Chapitre 5

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Avis aux plus sensibles, ce chapitre contient une scène un peu olé-olé si vous voyez ce que je veux dire! Bonne lecture ;P


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Cette condition qui domine mon corps et m'assaille de frissons à longueur de journée me fatigue. Je glisse sous la douche en soupirant de bonheur. L'eau chaude qui ruisselle sur ma peau détend mes muscles, et j'arrive enfin à me relaxer. Je penche mon cou de droite à gauche passant mon visage sous le jet puissant de la pomme de douche. Mes mains viennent brosser mes longs cheveux ; puis une main descend lentement, passe entre mes seins doucement. Je fais courir mes doigts autour de mon sein gauche, rapidement des papillons dans mon ventre me commandent plus. Mon doigt obéit à cet ordre et vient titiller mon téton déjà durci par le contraste de l'eau chaude et le froid de la salle de bain. Une décharge électrique se propage dans tout mon corps et enflamme mon bas-ventre. Je lâche mes cheveux et m'aventure plus bas, à la source de cette ardeur. Effleurent mes lèvres humides par des caresses douces d'abord, autour de ma sensibilité, je laisse le plaisir grimper. Le désir me quémande plus, ma main resserre son emprise sur mon sein et me tire un gémissement. Mes doigts glissent sur mes petites lèvres, caressent mon clitoris dans un mouvement circulaire, et mon corps se tend sous cette pression délicieuse. Mes jambes soulèvent à peine le poids de mon corps, je lâche mon sein pour venir m'appuyer sur le carrelage froid, et enfonce un doigt dans mon vagin, j'en gémis de plus belle. Des frissons de plaisir s'emparent de tout mon être, je ne contrôle plus rien, mon cerveau est en pilote automatique. Et puis, des spasmes envahissent mon corps, les parois brûlantes de mon vagin se resserrent autour de mon doigt, une énergie bouillonnante se répand dans mes veines, rampe sous ma peau dans une extase enivrante. Le visage de Mr Banerkin apparaît dans mes pensées au même moment, ses traits droits, ses yeux perçants me regardent, un petit cri de plaisir s'échappe de ma gorge et j'en rougis de honte.

Je finis de laver mon corps encore fébrile et m'endors rapidement, partagée entre un état de légèreté et de gêne d'avoir imaginé mon professeur me regarder de la sorte.

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Les cours de connexités pratiques me pompent une énergie folle à chaque fois. Je contrôle mieux mes émotions maintenant, mais c'est loin d'être parfait.

- Iskis, est-ce que vous avez un moment ? Demande Mr Banerkin.

- On se rejoint dans la cafétéria, me lance Mircea.

J'acquiesce d'un signe de tête. Je me demande ce qu'il doit bien me vouloir le prof, tout s'est bien passé cette fois. J'ai réussi ma connexion avec le chat. C'est un petit animal, mais il est fourbe et la connexité peut être compliquée. Il a l'air soucieux, pourtant l'inquiétude sur son visage n'enlève rien à son charme.

- Hem, je voulais vous parler de ce que j'ai entendu l'autre jour quand vous étiez à la bibliothèque avec votre amie.

- Ah, oui, qu'est-ce que vous voulez savoir ?

- Je m'excuse d'avoir entendu une conversation privée, mais vous avez mentionné des symptômes curieux, depuis quand est-ce que vous les avez ?

- Depuis la rentrée, je ne sais pas exactement quand ça a commencé, vous pensez savoir ce que c'est ?

- Et ça s'intensifie, c'est ça ? demande-t-il sans répondre à ma question.

- Oui.

- Est-ce que vous avez d'autres symptômes ? Peut-être un changement d'humeur ou des douleurs musculaires ?

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