Honteuse Littérature

Littérature, mon cul

- Voyons, Lycomede c'est pas poli de jurer, merde ! Où as-tu été élevé ?

- Politesse, c'en est pas, pis je t'emmerde c'est pour introduire un roman que j'aime dans..

- Oh ! Tu me parles pas ainsi ! En plus, c'est pas une raison..

- Raison d'être, ma raison d'être de manquer parfois de savoir-vivre, de toute façon sans doute je sais mieux vivre que ..

Achevons brutalement ce dialogue par des formules de politesse !Salutations et autres wesheries, voici venu le temps du merveilleux déstructuralisme de codes façon puzzle ayant eu lieu après la seconde guerre mondiale en France et d'autres pays européens. Le temps d'aborder ma figure préférée ou presque, un auteur très aimé. Bien entendu, ça ne signifie pas que je n'aime pas tous les auteurs, grands personnages ayant atterri ici malgré eux sauf exceptions, j'ai d'ailleurs une relation conflictuelle avec Voltaire, gros salopard dont je n'aime pas la pensée or j'aime tant ces récits et je ne peux lui donner tort sur pleins de points seulement son côté noble ayant un rapport maladif à l'argent, aimant bien afficher ses richesses, son comportement envers Rousseau fait que je ne suis pas voltairiste et je ne suis pas non plus rousseauiste. Je suis lycomédien fervent ou presque, je fais une scission, créant un TDI de toute beauté !

« Le sujet, merde, reviens au sujet et à l'auteur ! »entends-je d'ici, patience.

La figure a participé à l'OULIPO n'est pas Geroges Perreck,interdiction de soupirer en déclarant ayant voulu revoir du Perreck car arriveront des extraits d'un roman de Raymond Queneau !

Ses extraits ou même son récit a -surtout de notre temps devenant puritain- un potentiel de choquer énormément, ne soyez pas aussi pudibond que Breton, siouplait ! Le choc se fait par la forme,le fond, les injures présentes, l'aspect populaire des personnages,des répliques qui peuvent faire dire à certains un : « Oh là là, mais c'est de l'humour oppressif, pis ça rit des homosexuels et transsexuels. Cela confond les deux, ça aborde la pédophilie sous l'angle comique, même l'Occupation, non ça ne se fait pas ! »

Queneau étant connu pour deux de ces romans, vous avez une chance sur deux de vous tromper, car je ne vais pas me montrer original, c'est bon avez-vous fait vos pronostics ? Bien.

Il s'agit bien sûr de Zazie dans le métro dont il sera question si vous avez entendu la référence dans ce mon cul ! car la petite fille s'exprime dans un vocabulaire assez châtié, cela ne signifie point que toute personne déclarant un mon cul fasse référence à ce cher auteur, navré de vous décevoir.

Place aux extraits honteux pour toutes personnes ne supportant pas de rire de situations terribles, des récits avec des fautes volontaires, barbarismes conscients en se la jouant barbare et retranscription d'expressions vulgaires ou qui ont peur de l'argot, moi j'adore.

Voici un extrait pris du deuxième chapitre:

- Ça me fait marrer, dit Charles d'un air sinistre. C'est comme ça qu'elle cause la mouflette.

- Je ne comprends pas dit Turandot, pas à l'aise du tout.

- C'est bien simple, dit Charles. Elle peut pas dire un mot, cette gosse sans ajouter mon cul après.

- Et elle joint le geste à la parole ? demanda Turandot.

- Pas encore, répondit gravement Charles, mais ça viendra.

- Ah non, gémit Turandot, ah ça non.

Il se prit la tête à deux mains et fit le futile simulacre de se la vouloir arracher. Puis il continua ce discours en ces termes :