★Âme Pure★ Yuji Itadori x OC

𝔼𝕡𝕚𝕝𝕠𝕘𝕦𝕖

- Et donc... C'est comme ça que ça s'est finit ? me demande Hebi en buvant une autre gorgée de sa boisson.

- Ouais...

- C'est tellement énorme comme histoire ! s'exclame Akage.

- Si vous me croyez pas... Libre à vous. dis-je.

- Vu ton état ce serait difficile de pas te croire. réplique Kyandi, restée jusqu'ici silencieuse.

- Mais où sont les autres d'ailleurs ? demande Taiyo.

Je ris nerveusement et détourne le regard.

- Tamashi... dit Hebi.

- Après les 2 semaines à l'hôpital je devais rester en repos au lycée... commencé-je.

- Mais... ?

- Je me suis... absentée un moment ! dis-je.

- Ouais... Tu t'es enfuie quoi. sourit Akage.

- Les autres étaient pas en état ou ne vous connaissez pas alors...

Kyandi soupire et me demande :

- Et toi... ça va ?

Ses yeux noirs, concernés, sont posés sur moi, cherchant sûrement à déceler le moindre doute.

- Je précise que Kyandi sait super bien déchiffrer les gens, mentir te servira à rien. ajoute Taiyo.

- Hm... Mouais.

- Très convaincante. dit Hebi en levant les yeux au ciel.

Je ris malgré moi et leur tire la langue.

Je me sens pas de leur confier en détails ce qu'il s'est passé. Je ne suis allée que dans les grandes lignes.

Je reste encore un peu discuter avec eux. Ils essayent de me réconforter comme ils peuvent même si c'est parfois maladroit.

- Tu rentres ? me demande Akage, tout juste sortit d'un énième fou rire.

- Ouais... Déjà que je vais me faire tuer...

- D'accord !

- A la prochaine !

- Ne meurs pas surtout !

Je leur fais signe avant d'entamer mon chemin pour rentrer.

J'ai essayé de cacher les bandages comme je pouvais mais certains passants me fixent quand même du regard sans retenu, me mettant mal à l'aise.

J'ai hâte de rentrer...

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J'ouvre doucement la porte et trouve Yuji, assit dans son lit entrain de contempler le plafond. Il tourne la tête en m'entendant arriver.

- Ah ! Il se redresse soudainement et s'agite. T'étais où ?? On t'a cherché partout ! Enfin... Je pouvais pas trop mais-

- Bouge pas trop ! Je te rappelle que t'as les jambes cassées idiot...

Je m'approche tandis qu'il se calme. Il me fait une place à ses côtés et je m'installe sans demander mon reste.

- J'étais avec Hebi et les autres... dis-je.

- T'aurais pu au moins me prévenir ! s'exclame-t-il la mine faussement vexée.

- Tu m'aurais laissé y aller ?

Je relève les yeux vers lui en souriant. Il passe son bras, valide contrairement au mien, autour de ma taille et m'attire contre lui.

- J'sais pas... répond-t-il d'un air énigmatique.

On reste un petit moment comme ça avant que je trouve enfin le courage de demander :

- Depuis... Tout ce bordel... Tu te sens pas... Seul ?

- Seul ? C'est à dire ? J'ai toi et les autres ça me va...

- Non mais- ! Je veux dire... Sans Sukuna ?

- Oh...

Il marque un temps de pause. Ma tête posée sur son épaule, je ferme les yeux.

- Pas que je le portais dans mon cœur, au contraire, mais j'avoue que ses mauvaises blagues me manquent parfois. Pourquoi ?

- Moi aussi... Je m'en suis pas rendue compte mais maintenant que Migo est pas là... Que mon "âme" est partie... Je ressens un vide.

Il ne dit rien. De toute façon je sais pas trop quoi dire non plus.

- Tu veux aller quelque part ?

Il parle soudainement et me sort de mes rêveries.

- Q-Quoi ?

Je relève ma tête et le regarde.

- Pas maintenant hein !

- C'est pas comme si on pouvait... dis-je en riant.

- En vrai... On pourrait partir à Kyoto ! ajoute-t-il.

- J'y suis jamais allée ! Ça serait génial ! Mais... Avec les autres ou... ?

Il hausse les épaules.

- J'ai ma préférence... dit-il en souriant.

Je lui rends son sourire avant d'enchaîner :

- Tu y es jamais allé toi ?

- Jamais. Je voulais pas trop m'éloigner de mon grand-père en cas de soucis et tout...

Un voile de tristesse passe dans son regard.

- Oh...

C'est la seule réponse que j'ai trouvé.

Bravo Tamashi, les pieds dans le plat !

Il se tourne vers moi avec son enthousiasme de d'habitude.

- Alors ?

Je fais semblant d'hésiter.

- Comment je pourrais refuser ?

- Youpii !

Il me prend dans ses bras et je me laisse aller.

J'ai hâte.

𝔽𝕚𝕟.