Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
Dans un autre monde, une autre vie, Laerke aurait eu vingt ans de moins et son chemin aurait croisé la route de Portgas D. Ace lors d'une de ses missions. Elle l'aurait recroisé au gré des hasards.
A Marine Ford, elle aurait combattu la peur au ventre, espérant de tout son être que l'équipage du brun parvienne à le sauver. Elle aurait eu du mal à retenir sa joie en le voyant libre de ses chaînes, courir vers un navire qui l'emporterait loin du danger. Elle aurait été soulagée de le voir s'éloigner loin des bourreaux, protégé par les siens, son frère qu'il aimait tant à ses côtés.
Elle aurait couru dans sa direction en le voyant s'arrêter face à Akainu, prêt à l'affronter. Elle aurait couru le plus vite qu'elle pouvait pour s'interposer, ne tenant pas compte des pirates et des marines autour d'elle. Il n'y avait qu'Ace.
Elle aurait hurlé son désespoir en le voyant s'effondrer dans les bras de son frère, un trou au milieu du torse. Elle aurait arraché son insigne de lieutenant dans un geste emplit de rage. Elle aurait accéléré sa course, les yeux baignés de larmes, jusqu'à arriver près de lui. Elle serait passée outre le barrage du premier et cinquième commandant, les deux étant accaparé par l'Amiral en chef.
Alors enfin, elle aurait pu le toucher, entendre ses derniers mots. L'entendre dire qu'il l'aimait. Elle aurait repoussé un de ses camarades qui refusait qu'une marine soit aussi proche d'un des leurs à l'agonie.
Cédant à son instinct, elle aurait laissé le zoan prendre le dessus. Le Simorgh serait apparu sur le champ de bataille, ramenant le silence tout autour. Le plumage multicolore tranchant avec l'horreur de la scène. Akainu aurait ordonné qu'on l'abatte sur le champ.
Elle aurait laissé influer son pouvoir le plus précieux et aurait laissé l'oiseau puiser dans leur force pour guérir son amant. Ace aurait échappé de peu à la mort, le pouvoir du Simorgh guérissant même les plaies mortelles.
— Laerke, aurait-il murmuré, ébahi.
Elle lui aurait sourit avant que le contrecoup de ce qu'elle venait de faire n'arrive. Lentement, en le regardant dans les yeux, un sourire triste aux lèvres, elle aurait disparu dans un nuage de cendre. Sa vie entièrement consumée.
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
