chapitre 14

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Elle sort de la voiture et se dirige dans la maison d'un pas non chaland. Elle rentre, encore trempée dû aux nouvelles goutes de pluie tomber sur elle le temps du trajet. 

Arrivée, elle monte directement et claque même la porte de sa chambre, toujours énervée. Elle se jette sur son lit, la tête dans son coussin. Elle ne sait plus quoi faire, elle se sent si fatiguée, vraiment effondrée.

Tout à coup, son père entre dans sa chambre, sans même toqué, inquiet pour sa fille et lui aussi énervée qu'elle n'est donnée aucune nouvelle de la où elle était.

- Florence, tu m'expliques!? On avait convenu quoi au juste?

- On avait convenu que je reste ici seulement le temps des vacances, pourtant au final je reste tout de même une année entière ici.

- Qui te l'a dit!?

- Maman , qui pensait que tu m'avais déjà tenue au courant. Mais apparemment aucun de vous deux n'était décidé à me le dire, moi, la première concernée.

- Ce n'est pas ça Florence, ne dramatise pas tout. C'est seulement que j'attendais que tu sois prête à l'entendre.

Elle fit alors sortir son père de la chambre en fermant la porte du mieux qu'elle pouvait car il lui avait déjà oté la clé il y a une semaine. Puis elle se laissa glisser contre le mur, sa tête enfouie dans ses mains.

Sa famille avait dépassé la limite, cette fois-ci c'était la goutte d'eau qui faisait déborder le vase.

Et même Topper, pour une fois, ne se la ramena pas, sachant qu'il était de trop dans cette embrouille familiale.

Et Florence ne sortie quasiment pas de sa chambre pendant plus de deux jours. Elle n'avait pas de portable, mais aucune envie d'aller mettre un pied dehors.

Son père avait accepté jusque là qu'elle ne sorte pas. Que ces journées soient passées à rester cloîtrée dans son lit, étant dispensé de tout effort social et physique.

Mais pour son bien, il ne pouvait plus la laisser périr à ce point. Il voulu demander à Topper d'aller passer du temps avec elle, mais celui-ci était déjà parti et était notamment occupé.

C'est pour cela qu'encore une fois il donna cette mission à la famille Cameron.

Bien évidemment, quand son père lui annonça, elle refusa automatiquement et catégoriquement.

Sauf qu'il était bien trop tard pour refuser. Il donna alors l'information qu'elle allait apprendre à surfer avec Rafe et que plus tard si elle le souhaitait Wheezie voulait bien passer du temps avec elle.

Et il avait raison car en pleine préparation de Florence elle entendit klaxonner en bas de sa porte, plusieurs fois.

Elle tira alors son rideau et vu le pick up du blond. Elle ne se pressa pas pour autant, et continua pour sortir enfin un peu moins d'une dizaine de minutes plus tard prête.

Elle rentra, encore une fois en silence pas vraiment d'humeur à parler, ni à aller où que ce soit.

- C'est qu'on est pas d'humeur aujourd'hui, ah non j'ai oublié tu l'es jamais.

- Ferme la. rétorqua la blonde

- Encore pire que j'avais imaginé.

Elle leva les yeux au ciel, descendit la visière de la voiture puis regarda la route par la fenêtre évitant de regarder le blond toujours avec son sourire narquois affiché sur sa face.

Arrivés, Florence enleva sa tenue pour avoir celle de surf qu'elle avait emprunté à Caitlyn pour l'occasion.

Quand elle rejoignit Rafe il ne pu s'empêcher de pouffer de rire, l'air de rien.

- Oui je sais. C'est celui de Caitlyn pas le mien.

- J'avais bien imaginé que le style petit chat avec des lunettes de soleil et cocktail en imprimé n'était pas ton style

Il l'a reluqua de bas et haut, jusqu'à tomber sur le regard défiant de la blonde face à lui.

- Mais le rose te va bien, sa fait ressortir tes pommettes.

- Comment ça mes pommettes?

- Tu rougis souvent. Ou peut-être que c'est que quand c'est moi.

Elle tenta de vérifier si elle rougissait en mettant la paume de ses mains sur ses joues, mais tout cela était faux juste un moyen de la déstabiliser.

Mais ceci elle n'en savait rien, et gênée cela la fit rougir pour de bon.

Finalement elle essaya de suivre le blond, qui était bien trop doué pour elle.

Elle se ramassa quelques grosses vagues et puis percuta seulement une fois la planche de Rafe.

Au bout de plusieurs tentatives finies en échec, Florence en avait marre.

Elle sortit de l'eau découragé pour se reposer un petit un instant.

Devant elle, Rafe continuait le surf en se la jouant un peu trop à son goût.

Puis finalement il sortit de l'eau lui aussi quelques secondes pour s'installer près de Florence.

- Alors comme ça on abandonne?

- Ça parait facile mais c'est tout le contraire.

- Tout ce joue sur l'équilibre, tu te places beaucoup trop au milieu de la planche.

Il se leva et prit la main de la blonde pour qu'elle se lève elle aussi.

Encore sur le sable chaud, il mit la planche à terre et lui indiqua de monter dessus.

Elle se mit alors dans la position, comme elle avait essayé depuis le début et il lui confirma que ça n'allait pas.

Il passa la main dans ses cheveux encore mouillé, qui ne manqua pas d'éclabousser légèrement les alentours.

Puis, il se positionna juste derrière elle sur la planche, prit son menton pour le relevé et mit son bras vers l'horizon.

- Déjà ne regarde pas tes pieds, c'est une fâcheuse manie. Regarde seulement devant toi, affronte la vague.

On aurait presque dit une métaphore mais non, alors elle regarda devant elle, malgré le soleil qui l'a dérangeait.

Puis il lui indiqua aussi qu'elle était bien trop penchée en avant et mal positionnée.

Il passa alors ses deux mains sur le creux de ses hanches et la replaça délicatement.

Pendant ces mouvements, Florence se déconcentra inconsciemment et perdu équilibre.

Toujours ses mains positionnées, Rafe l'évita de tomber, et se rapprocha pour à nouveau lui montrer comment bien se positionner.

Il avait sa bouche près de son oreille et lui chuchotait toute les indications.

Florence bizarrement matrixé ne fit rien, mais après plusieurs secondes interminables et un poux bien trop élevé, elle s'éjecta de la planche en annonçant qu'elle en avait bien assez fait aujourd'hui dont lui; Et qu'il était préférable qu'il la ramène.

Alors le blond ne posa pas plus de question, sûrement satisfait que son moyen de la déstabiliser est marché.

Après tout, il lui avait bien dit qu'il gagnait toujours non?

tentation - rafe cameron (obx)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant