laisse une trace de son passage. Jennie ouvre sa chemise noire et parcours son torse saillant et musclé.

Le brun place sa deuxième main sous son autre cuisse et la soulève. Elle enroule automatiquement ses jambes autour de sa taille et place ses mains autour de sa nuque afin d'intensifier le baiser. Il caresse ses jambes laiteuses, et s'apprêta à ouvrir sa robe, mais il n'en n'eut pas le temps. Elle l'arrêta.

— Non ! Nos familles sont à moins de dix mètres, je ne veut pas qu'elles entendent nos gémissements !

— Moi je trouve cela excitant... Sourit-il en voulant re plaquer ses lèvres sur les siennes.

— Non, ce n'est pas une bonne idée. Rétorque t-elle en l'arrêtant. Une prochaine fois.

Le brun la regarde déçu et la repose au sol.

— Dommage. Lâche t-il en soupirant.

Il referme sa chemise et elle, réajuste sa robe.

Jennie s'était absenté du repas 5 minutes, prétendant avoir une urgence téléphonique, ce qui n'était en fait qu'une excuse pour prendre l'air. Kai se doutait bien de sa ruse et était parti la retrouver dans le couloir du restaurant. En la voyant seule devant lui, il n'eut pas la force de se retenir de lui sauter dessus.

— On devrait y retourner, sinon ils pourraient se poser des questions. De plus, j'ai une réunion dans moins d'une heure.

— Et bien qu'ils se posent des questions, où est le problème ?

— Je ne veux pas qu'ils pensent que nous sommes en pleine action et que je suis une prostituée qui baise avec le premier homme séduisant qu'elle voit.

— J'ai baisé avec des prostituées, et je peux vous assurer que vous êtes loin d'en être une. Affirma t-il en finissant de reboutonner sa chemise, laissant un dernier bouton ouvert, qui laisser entrevoir sa clavicule.

— J'aurais préféré ne rien savoir. Avoua t-elle en affichant une expression de dégout sur son visage et se couvrant la bouche.

— Mais sinon, vous me trouvez séduisant ? Sourit le jeune homme en la regardant droit dans les yeux et en caressant son bras.

— Je n'ai jamais dit ça comme ça ! Nie t-elle en repoussant sa main.

— Bien sûr que si !

— Fermez la, et terminer de reboutonner entièrement votre chemise.

Elle tourne les talons et repart vers la salle où se trouver leur famille. Kai ne put s'empêcher de la dévorer du regard en se mordant la lèvre inférieure et en pensant à ce qu'ils auraient fait si elle l'avait laissé continuer...



— Je vais devoir vous laisser, déclare la jeune femme, le travail m'appelle. J'ai été bien évidemment ravi de partager ce dîner avec vous.

— Saches que l'avis est partagé, Jennie. Avoue Sana un sourire sincère aux lèvres. D'ailleurs, je serai très heureuse de remettre ce dîner à la semaine prochaine, qu'en dites-vous ?

— C'est à dire que j'ai un emploi du temps très chargé ! Mentis la femme d'affaires.

— C'est pareil pour moi, rétorque l'homme d'affaires en apparaissant derrière sa fiancé, sa veste en main, et je suis sûr que c'est certainement la même chose pour tout le monde, grand-mère.

— Oh, c'est dommage.

Jennie lâche un léger soupire de soulagement à l'idée de ne plus devoir à supporter ce genre de dîner.

— Cela dit, nous pouvons tout de même nous revoir pendant les temps de fête ! Propose le brun, se faisant tout de suite fusillé du regard par sa fiancé.

— Oh oui ! J'en serai vraiment ravi ! S'exclame Sana. Qu'en dites-vous Jennie ? 

La brune se contenta de forcer un sourire et de hocher frénétiquement la tête.

— Parfait ! J'ai tellement hâte ! Avoue la femme âgée un sourire jusqu'aux oreilles.

Jennie avait crié victoire trop vite, elle allait devoir participer une fois de plus a ces dîners familiaux dont elle avait horreur.

— Au revoir. Les salut-elle, avant d'être interpellé par sa mère.

— Jennie, tu devrais repasser chez toi avant de retourner au travail. Je ne sais pas ce qu'il s'est passé au cours de cet appel téléphonique, mais il a dû être très mouvementé... Dit-elle en lui lançant un regard plein de sous-entendus.

Elle hoche la tête, gênée et finis par sortir de la salle, suivi de son futur mari.


— Vous auriez pu ne pas l'ouvrir !

— A propos du diner ? 

—A votre avis ? Je n'avais aucune envie de participer a un autre de ses diners !

— Même si vous n'aviez plus l'occasion de me revoir avant notre mariage ?

Surtout, pour ne plus avoir l'occasion de vous revoir avant notre mariage !

Le brun ricane, la rapproche contre lui et approche sa bouche de son oreille.

— Et bien tant pis, nous nous reverrons et aurons la possibilité de terminer ce que nous avons commencer...

Elle approche a son tour sa bouche de son oreille et dépose une main sur son torse.

— Nous nous reverrons certes, mais en ce qui concerne ce que nous avons commencer, je serai vous, je ne serai pas aussi sûr de moi.

Elle laisse sa main glisser jusqu'à son ventre, le regard droit dans les yeux et s'en va.

𝐍𝐎 𝐓𝐑𝐎𝐔𝐁𝐋𝐄𝐒 𝐈𝐍 𝐘𝐎𝐔𝐑 𝐄𝐘𝐄𝐒Où les histoires vivent. Découvrez maintenant